Au Canada, les autodafés sont de retour. Une grande « épuration littéraire » a eu lieu dans les bibliothèques d’un groupe scolaire catholique francophone en Ontario. 5 000 livres destinés aux enfants évoquant les autochtones canadiens ont été détruits. Des livres ou des bandes dessinées comme Tintin ou Astérix ont soit été enterrés, soit brûlés dans des « cérémonies de purification par la flamme », tout cela dans un but éducatif. Ils auraient simplement pu être retirés des bibliothèques, bien que cela aurait été aussi très contestable.
La « gardienne du savoir » (autoproclamée ?) autochtone Suzy Kies justifie cette action par le fait que ces livres véhiculent des stéréotypes sur les autochtones et sont dangereux pour la communauté. C’était également la raison invoquée par Adolf Hitler en 1933 qui voulait agir contre l’esprit non allemand, mettant en danger la communauté aryenne… La « gardienne du savoir » va même plus loin en affirmant qu’un livre sur les autochtones ne peut pas être écrit par un non autochtone. En suivant cette logique, un blanc ne peut pas écrire sur la traite négrière, un Asiatique ne peut parler de l’Union européenne, un non-juif ne pourrait pas expliquer la Shoah.
Comme le rappelle Ariane Régnier, présidente de l’Association pour la promotion des services documentaires scolaires, « c’est sain d’avoir toutes sortes de livres dans le milieu scolaire, même des livres qui peuvent susciter des malaises ». Pour se construire, un individu doit se confronter à toute sorte de contenus, qu’ils lui plaisent ou non. Les « progressistes » veulent un monde où chacun condamne ce qui ne lui plaît pas. Un monde détestable où les communautés ne vivent qu’entre-elles et sont opposées les unes aux autres. Un monde peuplé d’enfants gâtés refusant toute contrariété. Le « safe space » sera l’abîme de l’Homme civilisé.
3 commentaires
Avec les « progressistes », les autodafés sont de retour
Certains Canadiehs (ou diennes) ne semblent pas « FINIS «Â
Avec les « progressistes », les autodafés sont de retour
J’ai relu Tintin au Congo hier. Je suis toujours séduit par la qualité du dessin et les couleurs. Ce qui m’a surtout frappé est choqué (à l’aune de notre actualité) est non pas le parlé petit nègre des autochtones, pas si éloigné sur le fond de celui de certains de nos « jeunes », mais l’absence d’empathie envers le monde animal et l’invraisemblance du scénario. Un sommet: la pose par Tintin d’un bâton de dynamite dans un trou foré au vilebrequin dans la cuirasse d’un rhinocéros !
Avec les « progressistes », les autodafés sont de retour
Dans tout son obscurantisme, choc des cultures se mêlant à ceux des religions, des civilisations, des générations, des ethnies, etc.
Et pendant ce temps là , l’humanité court à sa perte, sous les assauts d’un virus et d’un refroidissement climatique qu’elle a contribué à accélérer.