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Au Venezuela, le dictateur Maduro applique la règle de « qui perd gagne »

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Cela fait 25 ans que les Vénézuéliens vivent sous la dictature militaire. Néanmoins ils n’ont pas perdu l’envie de voter, montrant ainsi qu’ils souhaitent vivre dans une démocratie. Ils se sont déplacés en masse et les premiers résultats des présidentielles donnent gagnant, avec 51 % des voix, le dictateur Nicolás Maduro, qui brigue un troisième mandat. Pourtant, les sondages indépendants réalisés à la sortie des bureaux de vote accordaient une large avance au candidat de la Plateforme d’unité démocratique, Edmundo González Urrutia. Quelques jours avant l’élection, Urrutia avait même 20 points d’avance. Maduro, dont le nom et la photo apparaissaient 13 fois sur le bulletin de vote, comptait neuf adversaires. Mais huit d’entre eux n’étaient là que pour semer la confusion chez les électeurs et diviser le soutien à l’opposition, une tricherie électorale qu’utilise aussi Poutine. La vraie et la plus importante figure de l’opposition est la charismatique Maria Corina Machado : elle avait remporté la primaire en octobre avec plus de 90 % des voix mais, en janvier dernier, la Cour suprême contrôlée par Maduro a interdit sa candidature. C’est Urrutia qui a pris sa place et fait campagne, avec elle à ses côtés. L’IREF l’a souvent écrit : le Venezuela est un pays en faillite. Il en est à son 50ème mois d’hyperinflation, sa monnaie, le bolivar, a perdu plus de 99 % de sa valeur par rapport au dollar depuis 2013 et il subit de graves pénuries de nourriture et d’essence. Plus de 25 % de la population (soit 7.7 millions de personnes) a fui la dictature de Maduro. Environ la moitié de ces exilés sont inscrits sur les listes électorales or, selon les derniers chiffres, seulement  70 000 ont pu voter.

Comme beaucoup de dictateurs, Maduro a misé sur la peur et la fraude pour gagner les élections et rendre son pouvoir légitime. Pour le bien des Vénézuéliens, il faut espérer qu’il échoue.

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