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Au Québec, la protection de 265 caribous pourrait supprimer 2 000 emplois

Philbert Carbon

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Notre confrère québécois, l’Institut économique de Montréal (IEDM), dénonce la politique du gouvernement fédéral canadien qui, en voulant protéger des caribous, va entraîner des coûts économiques importants pour plusieurs régions du Québec.

L’affaire aurait dû rester du ressort du gouvernement québécois. Mais le gouvernement fédéral a décidé de s’en emparer. De quoi s’agit-il exactement ? De protéger trois hardes de caribous, la première de 225 bêtes à Pipmuacan, la deuxième de 31 à Charlevoix et la troisième de 9 bêtes seulement à Val-d’Or. Au total 265 caribous sont concernés par le décret fédéral.

Le Québec compte actuellement entre 6 000 et 7 500 caribous forestiers, principalement au Nord. Les caribous que l’État fédéral veut protéger représentent donc moins de 4% de la population totale de caribou québécois. Et 0,01% des 2,5 millions de caribous canadiens !

L’espèce n’est, par conséquent, aucunement en danger. Et le décret fédéral pourrait faire sourire s’il ne menaçait près de 2 000 emplois dans la région. Car, pour protéger les animaux, l’État canadien fédéral a délimité des zones où la collecte du bois sera interdite. Le ministère des Ressources naturelles et des Forêts (MRNF) du Québec a estimé que plus d’un million de m3 de bois ne serait ainsi pas collecté par les professionnels. Cela entraînerait la suppression de 1 990 emplois et une réduction substantielle du PIB du secteur forestier estimée à 178 millions de dollars canadiens (M$).

Comme l’écrit l’IEDM, le coût de cette mesure est « disproportionné étant donné le faible nombre de caribous protégés par le décret. En effet, pour les trois hardes, le coût moyen par caribou atteindrait 670 368 $, et 8 emplois par animal seraient perdus ».

D’autant plus que le MRNF n’intègre pas dans ses calculs les pertes liées aux potentielles fermetures d’usines. Certains experts estiment que des entreprises pourraient perdre 50% de leur volume de bois attribué, rendant la continuation de leurs activités particulièrement difficile. Des entreprises qui se retrouvent, par conséquent, dans une grande incertitude car dans l’incapacité de connaître l’étendue des retombées du décret fédéral sur leurs activités puisque l’on parle déjà d’étendre les zones visées par l’interdiction de récolte de bois.

Les écologistes canadiens sont bien comme les nôtres : ils veulent protéger l’environnement quoi qu’il en coûte, y compris au détriment de l’homme. L’écologisme est un antihumanisme. C’est pourquoi, il faut le combattre.

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2 commentaires

Nibou_76 24 septembre 2024 - 10:41 am

Je ne suis pas étonné c’est la façon de penser des khmers verts
De plus Trudeau est un clone de Macron.

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Eric 24 septembre 2024 - 3:52 pm

D’accord avec vous concernant les ayatollahs vert et Justin Trudeau à sa décharge se dernier à légalisé le cannabis récréatif contrairement au vieux jeune président Macron

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