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Au lieu de remercier les contribuables, la Palme d’or 2023 fait du militantisme gauchiste

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Justine Triet vient de remporter la Palme d’or au festival de Cannes. Lors de son discours, elle n’a pas parlé de cinéma, ni de l’Ukraine agressée où les cinéastes et les acteurs ne peuvent plus travailler, mais de la réforme des retraites. Elle a évoqué la « contestation historique, extrêmement puissante, unanime, de la réforme des retraites » en France : « Cette contestation a été niée et réprimée de façon choquante, et ce schéma de pouvoir dominateur de plus en plus décomplexé éclate dans plusieurs domaines. Evidemment, socialement, c’est là où c’est le plus choquant. Mais on peut aussi voir ça dans toutes les autres sphères de la société. Et le cinéma n’y échappe pas. » Elle a aussi défendu l’exception culturelle française : « La marchandisation de la culture que le gouvernement néolibéral défend est en train de casser l’exception culturelle française. Cette même exception culturelle sans laquelle je ne serais pas là aujourd’hui, devant vous. » Justine Triet a fait son film grâce à l’argent des contribuables, notre argent. Au lieu de nous remercier, elle a préféré agiter le drapeau de la contestation. Elle est contre la réforme des retraites, contre la répression du mouvement social, contre la destruction de l’exception culturelle française, contre le gouvernement néolibéral de Macron.
Comme nous l’avons déjà écrit, le cinéma français vit surtout de subventions. Les dépenses du fonds de soutien du CNC (Centre national du cinéma et de l’image animée) ont représenté 702,8 millions d’euros en 2022 ! Des dizaines de films reçoivent des aides publiques et seulement une infime partie obtient un certain succès dans les salles. Nombre d’entre eux ne sortent même pas sur les écrans ! En 2022, il y a même eu 30% d’entrées en moins, comparativement à 2019.
Le même système « néolibéral » combattu par Justine Triet entretient plus de 280 000 intermittents du spectacle et coûte plus d’un milliard d’euros par an. Ils sont employés via un contrat dérogatoire du droit commun et ils ne doivent justifier que de 507 heures effectives de travail pour ouvrir leurs droits au chômage (régis par les annexes 8 et 10 du règlement d’assurance chômage), contre 910 heures pour le reste des salariés. La Palme d’or préfère le militantisme et crache dans la soupe. Et si l’on supprimait les subventions publiques au cinéma ? Au moins ils râleraient pour quelque chose.

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11 commentaires

Gaston79 29 mai 2023 - 5:20

Justine devrait trier ses arguments !
Les artistes ont cet avantage sur le commun des mortels de pouvoir exprimer leur lecture du monde et leur sensibilité dans des oeuvres personnelles, offrant à leur public un regard éventuellement différent et original sur les évènements ou sur les gens.
C’est ce qui constitue leur coeur de métier et la valeur ajoutée de leur état d’artistes.
Pour ne pas l’avoir compris en choisissant un moyen d’expression public assez proche des invectives habituelles du café du commerce, Triet se révèle non seulement incapable de s’élever intelligemment à la condition d’artiste, mais de surcroit comme une redoutable terroriste usant d’un contexte de tribune ne permettant ni contradiction ni débat pour nous infuser l’expression autoritaire de ses opinions misérables.
Nulle et non avenue.

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Roven 29 mai 2023 - 5:26

Les enfants gâtés en veulent toujours plus, et il y en a de nombreuses catégories au-delà du milieu cinématographique. Qui va taper du poing sur la table pour faire cesser cet esprit bien-pensant misérabiliste qui profite à de vrais prédateurs ?

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Broussard 29 mai 2023 - 5:34

Pour nous consoler, Roland Garros nous offre un tournoi sans Rafael Nadal.
Que du bonheur ! ! !

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Goufio 29 mai 2023 - 6:04

Excellent.
Mais qui va apporter la contradiction à cette actrice ? Son inculture économique est sidérante .
Je pense que ses robes d’apparat et ses nuitées d’hôtel à Câânnes lui ont été réservées et payées avec l’argent qui n’a pas de traçabilité
De plus, Macron n’est pas Neo-libéral il est socialiste tout court.

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Almaviva 29 mai 2023 - 6:57

Lamentable ! ces « artistes » feraient mieux de s’occuper de leur travail plutôt que de déverser des phrases toutes faîtes d’extrême gauche !

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Oncpicsou 29 mai 2023 - 8:39

Les artistes doivent être pauvres pour stimuler leur créativité !
Les subventions sont une insulte à l’Art et les véritables artistes devraient toutes les refuser!

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lombled 29 mai 2023 - 12:42

Les subventions de tous ordres doivent être supprimées. Comme une entreprise si besoin de capitaux passer par la case départ : l’Emprunt !

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Duhamel 29 mai 2023 - 12:45

S’ils avaient le sens de l’honneur les travailleurs du showbiz et du cinema vivraient de leur talent et non de l’assistanat . Assistanat sous forme de subvention payée par les contribuables . Je propose a Macron de réduire les subventions du cinema au profit des hopitaux et de ses personnels .

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Duhamel 4 juin 2023 - 12:14

Subventions, subventions ,subventions ,assistanat, assistanat ,assistanat , ……..et le pognon ne vient pas au monde dans les roses ? Ce sont des salariés du Privé qui se lèvent tous les matins pour le gagner .n’en déplaise à la CGT , XDans cette période de grande dette nationale ,faudrait peut être diviser par 2 ces subventions …….

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Duhamel 4 juin 2023 - 12:15

Subventions, subventions ,subventions ,assistanat, assistanat ,assistanat , ……..et le pognon ne vient pas au monde dans les roses ? Ce sont des salariés du Privé qui se lèvent tous les matins pour le gagner .n’en déplaise à la CGT , Dans cette période de grande dette nationale ,faudrait peut être diviser par 2 ces subventions …….

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Duhamel 4 juin 2023 - 12:27

Subventions, subventions ,subventions ,assistanat, assistanat ,assistanat , ……..et le pognon ne vient pas au monde dans les roses ? Ce sont des salariés du Privé qui se lèvent tous les matins pour le gagner .n’en déplaise à la CGT , Dans cette période de grande dette nationale ,faudrait peut être diviser par 2 ces subventions …….et faire un tri dans tous ses supposés acteurs .Ceux qui ont du talent partent aux USA vivrent de leur art les autres restent en France ,à vivre de subventions. D’allocations .

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