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Antilibéralisme : la gauche la plus bête du monde !

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L’IREF est un institut évidemment indépendant des partis politiques. L’actualité le confirme. Nicolas Lecaussin consacrait récemment une « pendule à l’heure » à la droite la plus bête du monde. Nous l’imiterons au sujet de la gauche.

Les réactions du 30 janvier 2024 au discours de politique générale du Premier ministre démontrent en effet que l’inculture de certains hommes politiques de gauche le dispute avec leur mauvaise foi.

Gabriel Attal aurait tenu « le discours le plus réactionnaire depuis un siècle » selon le toujours modéré Jean-Luc Mélenchon, qu’on croyait plus féru d’histoire. Celui-ci n’a d’ailleurs pas attendu la fin du discours pour faire part de sa… réaction. « Mesures réactionnaires », a souligné la présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale, Mathilde Panot, emboîtant ainsi le pas à son chef (on n’est jamais trop prudent…). Marie Tondelier, la secrétaire nationale de EELV, a usé du même terme, ce qui montre que la NUPES n’appartient peut-être pas au passé…

Mais la gauche ne pouvait pas faire l’impasse sur le libéralisme. Dans un second temps, Jean-Luc Mélenchon a conclu que Gabiel Attal voulait « généraliser de force le libéralisme économique qui a déjà détruit l’industrie, l’agriculture, la santé, l’éducation ». Le communiste Fabien Roussel a parlé d’une intervention « très libérale, très, très à droite », en ajoutant avec une colossale finesse : « Ce n’est pas Gabriel Attal qu’on a entendu, c’est Gabriel Thatcher ». Le sénateur socialiste élu du Val d’Oise, Rachid Temal, a, lui, constaté qu’il s’agissait d’une politique « banalement libérale », tout en faisant montre de sa culture : « En fait, cela me rappelle mes cours d’économie autour des thèses d’Adam Smith et Milton Friedman ». On n’est pas sûr qu’il ait retenu grand-chose des deux auteurs mais au moins a-t-il eu le mérite de les citer…

Ce tir groupé témoigne d’une double erreur commise, volontairement ou non. D’abord, il n’est pas acceptable de mêler le libéralisme à la pensée réactionnaire. Il s’agit bien évidemment – vielle technique politicienne- de le disqualifier en appariant libéralisme et extrême droite. Ensuite, il est tout simplement ridicule d’« accuser » Gabriel Attal, issu des rangs socialistes, d’avoir tourné casaque, et de s’être mué en Premier ministre libéral d’un président dont tant la doctrine (ou l’absence de doctrine…) que les résultats démontrent combien il est éloigné du libéralisme.

La politique française est vraiment désespérante.

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1 commenter

Gilles Vedun 31 janvier 2024 - 5:02

Vous devriez faire court en traitant de l’état inégalablement le plus bête du monde. Et publier ce commentaire dans tous vos articles 😗

Bien à vous

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