Institut de Recherches Economiques et Fiscales

Faire un don

Nos ressources proviennent uniquement des dons privés !

anglais
Accueil » « Affaire » Jean-Jacques Bourdin : baisers volés

« Affaire » Jean-Jacques Bourdin : baisers volés

par
236 vues

C’est Catherine Deneuve la plus sensée : autrefois quand on était importunées, disait-elle dans une interview, on envoyait bouler, voilà tout. Elle précisait qu’elle ne parlait évidemment pas de viol ou d’agressions graves. Juste de pesante insistance. On s’offusquait, on rigolait, on se moquait, on giflait, on hurlait, on fuyait, on ridiculisait, chacune selon son tempérament. Les gros balourds ont toujours existé, qui confondent leur taux de testostérone et leur QI. Les gros balourds à notoriété en arrivent parfois au chantage, quand les dames refusent l’honneur qu’ils leur font de les distinguer. Mais pour quiconque a vécu dans le milieu des médias, décor de la dernière bruissante affaire en date, pour quiconque a régulièrement bouclé son sac lors de voyages professionnels à répétition, la musique est connue, les prédateurs aussi. Si toutes les journalistes qui ont subi les assauts d’indélicats confrères étaient rétroactivement dédommagées pour chacun de ces gestes, elles pourraient probablement acheter la villa romaine Aurora avec son Caravage (mise à prix : presque un demi-milliard d’euros).

Il est bien entendu excellent que les hormones mâles soient rappelées à plus de tenue chez ceux qui n’en ont aucune, fût-ce par la contrainte. Mais les femmes se complairaient-elles dans le statut de victimes ? Un geste tenté et pas même achevé suffirait donc pour les faire « crever » de peur ? Les féministes n’auraient donc mené leurs valeureux combats que pour les voir aller chouiner devant un juge… des années après ?
Ah qu’en gestes grossiers ces choses-là sont dites, et lèvent la terreur dans nos cœurs écorchés ! Molière aurait bien ri.

Abonnez-vous à la Lettre des libertés !

Vous pouvez aussi aimer

Laissez un commentaire

2 commentaires

Obeguyx 22 janvier 2022 - 11:11

J’ai honte de ce qui se passe aujourd’hui. J’espère que certaines de mes lettres de jeunesse ne referont pas surface car, à coup sûr, je serai justiciable. Pourtant qu’est-ce qu’on a pu rire et s’amuser avec nos blagues, souvent à moins de 2 balles. Ayant été entrepreneur pendant plus de 40 ans et ayant employé beaucoup de femmes, je crains tous les jours de voir débarquer la gendarmerie pour une enquête. Nous vivons la folie pure. Qui ne fera qu’accentuer avec l’adoption du passe vaccinale liberticide et anticonstitutionnel.

Répondre
JCC 23 janvier 2022 - 1:52

Triste époque. Et grande Catherine Deneuve, qui a tout. La beauté, le talent, cette froideur de grande dame. Ma foi, le féminisme comme le reste est devenu affaire de pleurnichards, dans la droite lignée du wokisme.

Répondre