« Les droits de douane vont rapporter environ 600 milliards de dollars par an, 6 000 milliards de dollars sur 10 ans », s’est vanté Peter Navarro, le conseiller au commerce de Donald Trump. Sauf qu’un droit de douane est une taxe. Il s’agit donc d’une augmentation d’impôts, et ce montant de 600 milliards de dollars serait, selon le Wall Street Journal, l’une des plus importantes de l’histoire des États-Unis. Cela équivaut à quelque 2 % du produit intérieur brut, et porterait la part des impôts fédéraux dans le PIB à plus de 19 %. La moyenne depuis 1975 tourne autour de 17,3 %. Même les démocrates, fervents partisans des hausses d’impôts, n’ont jamais osé voter une telle mesure fiscale.
Au surplus cette évaluation ne prend pas en compte le risque, élevé, que ces droits affaiblissent l’économie et la croissance américaines.