La rémunération de Carols Tavares a fait la Une des médias et déclenché l’ire de nombreux politiques qui voudraient même légiférer pour encadrer les rémunérations des grands patrons. Si l’on s’émeut à ce point du libre arbitre et des avantages des entreprises privées, pourquoi alors ne pas s’émouvoir aussi de certaines pratiques des entreprises publiques ? Pourquoi par exemple ne pas encadrer et redistribuer le magot de la Caisse centrale d’activités sociales (CCAS) d’EDF, une entreprise qui appartient à l’Etat, donc à tous les citoyens de ce pays, et dont les bénéfices ne profitent pourtant, ô combien ! qu’à ses seuls salariés ? Le budget de la CCAS représente 1% du chiffre d’affaires (et non pas de la masse salariale comme dans les autres comités) de la compagnie, ce qui fait un total de 386 millions d’euros en 2023. Une énorme somme gérée par le plus gros comité d’entreprise de France plusieurs fois épinglé par la Cour des Comptes. Raison de plus de mettre fin à ces privilèges. Mais il semble que ce soit plus simple d’aller siphonner les caisses de l’Agirc-Arrco…
Et si l’on « encadrait » le budget de 386 millions d’euros du comité d’entreprise d’EDF ?
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2 commentaires
Effectivement ceux qui vomissent La rémunération de Carlos Tavares n’ont aucun scrupule à puiser une somme indécente dans l’entreprise qui les emploient, EDF . Evidenmament les politiciens parasites qui pourraient changer la loi ne le font pas. Hypoccrites !!! La france va mal économiquement , cherchez l’erreur
Je vous rappelle que sous la Présidence Sarkozy, un rapport parlementaire sur les syndicats, les comités d’entreprise et autres formes juridiques particulières a été détruit (DÉTRUIT) avant même d’être présenté au Parlement, car trop explosif !!!!!!! Du jamais vu depuis 1945 !
Voilà le courage de nos dirigeants ! Voilà la gestion financière opaque de ces structures juridiques prétendument à vocation sociale !