Le projet de loi de “simplification” a été présenté mercredi à l’Assemblée nationale. A l’issue de son examen au Sénat puis en commission à l’Assemblée, le texte prévoit de supprimer des dizaines d’instances, parfois contre l’avis du gouvernement. Encore loin du compte des innombrables comités Théodule, Hautes Autorités sur le Vide, ou Agences en charge de la Coordination de la Coordination.
Parmi celles qui pourraient disparaître, le Haut Conseil pour l’avenir de l’assurance maladie, la Commission supérieure du Numérique et des Postes, l’Agence de financement des infrastructures de transport, ou encore les conseils économiques sociaux et environnementaux régionaux. La droite et le Rassemblement national vont tenter à nouveau de supprimer l’Agence de la transition écologique (Ademe), ou encore l’Office français de la biodiversité (OFB).
Pour “faciliter” la vie des entreprises, près de “200 formulaires Cerfa” doivent aussi être supprimés d’ici la fin de l’année, selon la ministre déléguée au Commerce Véronique Louwagie. En revanche, le “test PME”, mesure très médiatisée destinée à mesurer l’effet de nouvelles normes sur les entreprises, devrait être réintroduite dans l’hémicycle.
Autre mesure phare, l’adoption en commission d’amendements des Républicains et du Rassemblement national en vue de l’abrogation pure et simple des “zones à faibles émissions” (ZFE). Initiées en 2019 et étendues en 2021, ces zones entendent limiter les émissions de particules fines en excluant certains véhicules en fonction des vignettes Crit’Air, ce qui revient de facto à interdire les grandes villes aux possesseurs de voitures anciennes, dont ils ont pourtant absolument besoin pour se rendre à leur travail, chez le médecin, ou emmener leurs enfants à l’école.
Le ministère de la transition écologique a prétendu pouvoir pallier cette exclusion sociale sans précédent, par un développement spectaculaire des réseaux de transports en commun, sans tenir compte des horaires ou ou des risques d’insécurité pour certaines personnes seules. Il a aussi évoqué les aides de l’Etat pour l’achat de véhicules électriques sans que cette solutoin sois satisfaisante ni pour l’Etat ni pour les ménages surendettés.
Les amendements LR et RN ont été adoptés en commission avec des voix du bloc central et des abstentions à gauche. Le projet final pourrait limiter les ZFE dans les agglomérations parisienne et lyonnaise.
9 commentaires
“Le projet final pourrait limiter les ZFE dans les agglomérations parisienne et lyonnaise.”
Pourquoi donc ? Ces ZFE parisiennes et lyonnaises sont aussi scandaleuses et liberticides que partout ailleurs !
Tout simplement parce que Paris et Lyon ont TOUS les transports en communs que peut souhaiter une ville, ce qui n’est pas le cas de beaucoup d’autres
Paris et Lyon seraient-ils différents des autres villes et quid du respect de l’égalité de traitement des citoyens pilier de notre constitution ?
Interdiction punitive pour les personnes ne souhaitant pas la mode des voitures électriques très chères. Arrêter de verser des bonus écologique aux acheteurs dépassant les prix du raisonnable .
Qui peut prouver que le vent n’apporte pas l’air pollué arrivant des zones habitées par le GEUX?. Fumisterie évidente.
Si nous acceptons l’obligation européenne ,cette punition devrait obliger les décideurs à indemniser les propriétaires de la perte de valeur des 12 millions de véhicules concernés . C’est proprement scandaleux Toutes les zones doivent être supprimées, Paris doit être accessible à toutes heures.
Je réalise que je suis donc un GUEUX criminel !!!!
La technocratie contemporaine et délires d’une gauche mortifère rivalisent avec les pires dictatures de la bêtise humaine chère à Albert EINSTEIN !
Et si je m’y soumets et opte pour le STOP au bord de la route , je crains la mode du couteau islamiste !
A l’école communale, on m’avait appris le Bien et le Mal ! J’adorais lire ou écouter sur un 33 tours Gérard Philippe dans LE PETIT PRINCE de Saint-Exupéry. Aujourd’hui, le rêve destructeur et pervers du communisme, la
barbarie du nouveau monde écolo et son pervers animateur Mélenchon.
Allez, les gueux ! la suite au prochain numéro !
Il n’y a aucune raison valable de punir Paris ou Lyon ! Il n’y a pas que des élus dans ces deux villes, il y a aussi des travailleurs intra et extra muros, des familles avec enfants, des handicapés et des personnes âgées !
Ces ZFE doivent être combattues non pas parce qu’elles s’attaquent aux véhicules des gueux, mais juste parce qu’elles sont une aberration. Toutes les politiques liés au CO2 doivent être combattues pour ce qu’elles sont : des usines à taxes et règlementations. Parfaitement inutiles par rapport au but affiché, qui n’est qu’un prétexte. A Paris, ils se gargarisent de vouloir éviter les “48 000 morts dus à la pollution de l’air”, or ce chiffre est parfaitement faux.
Et surtout, surtout, qui peut croire que la pollution des véhicules n’est pas combattue ?? Et largement circonscrite ? Nos camions passent tous les ans au contrôle technique, oui oui, ce contrôle obligatoire tous les 2 ans, auquel on a ajouté un contrôle pollution tous les 2 ans en alternance, ce qui fait qu’il y a bien un contrôle technique tous les ans ! Usine à taxes. Et comme nombre de Français adorent les règles et s’empressent de s’y conformer, sans se poser de questions, surtout pas, tout cela passe crème !
Pendant ce temps la pollution des usines à charbon allemande se déverse joyeusement dans l’atmosphère et est, elle, responsable des fameux pics de pollution engendrant les restrictions de vitesse parisiennes, puis désormais des restrictions de circulation. Parfaitement inutiles et injustes donc puisque les véhicules ne sont pas à l’origine de ces pics !
Mais la gauche qui gouverne, alliée des verts agressifs et vindicatifs, dont elle a besoin, laisse faire…
Sans succès, Montréal a essayé d’obtenir en 2024, le financement pour augmenter sensiblement le nombre d’autobus urbains. Le problème est que si l’on augmente le niveau de service plus vite que l’utilisation du public, il vient un moment où, à kilométrage donné pour la population, l’autobus émet plus de CO2 que les autos qu’il remplace. Au Québec, compte tenu que nos autos fonctionnent à l’essence et de la distance moyenne parcourue en transport en commun, il faut au moins 50 passagers par trajet d’une heure pour dire que les émissions de CO2 soient les mêmes que les autos que l’autobus remplace. (12m, environ 70 -72 litres aux 100 de diesel) Cela tient compte du fait que le coût par km passager est le double de celui d’une auto, ce qui entraîne d’autres émissions indirectement. Comme vos autos au diesel émettent moins de CO2 aux 100km, je suppose qu’il vous faut encore plus de passagers à l’heure pour que le transport en commun puisse être considéré au moins aussi vert que les autos. (Cà fait du bien de dire cela.)
C’est facile à vérifier: on calcule la distance moyenne par passager, que l’on multiplie par le nombre de passagers par heure. Puis on convertit en litres/100. Il ne reste qu’à comparer avec la consommation du bus sur la quinzaine de km fait pendant l’heure, et tenir compte du coût plus élevé pas passager km du bus -l’activité économique d’un pays générant tant de tonnes par tant de PIB. Si la consommation de l’autobus est moindre que ce qu’auraient consommé les passagers en auto, ça va, mais sinon, il faut au moins arrêter de dire que c’est plus vert.
Pour en arriver à dire que le transport en commun est mieux, il faut assumer que tous les bus sans exception sont pleins jusqu’à la porte, du départ au terminus, 24/24, 365 jours par an. Sur cette base (soit à tout moment environ 80 passagers dans l’autobus), on peut parler d’une consommation de 0,9 litres aux 100 km. C’est miraculeux. Mais avec des bus presque vides dans le sens contraire de l’heure de pointe, ou à 3 heures du matin, il faut surveiller le niveau de fréquentation et ne pas le laisser chuter sous un certain niveau.
Bravo et merci pour cet article. Il serait intéressant d’avoir une analyse des bénéfices de ces allègements administratifs en terme de libertés regagnées mais aussi de baisses de charges de l’état, sachant qu’un fonctionnaire, et un haut-fonctionnaire, s’il ne part pas à la retraite, doit obligatoirement être reclassé dans une autre administration. Peut-être cela n’est-il pas vrai pour les agences de l’état dont les agents n’ont pas le statut de fonctionnaire ? L’information mériterait d’être donnée 🙏📰🎩