Donald Trump s’est engagé à mettre fin à l’impôt sur le revenu des Américains vivant dans d’autres pays, dernière proposition en date d’une série de propositions fiscales à l’approche des élections. Les Américains, où qu’ils vivent dans le monde, doivent actuellement fournir des informations fiscales à l’Internal Revenue Service et certains des 9 millions d’expatriés sont tenus de payer des impôts américains, en plus des taxes du pays où ils résident.
Le code fiscal prévoit des crédits pour compenser le coût des impôts fédéraux dus. En outre, les personnes qui gagnent 126 500 dollars ou moins ne sont pas tenues de payer des impôts aux États-Unis. Néanmoins, les partisans d’une modification de l’imposition des Américains à l’étranger affirment que ces règles de l’IRS sont l’une des raisons pour lesquelles quelques milliers de personnes renoncent chaque année à leur citoyenneté américaine.
Les règles fiscales américaines signifient également que ce sont généralement les Américains qui gagnent le plus à l’étranger qui doivent payer des impôts. Donald Trump, qui serait repassé en tête selon certains sondages, à un niveau plus élevé que celui dont il bénéficiait à un mois de son élection de 2016, a également proposé d’exonérer d’impôts les salaires des pourboires, la rémunération des heures supplémentaires et les prestations de sécurité sociale.
Ce « long bras » du fisc américain, qui taxe des citoyens ne vivant pourtant pas aux Etats-Unis et n’y bénéficiant donc pas de services publics, incitent certains députés et influenceurs en France à recommander de faire la même chose. En oubliant une chose ; les Etats-Unis sont un des pays occidentaux taxant le moins le travail et la prise de risque (en conséquence, ce pays connaît très peu d’exilés fiscaux), alors que la France est celui qui les taxent le plus en proportion du revenu national.
