Le Premier ministre, Michel Barnier espère qu’une commission d’enquête dira “la vérité” sur le dérapage budgétaire, alors que le principe de la transformation de la commission des Finances en commission d’enquête sur ce dossier doit être acté la semaine prochaine. “On a mal maîtrisé la sortie de crise” du Covid et de l’inflation, “et la réalité est aujourd’hui celle-là. D’ailleurs, vous avez proposé récemment une commission d’enquête qui devra déterminer les chiffres, les faits, la vérité et la dire aux Français”, a déclaré devant l’Assemblée nationale le Premier ministre, en réponse à une question du député Eric Ciotti, président du groupe Union des droites pour la République (UDR), allié du Rassemblement national (RN). Des députés LFI sont aussi, exceptionnellement, favorables à cette commission d’enquête sur un sujet sensible. On peut en effet grandement s’étonner que Bercy se soit « planté » de rien de moins que 100 milliards dans ses prédictions de dépenses et de recettes, et soupçonner une dissimulation pour raisons électoraliste, ce qui ouvrirait en théorie la voie à des poursuites.
Michel Barnier veut une commission d’enquête pour connaître la « vérité » sur le dérapage budgétaire
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8 commentaires
Qu’ils ne perdent pas leur temps, je connais déjà la réponse: la responsabilité est COLLECTIVE ! Ce sont les français qui l’ont voulu !!! (en gros nous sommes les responsables, ce qui n’est pas faux, nous n’avions qu’a voter Fillon!)
Bien vu !!
Comme si Barnier n’était pas au courant. Et puis quoi en core??
D’accord mais avec des parlementaires compétents…
Responsables mais pas coupable,comme pour le sang contaminé,Le maire devrait quitter la France,le bannir avec son maître.
Déjà avec le mot “espère” nous pouvons craindre le pire, à savoir un rapport pour nous manipuler, car je ne peux pas croire qu’une entente avec Macron n’est pas été conclue sur ce sujet …!!!
Je ne pense pas que Bercy se soit trompé ! Les propos de BLM sont sans équivoques. Il y a eu de la part de l’Elysée un ordre de mettre la vérité sous le tapis.
Ces propos de Bruno Lemaire m’ont d’ailleurs beaucoup rappelé ceux d’Agnès Buzin quelques années après son éviction du ministère de la santé (que l’on pouvait à l’époque déjà juger fort suspicieuse).
Cela ferait donc deux fois que notre Président ou son gouvernement dissimulent ou minimisent volontairement des informations extrêmement sensibles…
Extraordinaire.