Le Royaume-Uni a rejoint officiellement le partenariat de libre-échange transpacifique (CPTPP) qui compte désormais 12 membres. Le pays est le premier d’Europe à intégrer le CPTPP, qui regroupe ainsi 500 millions d’habitants et cumule entre 12 et 15% du PIB mondial. Londres avait signé son adhésion au partenariat en juillet 2023 sous le précédent gouvernement conservateur.
Signé notamment par la Nouvelle-Zélande, l’Australie, le Canada, le Chili, le Vietnam et le Japon, le CPTPP, entré en vigueur fin 2018, est le plus important pacte de libre-échange de la région pacifique. La Chine a fait acte de candidature mais plusieurs pays de l’alliance s’opposent à ce qu’elle la rejoigne. L’administration Trump avait décidé un retrait unilatéral des Etats-Unis en 2019 ce qui n’était pas très judicieux sur le plan géopolitique car cela aurait pu inciter les pays du Pacte à se tourner, du coup, vers la Chine, au demeurant souvent déjà leur premier client et fournisseur.
Depuis sa sortie effective de l’Union européenne et du marché unique européen le 1er janvier 2021, le Royaume-Uni cherche à nouer des accords commerciaux tous azimuts pour doper ses échanges internationaux. Londres a notamment conclu des traités commerciaux avec l’UE et d’autres Etats européens, mais aussi avec des pays plus lointains comme l’Australie, la Nouvelle-Zélande ou Singapour. Des discussions sont en cours avec l’Inde et les pays du Golfe. En revanche, Londres a suspendu en janvier les négociations pour un accord avec le Canada, faute d’entente sur le volet agricole.
5 commentaires
Quel était l’intérêt pour le Royaume-Uni de négocier isolément un accord avec le Canada alors qu’un accord existe de fait via le CPTPPP ? Dans quel sens cela aurait-il pu modifier ou compléter le libre échange au sein du CPTPP ?
La “perfide Albion” est entrée dans le Marché Commun tout en gardant un pied dans le Commonwealth qui globalement, comprenait déja tous ces pays qui refont alliance. Et cette “alliance” se fera forcément contre l’U.E. . Et face à cette “puissance économique” que nos “gouvernants” ne voient pas arriver, on risque de prendre cher, comme disent nos jeunes… Mais ça…
Sans connaître les termes de ce traité un accord de libre échange est toujours très tentant surtout si les États-Unis le rejoigne. Encore faut-il que ce soit possible par rapport au traité CEE et que nous engagions des réformes structurelles sérieuses sur le temps de travail et la réduction des charges sociales en redonnant aux salariés le fruit de leur travail ce qui passe par le choix de leur protection sociale avec un minimum commun pour tous relativement aux véritables aléas de la vie.
Tous ceux qui ne monteront pas dans le train de la croissance économique,finiront à pieds.
Les Français l’ont échappé belle avec la démission de Barnier, c’est le même qui était chargé de négocier la sortie de la GB de l’UE, les Britanniques ont reçu tout ce qu’ils ont exigés