La directive CSRD relative à la publication d’informations en matière de durabilité par les entreprises (Corporate Sustainability Reporting Directive en anglais), qui vise à harmoniser en Europe la manière dont les entreprises rapportent leurs données de “durabilité” (environnementales, sociales et de gouvernance), “est un enfer pour les entreprises”, a reconnu mercredi la porte-parole du gouvernement Sophie Primas. “Ce sont des coûts considérables et je crois que l’Union européenne dans son ensemble s’est aperçue que c’était allé un peu trop loin”, a poursuivi Sophie Primas à la sortie du Conseil des ministres. Elle était interrogée sur le sujet alors que de nombreux acteurs du monde économique européen multiplient les appels à retrouver d’urgence une compétitivité face à la concurrence de la Chine et des États-Unis. La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a promis, lors du sommet européen de Budapest, début novembre, une “loi omnibus” visant à revoir “ce qui paraît excessif” dans la forme de la directive CSRD.
Lundi, Stéphane Séjourné, vice-président de la Commission européenne chargé de la stratégie industrielle, a mentionné dans une interview sur France Inter une “suppression du reporting” prévu par la directive européenne CSRD, et annoncé le lancement à partir du 26 février d’un “choc de simplification massif” dans l’UE. Dans toutes les entreprises cette directive mobilise des moyens non négligeables en termes humains et de temps pour remplir des formulaires au demeurant d’une pertinence intellectuelle… perfectible.
2 commentaires
Encore une crétinerie ubuesque de la bureaucratie verte de von der Leyen. La commission a totalement oublié le projet européen d’une Union forte et prospère, auquel nous sommes nombreux à adhérer, au profit d’un total aveuglement “vert” parfaitement suicidaire qui rend nombre d’entre nous carrément europhobes.
Il serait bon que la nouvelle majorité (PPE et alliés sensés) enterre les âneries de la troupe du sinistre Pascal Canfin, à l’origine de l’incommensurable sottise verte des “politiques climatiques” dont nous ne sommes pas prêts de guérir.
Je suggère aux chefs d’entreprise un mouvement de révolte contre la paperasserie européennes car à la fin trop c’est trop. Tous ces fonctionnaires dont l’utilité pourrait être discutée devraient enfin limiter ces excès de “papirophagie” qui nuisent à la bonne marche des entreprises !