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Javier Milei obtient le feu vert du Parlement pour déréguler l’économie !

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Le programme de vaste dérégulation économique du président argentin libertarien, Javier Milei, a obtenu vendredi matin le feu vert définitif du Parlement avec l’approbation des députés, après des mois de débat d’un texte très ambitieux. M. Milei, élu en novembre sur fond de risque de banqueroute après des décennies d’étatisation clientéliste ayant appauvri le pays, développé la corruption, le gaspillage de l’argent public et nourri une inflation de 370 % par an, enregistre ainsi sa première victoire parlementaire depuis son investiture le 10 décembre 2023. Le projet de loi a été approuvé par 148 voix contre 107, deux semaines après le feu vert du Sénat qui était d’autant plus significatif que Milei n’y disposait pas d’une majorité. Les sénateurs avaient été convaincus de l’impossibilité d’un statu quo vue la situation financière du pays et au vu de concessions faites par le président ; son projet de loi omnibus, démesuré avec 664 articles touche-à-tout, allant du système électoral aux privatisations, des retraites au Code pénal, de l’éducation à la culture ou au divorce, avait été réduit à 238 articles, avec des bémols sur les privatisations des entreprises publiques, onze prévues au lieu d’une quarantaine initialement– ou la flexibilisation du droit du travail.

Le parti libertarien de Javier Milei, la Libertad Avanza, est minoritaire au Parlement –sept sièges seulement sur 72 au Sénat et troisième force à la Chambre avec 38 députés. Javier Milei s’était félicité d’avoir réalisé « le plus grand ajustement fiscal non seulement de l’histoire de l’Argentine, mais aussi de l’histoire de l’humanité ». Son gouvernement a appliqué d’emblée un programme drastique d’austérité budgétaire tous azimuts, dans un objectif de « déficit budgétaire zéro » à fin 2024, et ainsi de dompter l’inflation chronique, laquelle est tombée à… 4 % sur un mois, en mai. Le PIB a subi une récession de 5.1 % au premier trimestre en glissement annuel, Javier Milei ayant prévenu que supprimer les gaspillages et dépenses inutiles de l’Etat, avec fermeture d’agences publiques fantômes et d’emplois publics fictifs, surnommés « les gnocchis », aurait un impact négatif dans un premier temps sur la conjoncture.

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2 commentaires

Blazin 29 juin 2024 - 8:03

Merci de décrire une situation proche de la vérité.
La plupart des articles sur l’argentine ridiculisent le pays et son président.
La situation économique est certes très, très difficile…l’état du pays et de sa population sont délabrés…mais seule une politique choc peut améliorer les choses sinon les corriger complètement.
Impossible de dire si Milei y parviendra, mais les argentins continuent de le soutenir en dépit des difficultés qu’ils vivent quotidiennement.
Je vis partiellement en Argentine.

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Philippe 30 juin 2024 - 12:22

Vite un Javier milei pour la France pour nettoyer les écuries d’augias

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