L’Argentine est sortie d’une récession brutale au troisième trimestre, augmentant les chances que le président Javier Milei se rende aux élections de mi-mandat de l’année prochaine avec une croissance en hausse et une inflation complètement jugulée. Cette dernière a déjà été ramenée, depuis son arrivée au pouvoir il y a exactement un an, de 45 % par mois à 2%, et pourrait être nulle dans deux ou trois mois.
Le PIB a augmenté de 3,9 % entre juillet et septembre par rapport au trimestre précédent, ce qui est supérieur aux attentes des analystes qui tablaient sur une croissance de 3,4 %. Par rapport à l’année précédente, la deuxième économie d’Amérique du Sud s’est contractée de 2,1 % au troisième trimestre, selon les données gouvernementales publiées lundi. L’estimation médiane des économistes interrogés par Bloomberg prévoyait une contraction de 2,6 %. Un rebond qui illustre la validité de la politique du président libéral radical ; il s’agissait de stopper la gabegie gigantesque des dépenses publiques, source d’inflation, de frein au dynamisme économique et de dérive des prix, en misant sur un nouveau départ. A rebours des prévisions des étatistes, qui prédisaient une catastrophe absolue avec hausse exponentielle de la pauvreté, la suppression des emplois publics fictifs, surnommés « gnocchis » et allocations indues aura donc provoqué un repli de l’activité pendant seulement neuf mois. Le FMI s’attend d’ailleurs à une croissance de 5% l’an prochain, certaines banques d’affaires prédisant même 8 %. Les dépenses d’investissement privées, les dépenses de consommation et les exportations ont stimulé la croissance au cours du trimestre. Au-delà de la croissance du troisième trimestre, les salaires ont dépassé l’inflation depuis avril, la croissance de l’emploi reprend lentement et les estimations indépendantes indiquent que la pauvreté diminue progressivement.
3 commentaires
C’est la gauche française doit faire la gueule! Que vont ils inventer pour tordre la réalité ?
si on pouvait avoir un programme comme ça !pas de pau on a bayrou !😕
Je ne suis pas certain que le PIB en tant que tel soit un « bon » indicateur…
Le libéralisme économique est de laisser les gens libre de choisir de leur dépense..
Ce que le capitalisme de connivence ne fait certainement pas..
Qu’une économie libre soit plus prospère semble heureux…mais la prospérité globale n’est pas un but en soi louable….
la décroissance IMPOSÉE est aussi inacceptable que la croissance IMPOSÉE…
tout comme ce qui n e va pas avec 35 heures imposées par semaine est…imposé..pas 35…
On vous force à acheter ce que vous ne souhaitez pas…
aussi simple que ça..
la différence profonde est qui porte la responsabilité de l’échec..
je ne sais pas déterminer OBJECTIVEMENT l’intérêt de quelqu’un d’autre…
j’ai souvent entendu citer une experience supposé prouver qu’une partie de la population est « stupide » ou court termiste ..
on dit à une enfant…si tu manges ce bonbon maintenant tu as juste ce bonbon ..
si tu attends un peu tu en auras deux…
une partie des enfants mangent le bonon et des gens supposés intelligents disent vous voyez bien!!!
sauf que…
pourquoi ne voit on pas l’enfant comme juste un tien vaut deux tu l’auras…
les personnes prennent comme une évidence que l’expérimentateur tiendra ses promesses!!
non jouir de la vie maintenant jusqu’à en mourir est AUSSI un choix rationnel…juste une option…
pardon….
mais ne défendez pas le libéralisme par une forme de materialisme…
Le PIB…non…