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Encore une réunion des BRICS qui risque de faire…pschitt

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Le président Vladimir Poutine a accueilli à Kazan, dans le sud de son pays, le plus grand rassemblement de dirigeants étrangers depuis l’invasion de l’Ukraine à l’occasion du sommet des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Russie, Chine) censé montrer aux États-Unis et à leurs alliés qu’il n’est pas un paria.

Les dirigeants de 32 pays, ainsi que des hauts responsables d’organisations régionales et le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, participeront au sommet de trois jours, dont le président chinois Xi Jinping, le Premier ministre indien Narendra Modi, le président sud-africain Cyril Ramaphosa (le président Lula est forfait après un accident domestique), ainsi que ceux des nouveaux membres, l’Iran, l’Égypte, les Émirats arabes unis et l’Éthiopie, le prince saoudien ayant, lui, fait faux bond. Le maitre du Kremlin doit aussi rencontrer le président turc Recep Tayyip Erdogan, par ailleurs membre de l’OTAN avec qui le Kremlin estime pourtant être quasiment en guerre.

Ce club élargi de pays émergents contestant la domination occidentale est souvent cité en exemple d’élément de reconfiguration de l’ordre géopolitique mondial, centré prétendument sur le concept de Sud Global, dont le seul défaut est de n’avoir pas vraiment d’existence. Il est en effet, au-delà des postures anti-occidentales et communiqués flamboyants, zébrés de rivalités et animosités, pour un ensemble hétéroclite sur le plan civilisationnel : aux côtés d’un pays d’Amérique latine, de l’Égypte, référence du monde arabe, et de l’Arabie saoudite, gardien des lieux saints, on liste l’Iran, perse et chiite, la Russie, slave et orthodoxe, l’Éthiopie, mi musulmane mi chrétienne engluée dans une guerre civile, l’Inde, saisie par le nationalisme hindou et la Chine, encore un autre monde. Certains de ces pays sont ennemis des Etats-Unis, d’autres pas du tout, mais tous y ont des intérêts économiques importants,

En outre, les projets de plus grande utilisation des monnaies nationales dans les échanges bilatéraux ont fait pschitt, hormis quelques transactions tonitruantes s’apparentant en fait à du troc déguisé, pour une raison simple : aucune d’entre elle ne parvient à s’imposer comme monnaie de réserve internationale, statut qui impose des décennies de confiance des investisseurs de tout ordre, une convertibilité totale, l’absence de tout défaut de paiement depuis très longtemps et des balances commerciales déficitaires pour permettre des accumulations de balances chez des partenaires,

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1 commenter

CLEMENT 23 octobre 2024 - 11:09 am

On peut s’en réjouir ou s’en inquiéter mais nier la dynamique à l’oeuvre relève de la méthode Coué…

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