Un homme politique peut-il décider froidement que tous les jeunes Français iront désormais à l’école primaire jusqu’à l’âge de 17 ans ? Qu’il n’y aura donc plus en France de véritable enseignement secondaire ? Avec comme conséquence que les études supérieures et la recherche scientifique seront grevées d’un handicap irréparable ? Peut-il prendre seul, sans débat public, une décision aussi absurde, aussi manifestement contraire à l’intérêt général ? Tout citoyen sensé répondra par la négative. Et pourtant, c’est ce que vient de faire M. Jean-Michel Blanquer en mettant en œuvre une catastrophique réforme du concours donnant accès à l’enseignement des collèges et lycées, le CAPES (« Certificat d’aptitude au professorat de l’enseignement du second degré »).
Le nouveau CAPES
Depuis sa création, ce concours était une agrégation-bis. Il était certes d’un niveau moins élevé, mais il poursuivait le même but : recruter des professeurs compétents dans leurs disciplines, capables d’enseigner valablement aux collégiens et lycéens les rudiments des lettres et les sciences. L’arrêté ministériel du 25 janvier 2021 le transforme dès l’an prochain en une épreuve de pédagogie et de conformité idéologique. En effet, il ne comportera plus que des épreuves dites « professionnelles ». Toute vérification des savoirs académiques disparaît, sauf dans une des épreuves de l’écrit à faible coefficient. Le poids de l’écrit avait déjà été réduit, depuis quelques années, à un tiers de la note. Seul compte désormais l’oral, qui ne vérifie que les savoir-faire pédagogiques et comporte, innovation notable, une épreuve commune à toutes les disciplines : un « entretien avec le jury » portant sur l’aptitude du candidat à « se projeter dans le métier de professeur au sein du service public de l’éducation » et vérifiant son « attachement aux valeurs de la République ». Pour la première fois dans l’histoire de ce type de concours, des personnels non-enseignants sont membres des jurys.
Le concours se réduit donc à une sorte d’entretien d’embauche à la tête du client. Le principe selon lequel les concours de la fonction publique doivent être strictement neutres est bafoué puisque, si l’on peut évaluer objectivement des connaissances scientifiques, notamment par des épreuves écrites anonymes, on ne peut vérifier l’aptitude à des pratiques que par une appréciation subjective dont on peut craindre, quand on connaît le milieu, qu’elle ne soit idéologiquement orientée. Quand il y a des entretiens dans les concours d’admission des écoles de commerce, la subjectivité est également à l’œuvre, mais il y a en France une trentaine d’écoles de commerce ; si l’on déplaît à l’une, on plaira à l’autre. Ici, il faut plaire à un employeur unique, qui déclare qu’il privilégiera désormais les savoir-faire au détriment des savoirs.
Ce choix est un non-sens pour l’enseignement secondaire. Certes, aucun enseignant ne peut se contenter de savoir, il doit aussi savoir transmettre. Mais mettre les techniques de transmission au premier plan n’a de pertinence qu’à l’école primaire. Là, en effet, les savoirs à acquérir sont, par définition, élémentaires. Et l’on a affaire à des enfants qu’il faut faire progresser de l’intelligence concrète à l’intelligence abstraite. Cela se fait ordinairement par des méthodes dites « inductives » ou « actives », images, dessins, chansons, jeux, leçons de choses, promenades éducatives, etc., tous procédés que l’enseignant doit savoir pratiquer. Comme, en outre, les modes de progression varient d’un élève à un autre, il est bon que l’enseignant ait aussi quelques lumières en psychologie de l’enfant et de l’apprentissage. Tel est l’ordre de compétences dont les écoles d’instituteurs ont toujours fait leur spécialité.
La tâche du professeur du second degré est bien différente. En effet, depuis les Grecs, et ensuite sans solution de continuité jusqu’à nos jours, on a toujours su que le stade de la pensée concrète pouvait être dépassé dès l’âge de dix-douze ans. Une fois ce stade « secondaire » atteint, la science de la transmission peut et doit céder la place à la science tout court, et l’enseignement peut devenir théorique. De fait, l’histoire de l’école montre que, depuis des siècles, les professeurs du secondaire ont réussi dans leur tâche sans avoir reçu d’enseignement pédagogique spécifique. Ils étaient attentifs, bien évidemment, aux bonnes manières de faire, qu’ils reprenaient de leurs maîtres et que les nouveaux professeurs amélioraient d’année en année en acquérant de l’expérience. Mais ils visaient surtout à exceller dans leur discipline. Car ils savaient que, dès lors que l’intelligence d’un jeune est en éveil, il n’y a rien de plus et de mieux à faire pour fixer son attention et mobiliser ses capacités de travail que de lui offrir jour après jour des savoirs solides et structurés. Ils pensaient qu’ils seraient écoutés et respectés de leurs élèves si et seulement si ils étaient compétents dans leur discipline. Le bon aloi de leur savoir était toute leur pédagogie. D’ailleurs si la pédagogie, entendue comme compétence séparée à laquelle on doit être formé par un entraînement spécial, avait été indispensable dans l’enseignement secondaire, comment y aurait-il eu, dans le passé de l’Europe, lorsque cette discipline n’était pas enseignée pour elle-même, tant d’élèves parfaitement instruits devenant, au sortir des facultés des Arts, des collèges ou des lycées, les excellents scientifiques et experts en tous domaines qui ont rendu notre civilisation possible ? Inversement, depuis qu’en France la pédagogie est explicitement enseignée aux futurs professeurs, qui osera prétendre que le niveau des collèges et lycées s’est élevé ? Il est clair que ce n’est pas le cas, les classements scolaires internationaux nous en donnent chaque année la cuisante leçon.
Par conséquent, l’idée que le cœur de la compétence des professeurs du secondaire serait la pédagogie et que celle-ci devrait donc devenir le critère principal de leur recrutement est une grave erreur intellectuelle. Comment le ministre de l’Éducation nationale peut-il la commettre ?
Les vraies raisons de la réforme
Il y est poussé, je crois, par trois (mauvaises) raisons. D’abord, c’est un fait que l’école élémentaire d’aujourd’hui ne parvient pas à donner à tous les enfants le socle de compétences qui était vérifié jadis par le certificat d’études primaires. En conséquence, puisque tous les élèves du primaire poursuivent aujourd’hui au collège et au lycée, il faut ressasser à tout moment, à ces niveaux, l’apprentissage des connaissances fondamentales — lire, écrire, compter, connaître un minimum d’histoire et de géographie. Il faut donc que les professeurs du secondaire fassent encore, une grande partie du temps, un métier d’instituteur. Ensuite, les lobbys et syndicats du primaire et des collèges ont, aujourd’hui comme toujours, un poids considérable dans l’Éducation nationale. En confiant la formation des professeurs aux pédagogues des INSPE (« Instituts nationaux supérieurs du professorat et de l’éducation »), successeurs des IUFM qui succédaient eux-mêmes aux vieilles écoles normales primaires, et en la retirant aux universités, la réforme du CAPES satisfait ces lobbys et syndicats qui pourront récupérer des budgets et des postes et imposer leur philosophie pédagogiste à tout l’enseignement scolaire. Or il faut bien voir que cette philosophie n’est pas autre chose qu’une nouvelle forme d’ignorantisme content de soi et de misologie. Qu’elle triomphe aujourd’hui doit faire se retourner dans leur tombe les Jules Ferry, les Louis Liard, les Félix Pécaut et autres pères fondateurs de l’école républicaine qui avaient conçu celle-ci comme l’école des Lumières.
Mais la fuite en avant dans le pédagogisme est d’abord et avant tout l’effet pervers du choix idéologique qui a été fait, en France, de l’école et du collège uniques (prolongés aujourd’hui jusqu’à la seconde des lycées). Dès lors, en effet, que les jeunes ne sont plus séparés selon leurs aptitudes dans des filières différentes, des élèves de tous niveaux scolaires cohabitent dans les mêmes classes (on dit que les classes sont « hétérogènes »). Ce qui a pour conséquence mécanique qu’il est impossible d’y faire cours au sens classique du terme. Qu’un professeur parle devant 30 ou 40 élèves n’a en effet de sens que si tous peuvent à peu près comprendre de la même manière et au même rythme ce qu’expose l’enseignant. Si nombre d’élèves ne le peuvent, s’ils sont rebutés par des cours abstraits, s’ils « s’ennuient », ne sont pas « motivés » et « décrochent », et si l’on veut cependant, coûte que coûte, les maintenir dans le même bocal, il ne reste plus qu’à faire autre chose qu’enseigner sérieusement. On ne tentera donc plus d’assurer des cours continus et cohérents du début à la fin de l’année et de la 6ème à la terminale. On fera des « séquences » plus ou moins disparates, dont on escompte que le nombre, la variété, le caractère ponctuel, ne demanderont pas à l’attention flottante des élèves plus qu’elle ne peut absorber. On proposera aux jeunes tout un panel d’activités supposées attrayantes, des « projets », des « travaux de groupe », des discussions, des projections d’images et de films, le maniement d’ordinateurs et de tablettes, des visites à l’extérieur. On justifiera ces non-enseignements en soutenant, contre toute vraisemblance et malgré les avertissements des vrais pédagogues (il en existe), la lubie que les élèves pourraient « apprendre par eux-mêmes » les savoirs. Qu’ils pourraient redécouvrir à tâtons, et en s’amusant, les théorèmes des mathématiques, les lois de la physique, de la chimie ou de la biologie, l’histoire, la géographie, les langues, les déclinaisons latines… Il faudra également veiller à maintenir la bonne entente au sein de ces groupes qui ne sont plus soudés par le fait de suivre un cursus intellectuel exigeant. Gérer au mieux ce qu’on appelle la « vie scolaire » devient dès lors une nouvelle fonction importante de l’enseignant. Il doit s’intéresser de près à la psychologie et à la sociologie des élèves et bien connaître l’encadrement institutionnel, l’organisation administrative des établissements et du Ministère, les instances diverses auxquelles il peut faire appel en cas de problème.
Ainsi, ce que l’Éducation nationale souhaite désormais que ses enseignants possèdent n’est plus la connaissance confirmée d’une discipline académique, mais, comme le dit l’arrêté ministériel, l’aptitude à bien pratiquer le « métier de professeur au sein du service public de l’éducation », entendez le métier de professeur tel qu’il est devenu dans l’école massifiée. Les candidats au professorat devront consacrer deux années entières à acquérir ce know how au sein des nouveaux « INSPE ». Ils y suivront des cours de pédagogie, de didactique, de psychologie, de sociologie, et sans doute aussi de « valeurs de la république » puisque cette matière est désormais au programme (je serais curieux de connaître le contenu de ces enseignements portant sur un concept récemment inventé et qui n’a pratiquement aucun sens philosophique ni historique). Last but not least, les étudiants devront faire de nombreux stages dans les établissements scolaires. Il est clair qu’ils ne pourront suivre un tel cursus qu’en abandonnant très tôt les études académiques. Le ministre souhaite même que, pour susciter des vocations précoces d’enseignants, on engage des étudiants sur cette voie pratique immédiatement après le baccalauréat, en les payant et en leur faisant faire des stages dans les établissements auprès de tuteurs. Sans donc leur laisser le temps de faire les études supérieures sérieuses que ces jeunes pourraient et devraient faire à cet âge où l’on ne sait encore à peu près rien. Il est vrai qu’il importe assez peu qu’on ne leur enseigne rien sérieusement, puisque eux-mêmes ne devront pas vraiment enseigner. Mais on escompte qu’ainsi préparés, les futurs titulaires du CAPES sauront gérer passablement les classes hétérogènes dans le cadre d’une école aux ambitions intellectuelles toujours plus modestes. Comme on suppute, cependant, que de nombreux candidats n’approuveront pas intimement le genre nouveau de métier, bien éloigné de leurs aspirations initiales, qu’on leur propose, il convient de vérifier, avant qu’ils entrent dans le système où ils auront un emploi à vie, leur bonne volonté idéologique. D’où l’épreuve d’« entretien ».
11 commentaires
Tous les jeunes français à l’école primaire jusqu’à 17 ans ?
vous n’avez rien compris il y a un objectif, il faut que tous les migrants des pays sous-développés se sentent chez eux en France. Dans la vie quotidienne et à l’école. C’est la seule solution pour mettre la France à leur niveau. Seul une petite élite publique doit le savoir pour compter les billets au fond de leurs poches pour les transférer vers des prairies plus vertes pour leur vieux jours comme cela se pratique dans la majorité des pays sous-développé. Le peu savoir est un avantage sans limites pour une petite élite qui peut user de ses avantages mal acquis le restant de leurs jours.
Tous les jeunes français à l’école primaire jusqu’à 17 ans ?
Le personnage Blanquer est absolument effrayant. J’ai l’impression d’avoir affaire à un robot. Et, Philippe Némo, ne croyez pas que l’agrégation ne soit pas menacée par cette entreprise de destruction systématique. Paradoxe d’un ministre qu’on a présenté au début comme le garant d’un retour au bon sens dans l’éducation nationale et qui s’avère être le zélé promoteur d’une sorte de « cancel culture » (désolé pour l’anglicisme) dans l’éducation nationale.
Tous les jeunes français à l’école primaire jusqu’à 17 ans ?
C’est une blague ??? Ce que je viens de lire est tellement aberrant que, sans offense, je dois me pincer pour le croire. Comme chacun je croyais que Blanquer, encensé par les modérés, allait remettre un peu de bon sens dans le système… Pauvre France !
Tous les jeunes français à l’école primaire jusqu’à 17 ans ?
Ce néfaste personnage doit être chassé du poste qu’il occupe et ce, sans rémission ! Comment peut-on accepter que le sommet de l’état français comporte autant de malfaisants et déséquilibrés ?
Tous les jeunes français à l’école primaire jusqu’à 17 ans ?
Désolé, vraiment désolé, mais ce n’était pas mieux avant. On peut considérer que l’ancien système a été un échec absolu, incapable de faire aimer l’école, et donc aimer le travail. Cela fait de très nombreuses années (depuis la guerre, en fait) que l’on a renoncé à embaucher des professeurs capables d’éduquer. On préfère dire que nos écoliers sont nuls et qu’il n’y a parmi eux que des immigrés. Blanquer essaie de réagir malgré un corps professoral extrêmement syndiqué.
Tous les jeunes français à l’école primaire jusqu’à 17 ans ?
Bonjour,
Je crains hélas que les carottes soient cuites. La situation est désespérée, au sens littéral du terme, il n’y a plus d’espoir, désespérée et cette dernière involution ne viendra rien y changer.
Il y a 2 ans encore notre ministre de l’éducation s’enorgueillissait de voir la France élevée au troisième rang dans le classement de Shanghai des meilleures universités mondiales, juste après les USA et la GB. Ce n’est certes pas faux, encore faut il regarder de quoi est faite cette troisième place.
Ce classement donc. Dans le Top50 on trouve 30 universités US, 7 universités britanniques et 3 françaises occupant les 14ème, 36ème et 39ème places.
Désirez vous une instruction compétitive pour votre progéniture ?
Fuyez l’EN.
Pensez vous que le privé, sous contrat ou pas, vous l’apportera ?
Là aussi vous n’y trouverez pas de professeurs, il n’en est plus formé.
Faites leur apprendre l’Anglais en maternelle et direction les US ou la GB.
Et bonne chance.
Tous les jeunes français à l’école primaire jusqu’à 17 ans ?
La Belgique a introduit une mesure semblable il y a plus de trente ans, pour faire mentir les statistiques du chômage. L’obligation scolaire est passée de 16 à 18 ans. Ainsi, 80 % des écoles ont du brusquement dû occuper les élèves pendant deux années de plus et ont fait du « remplissage ». Trente ans plus tard les choses n’ont guère changé. Les jeunes de cet âge-là sont beaucoup moins dociles qu’en apprentissage, surtout s’ils restent sur les bancs d’école par obligation plutôt que par intérêt. C’est un manière dans beaucoup d’écoles de gâcher la scolarité de ceux qui veulent vraiment poursuivre des études.
Tous les jeunes français à l’école primaire jusqu’à 17 ans ?
Avant, l’éducation nationale voulait surtout former des « intellectuels », les métiers manuels ou techniques étant par principe déconsidérés par les gouvernements successifs et par le corps enseignant (qui méprisait les « paisants » comme ils les appelaient. Il faut dire que la plupart des instituteurs entre le XIX et milieu du XXème siècle étaient issus de la paysannerie à laquelle ils ne voulaient plus être assimilés). Le côté aberrant et contraire à la réalité de la société n’est plus à démonter et son échec cuisant en est la preuve. Sans compter que, malgré cela, le Français moyen n’a pourtant pas une grande culture! Alors, à quoi bon?Par contre, en Allemagne où j’ai enseigné pendant des années, l’enseignement technique est aussi valorisé que les autres. Moralité, l’Allemagne s’en sort beaucoup mieux et on ne se retrouve pas avec une kyrielle de jeunes complètement décalés et qui ne savent pas quoi faire de leurs études.
Quant à l’idéologie dispensée avec ardeur par le corps enseignant de la République, ceci n’est pas nouveau, c’est même l’une des constantes de son enseignement…
Je suis d’accord avec l’un de vos lecteurs. L’Etat a tellement abaissé le niveau scolaire qu’on touche désormais le fond, et la raison en est effectivement qu’on veut mettre la société française à la hauteur (si l’on peut dire) et à la portée des immigrés. Ainsi, dans pratiquement tous les secteurs, l’immigration est en train de casser notre société et sa culture, au lieu que ce soit les immigrés qui fassent l’effort de s’adapter. J’ai vécu dans cinq pays différents et me suis, à chaque fois adapté à leur langue et à leur culture. Et j’estime qu’il DOIT en être ainsi pour toute personne entrant dans un pays qui n’est pas le sien.
L’immigration débridée en Europe et la façon dont certains pays d’Europe traite leur propre population et leur culture ancestrale ne peut pas bien se terminer. Il y a fort à craindre que tout cela finisse soit par une guerre civile soit par l’anéantissement de notre société. Mais, n’est-ce pas ce que souhaitent ardemment certains hommes politiques et leurs suiveurs ainsi que certains groupuscules ? Et on voudrait qu’on s’en satisfasse?! C’est tout simplement écœurant et TOTALEMENT injustifié.
Tous les jeunes français à l’école primaire jusqu’à 17 ans ?
Le primaire est fait pour apprendre à lire, écrire, compter, parler français.
Intégrer les jeunes dans la culture française via son histoire, sa géographie, les « valeurs » occidentales.
On pourrait ajouter apprendre et surtout comprendre 2 autres langues: l’anglais pour se débrouiller partout et une langue de cœur propre à chaque famille.
Quitte à réintroduire les coups de règle sur les doigts ne serait ce que symboliquement.
Tous les jeunes français à l’école primaire jusqu’à 17 ans ?
Juste pour dire que les émigrés ne pouvant pas être tous au niveau des autochtones, plutôt que de créer des cours spécifiques pour les mettre au niveau, le ministre fait baisser le niveau à tout le monde et ainsi c’est « l’égalité » (bien entendu dans la bêtise).
Tous les jeunes français à l’école primaire jusqu’à 17 ans ?
Au fond on dirait qu’il s’agit de fabriquer des générations de crétins dans le but qu’ils soient aisément manipulables par n’importe quel régime politique.