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Taxes : Le travail a bon dos !

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Cerné par le ressentiment de près de 80% des Français qui ne croient pas un mot de l’argument de la transition écologique, le Président et ses principaux porte-mensonges viennent brusquement de changer leur fusil d’épaule. Ils expliquent ainsi à qui veut les entendre que, si le pouvoir pousse le curseur de l’impôt sur les carburants, c’est qu’il entend privilégier le travail dont il refuse d’augmenter les charges.

On répondra d’abord au Président qu’il y a un moyen très sûr et parfaitement économique de ne pas avoir à majorer les taxes, c’est de contenir et si possible de réduire la dépense publique, ce que manifestement on n’apprend pas à faire à l’Inspection des Finances.

On instruira ensuite le Président de ce que la plupart de ceux qui roulent en voiture ou en véhicule utilitaire du lundi matin au vendredi ou parfois au samedi soir, se rendent à leur travail, en reviennent ou encore y pourvoient tout au long de la journée, sans trouver devant leur porte la station de métro, celle de tramway ou l’arrêt de bus dont le réseau foisonnant et ultra-subventionné est réservé aux plus grandes agglomérations. On lui rappellera aussi que l’immense majorité des routiers qui sillonnent quotidiennement les routes de France ne le font pas pour se rendre en week-end à Honfleur. Enfin ce n’est pas parce que l’on travaille que l’on n’a pas besoin de chauffage en hiver, lequel consomme beaucoup d’énergies fossiles telles que le gaz ou le fioul, sur lesquels la fiscalité s’abat aussi sûrement que la foudre de Jupiter (et tout le monde sait que la fée électricité indispensable à tous n’est pas moins taxée !).

Alors, Monsieur le Président, si contre toute raison vous n’entendez pas les changer, assumez au moins crânement les mauvais choix qui sont les vôtres, qui sont inutilement discriminants et qui vous valent la juste réprobation des Français. Mais de grâce, revenez sur terre, délaissez quelques instants vos convois officiels, renseignez-vous donc auprès de « ces gars qui fument des clopes et qui roulent au diesel  » selon la formule si raffinée du porte-parole de votre Gouvernement. Et surtout, cessez de brandir indignement le travail pour pénaliser injustement tout autant les retraités qui ne travaillent plus que les actifs contraints de se déplacer constamment par leurs propres moyens et qui, à quelque six cents kilomètres du Grand Paris, n’arrivent toujours pas à prendre le métro sur la grande place de Mende.

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4 commentaires

lepeltier emmanuel 20 novembre 2018 - 12:31

quid de la réduction des dépenses publiques ?
un seul mot dans la bouche de Macron : augmenter les taxes ! plus de 13 taxes ont été crées en France depuis 18 mois … mais aucune mesure pour réduire les dépenses publiques … et pourtant il y a réellement des économies à réaliser dans tous les domaines , sans toucher aux dépenses des ministères régaliens .
Par exemple : 3 200 personnes à Météo France … la RATP qui a des privilèges supérieurs à ceux de la SNCF, des centaines d'ONG et des milliers d'associations qui obtiennent des subventions de l'Etat, des milliers de fonctionnaires à Bercy qui regardent la télé aux heures de travail (balladez vous dans les couloirs de Bercy … ), des services qui travaillent encore 32 heures par semaine, des députés et sénateurs avec des primes indécentes , etc …
Il suffirait de suivre les consignes de la Cour des Comptes pour gagner 50 milliards d'euros !!!
alors pourquoi ne vouloir que taxer et non pas réduire des dépenses ???

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Laurent46 20 novembre 2018 - 8:17

Solution !
Autre solution, réduire le train de vie de l'Etat, des parlementaires et de la politique en général ainsi que celui des collectivités locales qui dépenses aussi sans compter. Enfin remettre les fonctionnaires au boulot surtout dans les grandes collectivités locales et l'Etat, réduire leur nombre comme celui des politiques, réduire les rentes à vie des politiques et hauts fonctionnaires et mettre tout le monde y compris les parlementaires, Ministres et Président aux régimes sociaux et de retraite des salariés.Il ne faut pas oublier non plus l'arrêt total du financement public des partis politiques, syndicats, associations et fondations diverses, mettre de l'ordre dans les financement et l'activité sociales. La visibilité sera alors bien meilleure et si nécessaire on peut alors demander des effort à la population, mais hélas, le système actuel ne va pas dans le bon sens qui lui reste difficile à trouver pour une certaine mafia, celle qui profite grassement du système qui représente beaucoup plus du tiers de la population.

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la Mouchette 20 novembre 2018 - 4:03

Une analyse sur le train de vie de l'état parfaitement justifiée .nous allons emprunter 80 milliards pour finir l'année ,depuis 1974 nous empruntons ,alors la solution finale pour mettre tout ces politiques devant leurs inconsiences avérés : c'est le grand reset ! car le jour de la grande remise à zero viendra à coup sur ,puisque aucun pays à ce jour ne peux rembourser leurs dettes ,la plus grosse crise économique et financière de l'histoire de l'humanité se rapproche à ce jour tout semble sous controle ,mais en réalité,le feu continue de couver,et la moindre explosion (trump turquie ITALIE espagne chine)peu déclencher l'incendie mondial ,alors le bouleversement atteindra une ampleur que la plupart des français ne peuvent meme pas imaginer,et pour la plupart de sera un cauchemar pur et simple .

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Glegrand 17 février 2019 - 7:47

Tout le monde s'accorde à penser -et à dire- qu'il faut baisser les dépenses publiques. Les commentaires précédents illustrent parfaitement cette nécessité. Pourquoi les politiques ne s'attellent-t-ils pas à ce chantier ? C'est un mystère.
L'actuel Président, en serrant les cordons de la bourse pour les collectivités décentralisées semblait pourtant bien parti dans ce sens. Après près de deux années de mandat, il n'en est rien. Tant il est vrai qu'il est tellement plus facile de faire pousser des impôts plutôt que de diminuer les dépenses….
Il serait pourtant simple -et efficace- de donner à la Cour des Comptes, un pouvoir de coercition afin de diminuer la gabegie qu'elle dénonce, en vain, année après année.
Il serait également simple d'établir un pourcentage maximal de dépenses publiques pour notre pays (par exemple, en prenant la moyenne de ce pourcentage, pour les pays européens les plus avancés). Il est en effet stupéfiant de constater qu'alors que nous sommes les champions toutes catégories de l'impôt, on continue à trouver des politiques -au gouvernement comme dans l'opposition- qui veulent encore augmenter les taxes et impôts…
Nous vivons sur un volcan qui dort, parce que les taux d'intérêt sont bas et que les prêteurs internationaux savent que le consentement à l'impôt est fort en France. La fumée du volcan se fait beaucoup plus épaisse, parce que ce consentement est désormais remis en question. A quand les tremblements convulsifs et l'explosion du service de la dette ?…

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