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Politiques climatiques : menaces contre nos libertés

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Les politiques climatiques, en fixant des objectifs techniquement irréalisables, favorisent une dégradation de nos performances économiques, tout cela pour un impact climatique proche de zéro. Mais elles constituent également une grave menace contre nos libertés.

Libertés individuelles

 Au nom de la sauvegarde du climat, les mesures liberticides se multiplient dans le monde occidental. En voici quelques exemples hélas non exhaustifs.

Plusieurs pays, dont la France, l’Allemagne et la Grande-Bretagne, ont adopté des lois qui interdisent le chauffage au gaz dans les constructions neuves à partir de 2025, principalement au profit des pompes à chaleur, malgré un rapport coût-avantages médiocre de cette obligation. D’autres obligations environnementales coûteuses ont été instaurées : en France par exemple, les obstacles législatifs à la location et la vente de logements jugés insuffisamment isolés (qu’ils se situent dans le Grand Est ou en Provence, comble de l’absurdité) provoquent une catastrophe sur le marché locatif.

Des banques privées, soucieuses de paraître vertueuses, proposent à leurs clients, de façon facultative, des cartes bancaires avec « plafond d’émissions intégré ». Déjà, des politiciens voudraient rendre ce type de moyens de paiement obligatoires, voire instaurer de véritables « passeport carbone », pour l’instant sans succès. Des « experts » veulent limiter nos voyages en avion, nos déplacements en automobile, notre consommation de viande, etc. Ces idées paraissaient loufoques il y a dix ans. Certaines sont devenues des menaces politiques tangibles.

D’une façon générale, un courant de pensée affirmant que « l’État d’urgence climatique exige des limitations des libertés » prend de l’ampleur et trouve de nombreux relais dans les partis politiques, notamment de la gauche française. Le choix des mots est ici essentiel : s’il y a urgence, le peuple doit accepter les restrictions adoptées au nom de cette urgence. Et il faudra faire taire ceux qui osent rappeler qu’aucun indicateur mondial lié au climat (production agricole, coût des désastres, etc.) ne démontre l’existence d’une crise, au point que l’an dernier, un député a proposé une loi (non adoptée) visant à empêcher l’expression de climato-scepticisme dans les médias.

Liberté d’entreprendre

Les Néerlandais et les Irlandais ont découvert avec sidération qu’au nom du climat et avec la bénédiction de l’UE, leurs gouvernements pouvaient introduire des législations amenant certaines entreprises, en l’occurrence des élevages bovins, à la liquidation forcée, à cause de leur empreinte carbone supposée. Ces initiatives ont suscité un retour de bâton politique fort, mais n’en constituent pas moins à grande échelle le premier exemple d’interdiction d’entreprendre édictée par des gouvernements sous prétexte d’écologie. Cela ouvre la voie à la création, directe ou par voie détournée, de « permis d’entreprendre » arbitraires. L’agenda européen « de la ferme à la fourchette » prévoit explicitement de contraindre les entreprises agricoles jugées trop émettrices à disparaître, et de changer nos habitudes alimentaires en conséquence.

L’agriculture n’est pas le seul domaine touché. Les règles européennes prévoient de lourdes pénalités contre les constructeurs qui ne vendraient pas assez de véhicules propres, selon des limites normatives irréalistes. Seul problème, les consommateurs sont réticents à adopter en masse ces véhicules chers et posant de gros problèmes pratiques. Par conséquent, des amendes record de plus de 7 Mds€ risquent d’être infligées aux constructeurs en 2025, qui seront punis d’avoir vendu aux clients les voitures que ces derniers leur demandent !

Bien d’autres secteurs encore, comme le transport aérien, sont affectés par ce nihilisme éco inspiré.

La « finance durable » pour étrangler l’entreprise

Le vecteur le plus puissant de cet éco-nihilisme sera incontestablement la répression financière de toutes les entreprises.

La directive CSRD impose déjà de compléter les publications financières destinées aux actionnaires par des « rapports de développement durable » littéralement impossibles à établir dans les petites entreprises. Ils pourront servir de base à des ONG pour attaquer des entreprises qu’elles auront prises en grippe, à des États pour interdire certains groupes d’accès aux marchés publics, dans un premier temps.

La seconde étape est en préparation : le système bancaire est en train d’élaborer un cadre législatif européen qui rendra difficile l’accès aux marchés financiers pour les entreprises dont les rapports CSRD seraient jugés insuffisants. La banque de France, sous l’égide de la BCE, travaille d’ores et déjà sur l’inclusion de critères « durables » dans la notation du risque représenté par les entreprises. Les taux de crédit augmenteront pour celles qui seront le moins bien notées, quand bien même elles seraient bien gérées.

Quant aux institutions de financement internationales (BM, BERD, etc.), elles ont déjà considérablement réduit, voire supprimé, tout financement des centrales charbon ou gaz vers les pays émergents les plus pauvres, lesquels ont pourtant un besoin crucial de produire plus d’énergie fiable et bon marché pour sortir leurs populations de la pauvreté. De nombreuses banques privées, craignant que de tels financements assombrissent leur bilan CSRD (ou l’équivalent américain ISSB), ont également décidé de les supprimer. Inutile de préciser que leurs concurrentes chinoises, indiennes, ou russes, se frottent les mains.

 La dictature de la sobriété

 Le communisme prétendait mener à l’abondance mais conduisait à la frugalité par ineptie économique. L’écologisme ne se donne même pas la peine de promettre des lendemains qui chantent et prétend nous soumettre à son ascétisme au nom de la planète.

Introduire dans la vie de tous une obligation constante de sobriété environnementale par voie coercitive ne rendra désirables ni la vie ni l’entreprise. Qui voudra vivre, inventer et risquer d’entreprendre dans un pays qui ne nous promet que tracasseries et soupçons d’écocide, sans perspective d’échapper à une vie personnelle rationnée par l’empreinte carbone érigée en instrument de répression sociale ?

Et quels moyens les pouvoirs convertis à l’écologisme religieux utiliseront-ils contre les populations lorsque leur inévitable mécontentement face à une société du manque s’exprimera massivement ?

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22 commentaires

Michele Goudeau 29 août 2024 - 7:36 am

L’ennemi est à l’intérieur et ils voudraient qu’on fasse des enfants ?

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Trasymsarl 29 août 2024 - 8:54 am

Les français ne veulent pas de la liberté, c’est bien trop dangereux!
Certains se croient libres parce que l’Etat leur laisse plus de miettes qu’à leur voisin, mais c’est un leurre. Penser que la masse énorme d’argent prélevée sous forme de taxes, impôts, cotisations en tout genre leur revient sous forme de services publics, c’est qu’ils n’ont pas bien regardé ni étudié les comptes ( La cour des comptes le fait et est plutôt inquiétante dans ses conclusions, mais qui en tient compte?). Quant aux services publics, quand on voit la gabegie que représente les investissements inutiles « pour sauver la planète », « décarboner » on ne sait quoi, combattre un supposé cauchemar climatique, alors que les investissements nécessaires à en améliorer la qualité ne sont jamais faits, on peut à juste titre s’inquiéter de la disparition rapide de nos libertés fondamentales.

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Laurent46 29 août 2024 - 8:54 am

Vous pouvez aller jusqu’à la liberté d’être propriétaire. Ils en ont déjà parlé et ce sera les augmentations répétées et hors normes des taxes foncières qui vont décourager ou inciter d’autres à vendre faute de moyens. Bon reste que la nouvelle génération de glandus avec leur gros vélos électriques ont un tel poil dans la main que être propriétaire ne les intéresse pas. Regardez d’ailleurs la fainéantise ambiante des propriétaires et dites moi combien de glandus nettoient le trottoir devant leur porte et même plus ils ont un portail électrique mais trop fainéants pour rentrer leurs deux ou trois voitures qui couchent 365 j/an sur les trottoirs. La majorité des Français sont devenus de gros fainéants prétentieux et cons qui attendent qu’un futur organisme public leur nettoie les fesses. Si la France est dans la situation actuelle il y a une raison certes politique, mais un ou des politiques se virent à grands coups de pompe dans leur arrière train et sans leurs grasses indemnités depuis que la « démocratie a un coût » souvenez-vous de cela car c’est depuis là que tout le public explose et les entreprises aussi mais pas dans le même sens.

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Zygomar 29 août 2024 - 7:04 pm

Le ton et le vocabulaire de ce commentaire sent la frustration, l’envie, l’aigreur et la jalousie à plein nez….

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Picot 29 août 2024 - 9:46 am

C’est bien là l’unique but cette soit disant urgence climatique qui n’existe pas : nous culpabiliser et nous supprimer nos libertés.

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Zygomar 29 août 2024 - 7:06 pm

Le ton et le vocabulaire de ce commentaire sent la frustration, l’envie, l’aigreur et la jalousie à plein nez….

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Zygomar 29 août 2024 - 7:07 pm

Ça me paraît d’être effectivement le cas…

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Moulin 29 août 2024 - 10:28 am

Bravo! Bon billet de rentrée !

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Jean-Pierre Bardinet 29 août 2024 - 10:47 am

Parler d’empreinte carbone est absurde. Le carbone est un solide, le CO2 est un gaz. Le simple bon sens imposerait donc de parler d’empreinte CO2… mais les gens se demanderaient alors pourquoi ostraciser le CO2, gaz de la Vie grâce à la photosynthèse.

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Jean-Pierre Bardinet 29 août 2024 - 10:52 am

Encore faudrait-il être sûr que nos émissions de CO2 (pas de carbone) ont une action réchauffante sur l’atmosphère. En fait, il s’avère que les politiques anti-CO2 sont inutiles et néfastes, pour deux raisons.
Première raison : Il y a essentiellement 2 types de gaz émissifs majoritaires, qui peuvent absorber les IR émis par la surface : la vapeur d’eau et le gaz carbonique. Le taux de vapeur d’eau dans l’air est, selon les latitudes et les régions, de 1 à 5%. Celui du CO2 est de 0,04%. La vapeur d’eau est donc 25 à 125 fois plus présente que le CO2. Par ailleurs, le spectre d’absorption du CO2 est réduit à 2 fenêtres étroites, ce qui n’est pas le cas de la vapeur d’eau. Donc, ce serait un miracle physique si le CO2 minoritaire sur ces deux plans, avait un effet majoritaire sur la température. Enfin, cerise sur le gâteau, la part des émissions anthropiques mondiales n’est que de 4 % environ selon le rapport scientifique AR5 du GIEC., page 471. Donc l’augmentation du taux de CO2 est à 96% environ d’origine naturelle et toutes nos folles dépenses pour réduire nos émissions ne servent à rien.
Seconde raison : Le stock de CO2 atmosphérique est de 3200 Gt. Le flux annuel des émissions anthropiques est de 34 Gt, dont 16 Gt vont contribuer à augmenter le stock de 1/200 par an, dont 1/2000 pour l’UE et 1/20 000 pour la France. Le Green Deal de la Commission européenne n’aura donc aucun effet significatif sur le stock de CO2. Conclusion: Réduire nos émissions de CO2, ce qui va détruire l’économie de l’Europe et réduire le pouvoir d’achat des ménages, est une idéologie idiote, anti-scientifique, que nous ne devons certainement plus suivre.

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Jean-Pierre Bardinet 29 août 2024 - 10:59 am

Le GIEC nous affirme, sans aucune preuve, que nos émissions de CO2 réchauffent l’amosphère et donc que c’est le CO2 qui pilote les variations de température. Or de simples observations montrent que ce sont les variations de température qui pilotent celle du CO2.
En 2023, le taux de croissance du CO2 était de 86 % de plus que l’année précédente alors que
les émissions mondiales de CO2 issues des combustibles fossiles n’ont augmenté que de 0,6% . Que nous disent les alarmistes ? “Cela implique un affaiblissement sans précédent des puits terrestres et océaniques, et soulève la question de savoir où et pourquoi cette réduction s’est produite”. » Cela peut vouloir dire soit que qu’il y a eu réduction des puits de CO2, soit qu’il y a eu une augmentation forte des émissions naturelles (volcans, dégazage des océans en zone intertropicale, ….). Bien sûr les alarmistes climatiques n’ont retenu que la première hypothèse, alors que le bon sens suggère que la seconde est de loin la plus probable.

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louis 29 août 2024 - 11:22 am

on peut faire confiance a thierry breton ce grand bienfaiteur de l’humanité !

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Provost 29 août 2024 - 11:28 am

Insupportable climatisme

Forte de théories construites sur du sable
Une litanie pénible de sentencieux vocables
Comme des anathèmes nous tombe sur le rable
Une cacophonie faite de mots en « able »…
Qui sur notre climat assène ses fables
Et de noires et lancinantes prévisions nous accable.
La moindre flatulence est devenue blâmable
Et fait de son auteur un vaporeux coupable.
Des réchauffistes prédicateurs infatigables
Font de l’humanité une foule irresponsable
Arguant de résultats souvent injustifiables
Et dogmatiques psalmodient l’irréfutable.
Ils nous promettent des drames inéluctables
Sauf à nous plier à leurs vues contestables.
Pour leurs sombres prophéties inexorables
Il est des mots qu’ils ânonnent inlassables
Empreinte, vertueux, carbone , recyclable
Et roi de leur jargon l’incontournable durable.
Il faut rendre ces postures incontestables
C’est le rôle du GIEC, et Jouzel l’impayable
Muni de chiffres qui bravent l’incalculable
Prétend à surmonter l’inmodélisable.
Politiques « décidez sur du fiable »
Pas sur des injonctions réfutables !! 

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Cardonne Yves 29 août 2024 - 11:30 am

Les “éveillés “ qui dénonçaient il y a quelques années déjà les agissements sournois de nos représentants dans les instances Européennes étaient taxés de complotisme … nous y voila pourtant !

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Desroches 29 août 2024 - 12:00 pm

De plus, ces mesures sont inefficaces pour lutter contre le réchauffement climatique.
L’affaiblissement de nos entreprises et le gaspillage de notre argent manquera pour y faire face.

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Farid 29 août 2024 - 3:41 pm

Toutefois, concernant les véhicules, il est consternant de trouver dans les rues toutes ces camionnettes de 2T, dénommées SUV, pour transporter un pauvre humain de 80 kg.
Il est urgent de créer un véhicule secondaire léger, bon marché, limité à 90 km/h, rattaché à l’assurance du véhicule familial, et sans coûts fixe. Pour les trajets de tous les jours.

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jean LECLUYSE 1 septembre 2024 - 9:22 am

à défaut d’avoir du pétrole ,il parait que nous avons des idées..! celle-ci est excellente espérons que les constructeurs Français saisiront l’opportunité prochainement.

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beauchene 29 août 2024 - 4:23 pm Répondre
Moulin 30 août 2024 - 8:16 am

ET le libre échange, c’est écologique certainement !!!

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AlainD 2 septembre 2024 - 9:54 am

La dictature écologique n’est pas moins dangereuse que celle décrite(de façon prémonitoire) dans 1984. Tous les obsédés du sauvetage de la planète tels les imbéciles qui déversent de la soupe sur des tableaux ou se collent une main sur le bitume en croyant faire oeuvre utile, gens de peu d’esprit ne se rendent que la planète est capable de se sauver toute seule. Un jour ou l’autre il va falloir renverser la table, mettre à bas toutes ces élucubrations et détrôner les faussaires.

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Dudufe 2 septembre 2024 - 1:18 pm

Je ne comprend pas que que tous les organismes privés comme publics ont pu se laisser berner par de tels « baratins erronés ».

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Justine 3 septembre 2024 - 2:58 pm

D’accord sur tout sauf sur le transport aérien qu’il faudrait limiter pour une dizaine de raisons dont chacune suffirait. En voici donc une: des observations au microscope ç fond noir sur les végétaux montrent des micro-particules artificielles présentant des auto-assemblages pour certaines que l’on ne retrouve pas sur les plantes sous serres. Elles viennent donc de la pluie, donc étaient dans l’air avant…mais pas au-dessus des grandes zones désertiques non ou très peu survolées.
Le kérosène est quasi gratuit (prix coutant = 10 centimes par litre) tout est fait pour protéger l’avion; je doute que les mesures liberticides s’y attaquent alors que c’est le seul point où elles seraient utiles. Des réchauffistes d’Al Carbone incluent le transport aérien dedans, et s’ils sont écoutés pour tout le reste, pour l’avion les politiques font semblant.

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