Les élus écologistes au Conseil de Paris se sont opposés au renouvellement des conventions de la Ville avec les fédérations de pécheurs au nom de la lutte contre la souffrance animale, s’agissant d’une activité qui ne relève pas d’un moyen de subsistance.
Chacun aura son opinion sur le sujet, ce n’est pas ce qui nous importe ici. Ce qui a retenu notre attention, c’est la justification donnée par Corine Faugeron dans les pages de L’Obs (7 mars 2024) à cette opposition.
Après s’être fièrement qualifiée d’« écoféministe » (c’est-à-dire, comme le précise un autre article du même numéro de l’hebdomadaire, que l’assujettissement des femmes à l’ordre masculin et la destruction de l’environnement relèvent de la même pulsion dominatrice), la conseillère écologiste de Paris ajoute : « Depuis longtemps, nous, les écoféministes, nous élevons contre des actes de domination (…). Toutes proportions gardées (sic), la pêche de loisir non nourricière relève de cette catégorie ».
Donc, si l’on comprend bien, une personne qui pêche pour le plaisir est, « toutes proportions gardées », comparable à un homme qui assujettit une femme puisqu’il s’agit de deux dominants.
Nous ne sommes toutefois pas sûr que le fait de comparer une femme à un poisson soit de nature à rehausser la dignité de cette dernière. Sauf bien entendu si l’on se situe dans la lignée de l’« antispécisme », l’homme n’étant alors qu’un animal parmi d’autres. A lire certains écolo-gauchistes, on en vient effectivement à douter de la supériorité humaine…
6 commentaires
en fait toute peche intensive loisir ou professionnelle devrait etre interdite ceci dit qu’une écoféministe s »en préoccupe dans un style woke me laisse perplexe !😆
Il faut interdire la pêche qui est cause de souffrance animale !!! Primo , ces » blaireaux « devraient savoir que les grands pêcheurs remettent a l’eau le poisson et qu’ ils le décroche avec grand soin .Et contre la connerie qu’est ce qu’ils proposent ?
Peut-être faut-il voir dans la gaule du pêcheur l’expression de son vulgaire organe dans le seul but en brandissant ainsi sa gaule d’asservir l »éternelle et pôvre victime femelle. On voit surtout poindre un fascisme qui ne dit pas son nom.
Ce qui devient terrible c’est que la première illuminée venue, peut aujourd’hui s’exprimer dans la presse pour débiter des âneries. Il semble qu’elle ne vise que les hommes pêcheurs alors qu’aujourd’hui bon nombre de femmes -et c’est tant mieux – s’adonnent à cette activité que d’aucuns considèrent comme un sport.
Ces « ecolofeministes » ont plus de considération pour un poisson que l’on extrait de la mer que pour foeutus qu’on extrait de la mère… la logique est souvent sans pitié !
Ainsi donc, cette jeune femme, rat des villes dont elle n’est certainement jamais sortie, ignore-t-elle que la pêche au coup ou à la ligne n’est pas discriminatoire.
On ne pêche pas que les sirènes ou les poissons femelles dans rivières ou étangs, mais selon les espèces et les moments, la discrimination se fait sur la taille mesurée en cm et non sur le sexe … qu’il est bien difficile d’apprécier en particulier chez les poussins.
Comme dirait Le Jean « Faut pas causer la bouche ouverte sinon on peut gober des mouches ».