France
On ne va pas couper les cheveux en quatre ; on ne peut être qu’effaré de voir l’Assemblée nationale se disperser dans des sujets aussi anecdotiques que la « discrimination capillaire », avec un projet de loi punissant d’amendes jusqu’à 75.000 euros, voire de 3 ans de prison quiconque s’y adonnerait, voté jeudi en première lecture par 44 voix pour et 2 contre. Il s’agirait notamment d’empêcher les discriminations à l’embauche ou dans la vie courante fondés sur la forme, le volume, la couleur, ou la coupe (la stigmatisation des poivre et sel ne passera pas) des cheveux. En toute logique, la prochaine étape devrait être des quotas de chauves et de crépus dans les entreprises. Signe de l’orgie législative et normative, qui fait vivre un important complexe bureaucratique public et privé et sert les intérêts de nombre de groupes de pression, sont en vigueur en France 11.500 lois environ, en sus de 130.000 décrets, 400.000 normes et d’une dizaine de Codes de 4.000 pages chacun. Comme disait Montesquieu « les lois inutiles affaiblissent les lois nécessaires ».
Etats-Unis
L’économie américaine a progressé plus que prévu au quatrième trimestre 2023, selon les données définitives du PIB publiées jeudi par le département du Commerce. La croissance s’est établie à 3,4% en rythme annualisé contre 3,2% en première estimation. Ce dynamisme fondé sur un cadre juridique, normatif et fiscal généralement favorable aux entreprises, en sus d’une forte innovation technologique et de l’énergie bon marché des hydrocarbures de schiste, dont l’extraction est interdite en Europe, contraste avec l’atonie, précisément, des économies européennes. La croissance en Allemagne devrait ne pas dépasser 01 % cette année, après un recul de 0.3 % l’an dernier, selon les estimations récentes des instituts de conjoncture. En France, les conjoncturistes prédisent 0.7 % de croissance cette année après 0.9 % en 2023.
Ukraine
La Russie a continué jeudi à multiplier les accusations contre l’Ukraine à la suite de l’attentat du Crocus Hall, qui a fait 143 morts vendredi. Après avoir mis trois jours à admettre que l’attentat, revendiqué par la branche afghane de l’Etat islamique, avait bien été commis par des « islamistes radicaux », le Kremlin maintient qu’ils étaient manipulés par « le régime néonazi » de Kiev et qu’ils avaient reçu « d’importantes sommes d’argent » en provenance d’Ukraine pour mener leur attaque, au demeurant opérée avec quatre kalachnikov et un bidon de liquide inflammable. La Maison Blanche a qualifié les autorités russes de « marchands de bouse » diffusant une « propagande absurde ».
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