L’économie argentine a affiché en juillet une reprise plus importante que prévue par les conjoncturistes, un signal prometteur pour le président ultralibéral Javier Milei lancé depuis son arrivée au pouvoir en décembre dernier dans des réformes radicales et douloureuses pour éviter la banqueroute à son pays et juguler l’hyperinflation.
L’activité économique a augmenté de 1,7 % en juillet par rapport à juin, alors que la médiane des économistes interrogés par Bloomberg tablait sur une croissance de 0,6 %. En rythme annuel, l’activité a chuté de 1,3 %, selon les données du gouvernement publiées mercredi soir, ce qui est peu compte tenu de l’ampleur des baisses de dépenses publiques décidées au printemps, près de 30 %. Des baisses visant à une allocation légitime de l’argent des contribuables en supprimant, avec forcément un impact social et économique douloureux à court terme, les dépenses
La deuxième plus grande économie d’Amérique du Sud montre aussi d’autres signes de rebond, avec une croissance des salaires supérieure à l’inflation pendant trois mois consécutifs en avril-mai-juin et des dépenses de consommation et une industrie manufacturière en hausse ces derniers mois. L’inflation tourne autour de 4 % par mois depuis la fin du printemps, contre encore 25 % par mois en fin d’année. Pour la première fois depuis très longtemps, le budget de l’Etat est aussi en excédent. Les économistes interrogés par la banque centrale argentine estiment que le produit intérieur brut se contractera de 3,7 % en 2024, avant de connaître une croissance de 3,5 % l’année prochaine.
5 commentaires
le jour ou on aura ce genre de réforme en france c’est qu’il n’y aura deja plus la caste d’énarques qui plombe ce pays depuis des lustres !
Quand un organisme drogué (à la coke ou à la dépense publique) se désintoxique, il a toujours un peu mal au début, mais il se sent tellement mieux après!
A lire par ceux qui pariaient sur son échec, et toc.
Tout n’est qu’une question de temps. Il faut du temps pour que la drogue du socialisme se dissipe. Et nos politiciens se foutent du temps long. Et surtout, ils refuseraient une situation pire à court terme, même si cela permet à l’économie de rebondir sur le long terme.
Milei, comme la majorité du Parlement argentin ont accepté d’avoir une pauvreté qui gonfle à 52% si c’est pour une courte durée. Bravo aux argentins.
Ce qui a marché en Pologne le devait également en Argentine. Mais les socialistes n’accepteront jamais de le reconnaitre et d’en faire autant. Ils préfèrent appauvrir le peuple!