Le tarif de rachat de l’énergie éolienne constitue-t-il une « aide d’État » ? C’est la question que doit désormais trancher le Conseil d’État, après la récente décision de la…
Lucas Léger
Lucas Léger
Chargé de mission à l’IREF, Lucas Léger est diplômé des Universités de Hambourg et Rotterdam en analyse économique du droit. Il a d’abord été chargé de recherche en macroéconomie pour un {{think tank en Inde}}. Il a ensuite travaillé pour la {{Chambre de commerce européenne en Chine}}, où il était chargé des affaires financières et industrielles. Il est également co-auteur d’un ouvrage sur la mondialisation, [Mondialisation : Consommateur ou acteur ?->article2378]
Les Irlandais ont été durement touchés par la crise, mais aujourd’hui ils sont en mesure de rembourser les aides internationales qu’ils ont reçues et ils peuvent se financer sur les marchés. Le secret ? Ils ont refusé d’augmenter leur taux d’IS comme l’exigeaient les prêteurs et ils ont diminué les dépenses publiques avec une véritable austérité pour le gouvernement et les fonctionnaires.
L’IREF est invité en tant qu’expert aux Rencontres parlementaires consacrées à la croissance verte qui ont lieu le mercredi 27 novembre. C’est une excellente occasion de présenter aux députés et sénateurs qui seront présents, les travaux de l’IREF dans le domaine de l’écologie et de leur rappeler les coûts faramineux engendrés par les différentes politiques menées dans ce domaine.
Ce que l’on constate, c’est l’affichage des bons sentiments. Tous les politiques – de gauche et de droite – se donnent la main pour préserver la planète et encourager le développement durable et la croissance «verte». Toute note discordante est, bien entendu, rapidement condamnée et son auteur qualifié « d’extrémiste irrécupérable ». Le philosophe, Pascal Bruckner, compare ce comportement au «fanatisme de l’Apocalypse». On veut «sauver la Terre», mais on punit l’Homme.
Ce concept, longtemps débattu par les décideurs publics et les économistes, fait un retour en force, depuis que le gouvernement ne cesse d’envisager le revirement de la prospérité sans mener une rigoureuse « politique de rigueur » ; qui se trouve réduite au passage à la seule hausse des taxes et impôts. Les dernières inquiétudes de l’Assemblée nationale sur une chute conséquente des recettes de l’impôt pour 2013 relance la question : la France a-t-elle atteint le haut de la courbe de Laffer ?
Rentabilité, efficacité et pragmatisme sont des adjectifs que l’administration française a depuis longtemps rayés de son vocabulaire. La volonté de réduire les gaz à effet de serre est louable, sauf lorsqu’elle se bute aux réalités économiques, qui sont souvent à contre-courant des objectifs abracadabrantesques de nos gouvernements en matière d’environnement. Ce n’est pas en subventionnant des filières non rentables, en incitant à manger local et/ou biologique et en triant ses déchets que l’on sauvera la planète.
Par exemple, les subventions dans les secteurs éolien et solaire sont des aberrations permettant à de nombreuses entreprises non pas de prospérer mais de survivre. De ce point de vue, notre politique énergétique n’a aujourd’hui aucun sens, et, une fois n’est pas coutume, c’est l’Allemagne qui nous en apporte la preuve. Il nous faut maintenant arrêter de céder aux lobbys et réfléchir à des solutions de long terme et financièrement viables pour faire face aux différents défis environnementaux et énergétiques.
L’État va devoir trouver 900 millions d’euros pour garantir les engagements pris par l’AFITF – Agence de financement des infrastructures de transport de France.
Encore un scandale fiscal pour le gouvernement ?
Cette note, rédigée par Lucas Léger, chercheur à l’IREF et auteur d’un ouvrage récent sur la mondialisation, rappelle l’irréalisme et les dangers du « protectionnisme modéré » à la mode dans les médias. Non, la mondialisation ne crée pas le chômage, ne diminue pas les salaires et n’accroît pas les inégalités.
Au sein de la communauté scientifique mondiale, un tiers de savants seulement croit à un réchauffement aussi catastrophique que celui que décrit le GIEC. Au sein même du GIEC, il y a divergence d’opinions. Mais l’important n’est-il pas de diffuser le message idéologique ?
14 000 ! C’est le nombre d’éoliennes qui seraient à l’abandon aux États-Unis, notamment en Californie et à Hawaï.
« Grands noms et courants de l’économie », c’est une nouvelle rubrique du Ministère de l’économie et des finances. Intitulée « facil’éco », l’objectif est de résumer en quelques paragraphes la pensée des grands auteurs et des principaux courants.