Malgré la piètre performance du CAC en 2020, l’idée de taxer les transactions boursières au niveau européen refait surface. Le président des Hauts-de-France Xavier Bertrand l’a défendue lors de la 7ème Université des Entrepreneurs des Hauts-de-France. Compétitivité oblige, l’impôt de Bourse a été supprimé en 2008… avant que la TTF ne soit instaurée en France en 2012.
Diana Wimy
La crise sanitaire bouscule le planning des arrêts pour maintenance des réacteurs nucléaires. Les travaux retardés au printemps dernier imposent des « arrêts de tranche » qui pèsent sur la production d’électricité. Y aura-t-il des coupures de courant cet hiver ?
« Il faut savoir que le consensus d’experts est le plus grand tueur d’innovation de rupture ! »
Qu’est-ce qui a péché dans l’approche médicale de la pandémie de Covid-19 ?
C’est l’hyperspécialisation de la médecine qui est en cause. La santé est un monde archaïque où règne encore le taylorisme ! La covid-19 est un syndrome inflammatoire qui touche tout le système, pas seulement les poumons. II suffisait de taper « SRAS » sur Wikipédia pour le savoir ! Mais chaque spécialiste a continué à faire son travail comme avant. Il est urgent de renouer avec l’approche holistique de la médecine qui envisage la santé du patient dans sa totalité, et non comme une somme de ses composantes physique, physiologique et psychologique. La capacité de démultiplication des nouvelles technologies peut nous y aider si les médecins, chercheurs et ingénieurs les comprennent et les maîtrisent ensemble.
L’idée pour l’État d’émettre de la dette perpétuelle a refleuri au printemps dernier avec le spectre d’une crise économique sans précédent. De quoi s’agit-il ? Cette pratique d’Ancien Régime a connu de beaux jours au temps de Balzac sous la forme de la « rente perpétuelle ». Le débiteur – l’État – versait des intérêts au créancier à perpétuité. Le capital de cette « rente constituée » était remboursable ou rachetable – par le débiteur – mais pas exigible – par le créancier. Avec cet instrument financier, un aléa pesait sur ce dernier.
En effet, au cours du XIXème siècle l’État français cherchait, déjà, à réduire la charge de sa dette arbitrairement. Il réduisait aussi ses intérêts de manière unilatérale, en remboursant le capital à l’encontre de ce qui était initialement convenu. L’opération était pudiquement appelée « conversion de rente ». D’où la réapparition après la Première Guerre mondiale de la dette « amortissable », dont le principal, il faut le rappeler, est bel et bien remboursable. L’objectif était de redonner confiance aux créanciers de l’État. Mais au XIXème siècle, le taux d’intérêt était de 5% par an.
Pour les restaurateurs ce sera peut-être le coup de grâce. Pour le moment, à moins d’un ènième revirement de nos autorités, ils sont condamnés à laisser leur rideau baissé jusqu’au 15 janvier minimum.. Après les gilets jaunes, les manifestations contre la réforme des retraites, le confinement, le protocole sanitaire de déconfinement, les « mesures sanitaires prises en zones d’alerte maximale », le couvre-feu et le (re)confinement, les catastrophes en chaîne ont de quoi pousser au désespoir le restaurateur ou le cafetier le plus solide !
Pourquoi la France s’est-elle trouvée dépourvue de masques et gel hydroalcoolique au printemps dernier ? Un rapport remis à Santé publique France sur les « contre-mesures médicales face à une pandémie grippale » en jugeait pourtant les stocks nécessaires. Il a été publié un an avant la fin du premier confinement, le 20 mai 2019. Mais l’alerte n’était pas nouvelle ! En voici le triste florilège.
Réouverture des librairies : une valse-hésitation pénalisante pour le secteur et les lecteurs
Qui veut la fermeture des librairies ? Dans son point du 12 novembre à J + 15, le Premier Ministre a évoqué la date du 1er décembre pour de « premières mesures d’allégement » pour les petits commerces que son gouvernement a décrétés « non essentiels » lors de la mise en place du second confinement. Ce « sur la base d’un protocole sanitaire [encore] renforcé ». Les librairies pourraient être concernées afin de mettre des livres sous le sapin sans passer par Amazon.