François Bayrou a remis la réforme des retraites en chantier sans aucun tabou, « pas même l’âge de la retraite », en laissant les partenaires sociaux s’entendre dans le respect des équilibres financiers. Au risque peut-être que celui-ci se fasse en épuisant l’épargne de sécurité (20Md€) du Fonds de réserve des retraites. Il a rappelé par ailleurs avoir été un « militant » de la retraite à points que défend la CFDT. Mais un système à point n’améliorerait pas l’équilibre des retraites et resterait dépendant de notre démographie déclinante.
En 2024, 663.000 bébés ont vu le jour en France, soit 2,2% de moins que l’année précédente qui avait déjà connu une baisse de 6,6% par rapport à 2022. Cette réduction de la natalité semble structurelle et durable tant elle relève d’une évolution des mentalités et des modes de vie, avec en particulier un refus de plus en plus de femmes de procréer. Les perspectives démographiques remettent donc en cause gravement et sans doute durablement les perspectives des retraites par répartition dans lesquelles les pensions servies aux retraités proviennent chaque année des cotisations des actifs.
Certes, l’Etat prend déjà en charge une partie significative des pensions. En 2023, les cotisations des actifs en ont financé moins de deux tiers. Le dernier tiers a été pris en charge par les contribuables à raison d’une contribution légitime de l’Etat de 20 Md€ au Fonds de solidarité vieillesse (FSV), en faveur des personnes ayant une faible pension de retraite, et d’un surplus, contestable, de 110 Md€ versé principalement d’une part en compensation de divers dispositifs d’exonération de cotisations des salariés du privé et d’autre part à raison de l’insuffisance des cotisations des fonctionnaires et de divers régimes spéciaux parapublics. Mais ces charges énormes (130 Md€), qui représentent presque l’équivalent du déficit public annuel, ne pourront être supportées ni longtemps ni durablement. D’autant plus que, malgré la réforme de 2023 et ces apports conséquents de l’Etat au système de retraite, celui-ci reste déficitaire et, selon Gilbert Cette, président du Conseil d’orientation des retraites, ce déficit est appelé à s’accroitre significativement, jusqu’à 0,8% du PIB (25Md€) au-delà de 2030.
Les retraites françaises par répartition coûtent très cher pour un rapport faible. Les cotisations en sont très élevées, près de 28% du salaire brut (contre18,2% en moyenne dans l’OCDE en 2022), pour des prestations qui représentaient en moyenne 71,90% du dernier salaire en taux de remplacement net (après impôts et cotisations supportés par rapport au dernier salaire) contre un taux de remplacement de 93,20% aux Pays-Bas ou de 77,30% au Danemark.  Pourtant, les dépense publiques et privées des systèmes de retraite représentent en France près de 14% du PIB, 3,5% de plus qu’aux Pays-Bas ou au Danemark. Parce que ces deux derniers pays ont adopté très largement la capitalisation. En taux de remplacement brut, avant impôts et charges sociales, les systèmes par capitalisation danois et néerlandais permettent d’offrir aux retraités des pensions de plus de 30% supérieures à celle des Français alors que l’effort financier demandé aux cotisants et aux contribuables français est 30% supérieur à celui demandé aux leurs par les Pays-Bas et le Danemark.
Il est donc urgent de passer de la répartition à la capitalisation, d’autant plus urgent que la transition sera nécessairement progressive et ne pourra se faire que sur une période longue. Dans une étude réalisée pour l’Institut de Recherches Economiques et Fiscales (IREF), je démontre que la transition vers la capitalisation est possible sans surcoût des cotisations et avec un gain significatif à long terme. Le secret de la capitalisation, sa magie, tient au fort rendement des intérêts capitalisés dont Albert Einstein aurait dit qu’ils sont “la plus grande force dans tout l’univers ».
Si la France avait adopté la capitalisation, il aurait suffi à un salarié de cotiser deux fois moins, soit 14%, pour obtenir la même retraite qu’aujourd’hui. C’est d’ailleurs ce qui peut permettre la transition vers la capitalisation en affectant pendant quelques dizaines d’années la moitié des cotisations à de la capitalisation tout en continuant à assurer les engagements pris à l’égard de ceux qui ont cotisé jusqu’à maintenant en « répartition ». A long terme, il suffira d’une cotisation de 14 ou 15 % pour assurer aux retraités un niveau de vie décent, au lieu des 28% de cotisation actuelle. Ce sera autant de pouvoir d’achat en plus pour les salariés.
D’autres chercheurs ont proposé des solutions différentes pour passer à la capitalisation. Nicolas Marques, de l’institut Molinari, dans une étude faite avec le mouvement Croissance plus en septembre 2021, présente une solution pour « faire monter en puissance une dose de capitalisation, à l’image de ce qui a été fait pour les fonctionnaires avec l’ERAFP ou les pharmaciens » sans faire payer « deux fois » » les salariés. Dans son étude pour la Fondapol, Bertrand Martinot propose la création d’un deuxième pilier obligatoire de retraite par capitalisation avec une cotisation complémentaire qui augmenterait les cotisations pendant quelques dizaines d’années avant qu’elles puissent être réduites progressivement à un niveau inférieur au niveau actuel pour assurer aux nouvelles générations une pension inchangée par rapport à aujourd’hui. Il observe au surplus que la capitalisation aurait « des effets favorables sur la distribution des fortunes » en dotant tous les Français d’une épargne retraite.
 Au surplus, les fonds de pension gérant les retraites disposeraient d’une épargne importante susceptible d’être, pour une large partie, investie dans l’économie nationale de façon à en financer le développement tout en impliquant les cotisants indirectement dans l’économie nationale.
La capitalisation est proposée en France aux fonctionnaires et aux élus qui peuvent déduire de leurs revenus imposables leurs cotisations de retraite par capitalisation. Ils y sont d’ailleurs très attachés, au point que les quatre organisations syndicales (SNABF Solidaires, CGT, FO, CFE-CGC) de la Banque de France avaient appelé à la grève contre la réforme des retraites pour préserver leur régime par capitalisation créé il y a deux siècles par Napoléon. Il serait temps que tous les Français puissent bénéficier de ce système de retraite par capitalisation sans la mise en place duquel il ne restera peut-être aux futurs retraités du système de répartition que les yeux pour pleurer.
Lire l’article sur le site de Le Point
40 commentaires
l’argent des autres, tant qu’il ya en a…la fête continue.
Mathématique indiscutable : le système actuel ne vaut que pour une population en augmentation faible mais certaine. Les actifs en surnombre paient les retraites des anciens plus les aides aux handicapés. Quand baisse le nombre des cotisants la charge individuelle augmente et devient vite insupportable. Les partisans de notre “planète à sauver”détruisent la vieille mécanique sensée assurer leur vieux jours. C’est Justice !
Bonjour Monsieur
Je partage le fond de cet article mais je trouve que vous faites comme les syndicats dominés par le public et la plupart des journalistes dits économiques, vous assimilez les retraites à prestations définies du public avec la retraite par répartition du privé. La première représente l’essentiel du déficit et la seconde, par répartition est correctement gérée.
Les syndicat use et abuse de ce subterfuge de l’amalgame pour préserver leurs régimes.
Merci pour votre action.
Les fossoyeurs du système sont ceux qui touchent une retraite sans avoir élevé d’enfants. C’est à ce problème qu’il faut en plus s’attaquer en les excluant d’un système dont ils n’ont pas joué le jeux.
Dans un système par capitalisation vous ne toucherez pas de retraite si vous ne capitalisez pas. Et bien ce doit être pareil pour la répartition: Ceux qui n’ont pas élevé d’enfant n’ont pas contribué à l’avenir du système et n’ont donc pas droit à une retraite par répartition! La situation actuelle est une anomalie, pour ne pas dire une escroquerie. (Les cotisations ne sont que ce qui est du aux parents qui les ont élevés)
En répartition, tout actif, avec ou sans enfant, cotise pour payer la pension d’un retraité. Ca n’a rien à voir avec ses propres enfants.
Les enfants sont l’avenir de la France, la retraite c’est l’avenir des travailleurs
les enfants doivent servir de base au calcul de votre retraite
La nature a créer la sexualité pour faire des enfants
Si vous respecter la nature, celle ci vous le rendra par une bonne retraite
Donc celui (ou celle) qui a 5 enfants et qui a travaillé 10 de moins qu’un autre doit toucher une pension plus élevée ! Le retraite ne doit pas être liée aux enfentas, c’est une assurance individuelle !
Une assurance à laquelle on peut ne pas cotiser et être assuré? Il faudra m’en communiquer les coordonnées … ah mais si, la retrate par repartition!
Si ce n’est que les enfants que nous avons élevés paieront pour la retraite de ceux qui n’en
n’ont pas elevé (qui, sans le savoir, n’ont pas contribué au financement de leur future retraite).
Donc on ne pourra participer et cotiser au système de retraite qu’à partir du moment où on aura fait un enfant au moins ? Ou bien vous comptez faire payer des cotisations retraites à des personnes sans enfant qui n’auront aucun espoir d’en toucher une ?
Il faut qu’ils aient accès à la capitalisation. D’ailleurs elever des enfants est une forme de capitalisation!
Et ceux qui pour une raison valable n’ont pas d’enfant doivent être pénalisés ? Pourtant ceux qui n’ont pas d’enfant ont payé les études des vôtres au travers de leurs impôts, donc il est juste que ces enfants remboursent leur éducation.
On pourrait vous répondre, est ce normal si on a pas d’enfants, de payer des impôts pour l’éducation des enfants des autres, ou des cotisations sociales pour distribuer des allocations familiales pour les enfants des autres. Ceci étant dit, il est des personnes, qui n’ont pas fait le choix, et pour qui c’est un grand drame de ne pas avoir d’enfants, vous voulez la double peine, en fait la triple…ils n’ont pas d’enfants, et pas par choix, ils paient plus d’impôts, l’Etat leur piquera tout ce qu’ils ont construit à leur décès via des droits de successions spoliateurs…et vous voudriez en plus qu’ils n’aient pas de retraite?
s’ils ne peuvent pas avoir d’enfant , qu’ils adoptent les enfants de ceux qui n’en veulent plus en supprimant les 250.000 avortements par an;
Non seulement nous payons plus dimpot (TVA) quand nous élevons des enfants, mais ce sont les futurs impôts de nos enfants qui feront vivre le pays quand nous serons vieux, pas ceux des enfants que nous n’aurons pas eu!
la situation actuelle est une escroquerie de pétain pour ficeler les français dans le système étatique imaginé par bismark, aprés avoir supprimé la capitalisation obligatoire qui existant en france depuis 1931. des mensonges, des mensonges et encore des mensonges !!! le système par répartition est une pyramide de ponzi quelle que soit l’évolution de la natalité et surtout il supprime les intérêts capitalisés ce qui divise le rendement par 7 voire 8 !!! bravo les nazis !! (socialisme national en français, idéologie qui a guidé toute l’action de pétain).
Si j’ai bien compris, ce sont les socialistes, écolos, communistes NFP qui veulent absolument garder les réformes de Pétain. Quelle étrange façon de penser.
“ceux qui n’ont pas élevé d’enfants ne doivent pas toucher une retraite” vous y allez fort, je vous répondrais deux choses, la première, c’est que ceux qui n’ont pas élevé d’enfants paient des impôts pour financer la scolarité des enfants des autres, et des cotisations sociales pour financer les allocations familiales et les primes de rentrée des enfants des autres. La deuxième, c’est que pour un certains nombre, ce n’est pas un choix de ne pas avoir d’enfants, plutôt une quadruple peine: ils n’ont pas d’enfants, même si ils en voulaient, ils paient plus d’impôts, à leur décès, via les droits de succession, l’Etat leur piquera quasiment tout, et tout ce qu’ils ont construit disparaitra… et vous voudriez aussi qu’ils n’aient pas de retraite….Si vous avez des enfants, vous n’imaginez pas la chance que vous avez
Ma réponse s’adresse amicalement à tous:
1 – Ceux qui élèvent des enfants payent aussi des impôts et subissent les mêmes agressions fiscales que les autres, et passant plus souvent “à la caisse”, paient plus de TVA, ce qui est la source fiscale principale.
2 – Ceux qui ne peuvent pas élever d’enfant peuvent toujours en adopter et ne représentent que 2 à 3%
3 – Il n’y a que ceux qui n’ont pas élevé d’enfant qui peuvent ignorer la charge que cela représente, mais ça je peu le comprendre.
4 – Quand vous n’élevez pas d’enfant vous pouvez investir ce que cela vous fait économiser. Cet investissement peut vous procurer… un complément retraite! Plutôt que “double peine” je parlerais donc plutôt de double bénéfice: la retraite payée par les enfants des autres et ce petit complément!
5 – J’avais cru comprendre que la répartition s’écroulait à cause d’un problème de pyramide des âges? n’est ce pas en rendre directement responsables ceux qui n’ont pas élevé d’enfants?
6 – L’état adore la répartition car il peut manipuler le budget retraite à sa guise. Pour cela il entretien l’incompréhension au sein de la population. Les français sans enfant n’ont bien évidement pas conscience de leur manquement au système et je comprend que cette vérité puisse contrarier ceux qui ont préféré profiter de la vie sans avoir conscience qu’ils comptaient sur les autres pour la retraite mais vous ne pourrez pas aller contre cette évidence. Réfléchissez y bien car là est la solution au problème des retraites.
7 – Solution
-Le bon sens voudrait que, n’ayant pas d’enfant, on cotise à une retraite par capitalisation (en plus de la contribution à la retraite de nos parents qui est due bien sur).
-Le jour ou arrive le premier enfant, le couple pourrait récupérer la moitié des sommes investies (tout en continuant un demi investissement dans la capitalisation), puis la totalité à l’arrivée du deuxième enfant.
Au final:
-Un couple sans enfant: 100% capitalisation 0% répartition
-Un couple un enfant: 50% capitalisation, 50% répartition
-Un couple deux enfants et plus: 0% capitalisation, 100% répartition.
Voila un système juste, simple et auto-équilibré qui serait une vrai réforme et non un bricolage comme ce que l’on nous vend.
Ajoutons à cela l’incitation à la natalité accompagnée d’une aide au bon moment, grâce au capital récupéré! (Ce qui, à l’heure actuelle, ne serait pas sans intérêt)
Voilà des propositions a examiner. Mais faire des enfants, c’est une obligation de la nature qui nous a pourvus d’organes sexuels pour faire des enfants, comme elle nous pourvus d’un système digetif pour nous nourrir,
On peut ne pas avoir d’enfants, donc se faire spolier tout ce qu’on laisse à sa mort par l’Etat, et pour autant avoir élevé des enfants, il suffit que sa femme, ou son mari, en ai eu d’une précédente union. Aucun droit dessus, on paie toutes les charges, et ils n’ont aucune exonération sur les successions….on pourrait aussi s’interroger sur ceux qui ont des enfants mais ne s’en occupent pas et ne sont responsables de rien lorsque ceux ci font des conneries…Apres la retraite par capitalisation, je signe des deux mains, ou que chacun se débrouille avec sa retraite, puisque de toute façon le système par répartition n’est pas tenable, Il faudrait une période de transition assez longue pour pouvoir alimenter les deux systèmes,, mais le préambule serait que l’Etat arrête de tout piquer à ceux qui se veulent plus fourmis que cigale, et ça c’est pas gagné
La vérité, c’est que le système social français ne peut marcher que si les contributeurs n’ont pas l’impression d’avoir un système spoliateur ( le principe d’avoir un faible taux sur une base large…) et pas l’impression que ce soit toujours les mêmes qui touchent et toujours les mêmes qui paient….et on est très loin de cela. Certains parleront, comme pour la sécurité, de ressenti ou de sentiment, mais c’st le ressenti qui génère les crispations.
Très vrai! Comme disait… je ne sais plus qui:
“Il faut plumer l’oie sans qu’elle crie”!
PS: Lire:
2 – Ceux qui ne peuvent pas avoir d’enfant peuvent toujours en adopter. (3 à 4% des couples sont définitivement stériles).
Et ceux qui pour une raison valable n’ont pas d’enfant doivent être pénalisés ? Pourtant ceux qui n’ont pas d’enfant ont payé les études des vôtres au travers de leurs impôts, donc il est juste que ces enfants remboursent leur éducation.
CQFD.
S’il est “sans tabou”, Bayrou doit absolument mettre ça sur la table. Il aura alors fait une chose dans sa carrière aujourd’hui sidéralement vide de toute action.
On retiendra qu’il y a 17 ans, il a alerté sur le problème de la dette, et que une fois au pouvoir, une fois que la situation avait empiré, il a fait comme ses prédécesseurs: RIEN
Assurer une retraite minimum pour celui qui a été malade, pour la personne qui a mis entre parenthèse sa vie professionnelle pour élever des enfants, oui, mais est ce normal de verser une retraite minimum à quelqu’un qui n’a jamais cotisé, et jamais travaillé, ou qui est arrivé en France juste pour sa retraite?? Une retraite par points, et que chacun s’assume, on pourrait aussi encourager l’investissement, soit financier, soit immobilier qui permettrait à bon nombre de se faire un complément pour la retraite, sans partir du principe, qu’un propriétaire, c’est un gros riche qui doit être taxer, voir spolier….
D’accord avec vous. Fixer un âge n’a pas de sens. Avec la retraite par points, celles et ceux qui ont commencé jeune et toujours travaillé bénéficient d’une retraite plus tôt. Dans la foulée, mettre fin aux privilèges des fonctionnaires devient une urgence. Arrêter de servir une retraite à des gens qui n’ont jamais cotisé relève du simple bon sens.
Quant à l’immobilier, chouchou des Français, avec l’automobile, il constitue la vache à lait de l’état qui ne sait plus où ni comment le taxer.
A propos des personnes n’ayant pas d’enfants, ceux qui en ont sont bien contents de profiter de leurs cotisations payées à fonds perdu !
Il faut arrêter avec cette histoire de baisse de la natalité qu’on compare avec les chiffres de 1945, époque où la contraception n’existait pas … et où bon nombre de femmes ne travaillaient pas ! Eh oui, sur la base de cotisations payée par le seul chef de famille, on avait des familles de 5, 7 voire davantage de personnes assurées ! L’assistanat n’existait pas non plus !
Les adeptes de l’immigration pour repeupler notre pays semblent oublier que nous avons des chômeurs Y COMPRIS IMMIGRES… sans compter qu’une fois en France, ils ne se privent pas d’utiliser les contraceptifs et… toutes les ficelles de l’assistanat ! Ne parlons pas de la 2ème, voire la 3ème génération.
J’ai 84 ans, je suis ingénieur (ICAM 62) je me suis penché sur le sujet “retraites” depuis 07/2000. j’ai envoyé mes calculs à de nombreux journalistes et autres, qui nous gavent de leur incompétence, sans obtenir un seul écho. Il est pourtant facile de comprendre que si l’expérience et le calcul montrent qu’il faut environ 3 cotisants pour un retraité cela implique qu’à la fin de la carrière de ce cotisant il lui faudra, à son tour, 3 cotisants. Cela signifie que la seule population active du secteur privé doit augmenter de 3^(1/dc) avec “dc” durée de carrière. cela conduit à un taux de croissance de 3.19 à 2.22 % pour “dc” variant de 35 à 50 ans. A. DUMAIT (les 4 VH) a dit qu’en capitalisant une cotisation de 14% au taux de 7% on avait un capital qui rapportait, après 35 ans de capitalisation, un salaire constant égal au salaire cotisé.
Avec la retraite “à points” système MACRON un ingénieur recevant un salaire final du 90 -ème centile (stat IESF) ne recevrait que 28% de son salaire.
Contrairement à de très nombreux experts j’ai des tableaux et des textes parlants. Donnez-moi une adresse mail et je vous les envoie avec grand plaisir. La partie basique est passée chez le SG du COR. Ce dernier paragraphe concerne seulement l’IREF.
3 cotisants pour un retraité, sachant que l’on vit de plus en plus longtemps, ce chiffre est amener à augmenter, et sachant que l’on est environ à 1.7 enfants par femme en ce moment, il est évident que ce système est voué à la faillite. plus vite il sera changé, moins ce sera douloureux. On est une voiture qui fonce dans un mur, on le sait, mais on appuie pas sur le frein et on ne tourne pas le volant, car on ne veut pas changer de direction….en général cela fini mal…
Intéressant, mais regardons plutôt l’éléphant dans le couloir: La répartition ne devrait concerner que ceux qui ont élevé des enfants les autres, ne jouant pas le jeux, devraient capitaliser à la place.
Comme cela la répartition devient auto-équilibrée!
chiche, alors il faut 3 cotisants pour assurer la retraite par répartition, je prends votre idée en compte, la répartition ne concerne que ceux qui ont élevé des enfants, et les autres capitalise…donc, pour 2 parents, ils doivent avoir 6 enfants, sinon, pas assez pour payer leurs retraites, et pour ma part n’ayant pas d”enfants, je capitalise, mais avec joie, et si je n’ai plus mes parents, je ne cotise plus non plus dans un système par répartition pour eux….donc si j’applique vos idées, je suis très heureux, je peux enfin me faire une retraite digne de ce nom sans que l’Etat me siphonne tout… sérieux, c’est encore plus injuste que la capitalisation pour tout le monde, mais je signe, que les gens s’assument
Le mot capitalisation a été et est encore un mot qui effraie le politique, incapable de se projeter au delà de l’horizon de sa réélection ou de sa conquête du pouvoir, hélas quoi qu’il en coûte. Le plus révélateur en est le jeu mené par les socialistes dans l’épisode du vote de la dernière loi de finance.
Non seulement nous payons plus dimpot (TVA) quand nous élevons des enfants, mais ce sont les futurs impôts de nos enfants qui feront vivre le pays quand nous serons vieux, pas ceux des enfants que nous n’aurons pas eu!
En quoi vous payez plus d’impôts, tva??? La TVA est un impôts lié à la consommation, plus vous consommez, plus vous payez, sachant que en général plus vous avez de revenus, plus vous consommez, et pas forcement des bines à Taux de TVA réduite. Bref vous pouvez avoir des enfants et payer moins d’impôts qu’un célibataire sans enfants avec un gros revenu qui consommera plus que vous et vos enfants réunis, et vous avez une demi part minimum pour réduire vos impôts… sans parler des différentes aides sociales, donc c’est un très mauvais argument….
Comme vous le soulignez plus vous consommez plus vous payez de TVA:
Une plus grosse voiture… TVA, plus de déplacements (TIPP à 150%)
Un logement plus grand, taxe foncière plus élevée, plus de chauffage… TVA
Des vacances plus coûteuses… TVA
Nourrir, habiller plus de monde… TVA
Etc.
Celibataire avec un certain revenu, une petite voiture m’a tu vu, plus cher qu’une “familiale”, plus de week end, plus de déplacement, logement beaux quartier, plus de taxe, vacances plus souvent, voir lointaine, garde robe de compétition, et nourriture au restaurant…vous seriez surpris de ce que dépense les célibataires avec de haut revenus…et il lâche de la tva…peut être plus qu’une famille qui ne consomme que les biens “primaires” à taux de tva réduit…Oui des enfants cela coute, surtout en étude, mais la TVA c’est le plus mauvais exemple qu’il soit
J’oubliais: demi part d’impôt ridiculement plafonnée!
Quand au célibataire à gros revenu il est vrai qu’avec le temps libre et l’argent économisés il peut jouir de son temps et avoir un train de vie supérieur sans se soucier de sa retraite qui sera l’affaire des enfants des autres. Mais je n’y vois aucune intention malfaisante car tout est fait pour que les citoyens ne comprennent pas le système de retraite par répartition dans lequel ils vivent. (Ponzy plus tromperie, on retrouve bien là la gauche nauséabonde)
Pour la demi part, je suis entièrement d’accord avec vous, un individu, devrait être égal à une part, quelque soit les revenus, c’est le problème des systèmes socialo communiste