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Maduro, ami de Mélenchon, ennemi de la démocratie

Jean-Philippe Delsol dans Valeurs Actuelles

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Le dictateur vénézuélien, modèle de l’extrême gauche française, est prêt à tout pour garder le pouvoir malgré les fraudes électorales, les manifestations monstres et son bilan désastreux.

Àl’issue du scrutin organisé le 28 juillet pour l’élection du président du Venezuela, Nicolás Maduro, qui règne en dictateur marxiste depuis 2013, s’est arrogé la victoire en s’attribuant 51,2 % des voix. Mais l’opposition unie derrière Edmundo González et María Corina Machado conteste cette victoire avec des arguments très forts.

Le système de vote vénézuélien est conçu de manière très sécurisée. L’électeur vote sur une machine électronique qui enregistre son choix et lui imprime un bulletin papier qu’il dépose dans une urne. Après la fermeture des bureaux de vote, les données enregistrées par les machines sont totalisées et transmises à une salle de totalisation tandis que la moitié des urnes sont dépouillées pour vérification. Il y a donc un double décompte qui en principe empêche toute fraude. Le pouvoir marxiste de Caracas refuse de communiquer les bordereaux de décomptes de l’élection du 28 juillet justifiant du résultat et de la concordance des votes électroniques et manuels. Les autorités vénézuéliennes prétendent que le système électoral a fait l’objet d’une attaque informatique depuis la Macédoine du Nord, qui dément. A la façon des communistes Chinois et cubain ou des néo-stalinistes poutiniens qui sont ses fidèles soutiens, Maduro préfère répondre par la répression violente aux manifestations qui réunissent toutes les couches de la population. Il avait promis un bain de sang en cas de défaite de sa candidature. Il tient sa promesse en refusant de reconnaître sa défaite.

Pour limiter les rassemblements et le liberté d’expression, Maduro coupe internet. Contre les manifestations il envoie l’armée qui n’hésite pas à tirer à balles réelles et à arrêter des manifestants anonymes qu’elle enferme sans accès à leurs avocats. Dès les premières contestations, le parquet à la solde du pouvoir se félicitait que « 749 délinquants » aient été interpellés, certains pour « terrorisme ». Depuis, la rue continue de manifester et au moins 20 civils auraient été tués tandis que les incarcérations injustifiées se poursuivent.

Mais l’opposition vénézuélienne résiste et continue d’occuper la rue. « Nous n’avons jamais été aussi forts qu’aujourd’hui » et « jamais le régime n’a été aussi faible », a lancé l’opposante en chef Maria Corina Machado qui a été à la tête des rassemblements les 3 et 4 août contre le pouvoir malgré les menaces d’arrestation proférées contre elle par Maduro et les craintes pour sa vie face à un pouvoir prêt à tout pour rester en place malgré sa défaite.

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