« Nos dirigeants devraient enfin comprendre que ce qu’il faudrait vraiment dénoncer, ce n’est pas le capitalisme ultralibéral mais l’étatisme français, ce fameux Etat providence, ce modèle social que tout le monde nous envierait et que personne ne veut copier »
Lors de ses vœux télévisés, Emmanuel Macron a dénoncé le « capitalisme ultralibéral et financier, trop souvent guidé par le court-terme et l’avidité de quelques-uns ». En utilisant une nouvelle fois l’adjectif « ultralibéral » – déjà appliqué à l’Europe début novembre – il ne fait que perpétuer une tradition anti-libérale bien ancrée chez les Présidents français, de gauche ou de droite. Quant au « court-termisme et à l’avidité de quelques-uns », il n’y a rien de nouveau non plus. En mars 2009, Nicolas Sarkozy critiquait le « capitalisme financier et le bonus des patrons » ; François Hollande …
… Retrouvez cet article sur le site de l’Opinion