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Comment vivre ensemble au temps de la barbarie

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Un pays ne peut pas demeurer longtemps pacifique quand l’insécurité règne, quand sa police subit des attaques incessantes et meurtrières, quand des réseaux religieux sont capables de mettre en marche le processus qui conduit à l’effroyable assassinat d’un enseignant.

N’avons-nous pas été trop tolérants avec des comportements et des croyances qui vont non seulement contre des valeurs dites de la République, mais surtout et plus encore contre celles de la morale commune qui a construit notre civilisation sur le respect de la dignité, de l’intégrité et de la liberté de chaque être humain ? N’avons-nous pas été trop conciliants avec ceux qui sont venus nous demander de les aider, de leur offrir des soins, une éducation, et une sécurité qu’ils piétinent sans vergogne ? Comment admettre que la laïcité, fondée d’ailleurs sur le socle du christianisme, soit si ouvertement combattue ?
Nous pouvons accueillir ceux qui respectent notre droit, nos mœurs et nos conceptions de la vie au moins autant que nous respectons les leurs. Nous pouvons les assister quand ils en ont besoin, nous devons le faire dans la limite de nos capacités d’accueil et d’intégration. Mais nous ne pouvons pas tolérer, entretenir, voire favoriser des idéologies et/ou des individus qui n’ont pour objectif que de détruire par tous les moyens, y compris les plus belliqueux, les bases de notre société.
Ne sommes-nous pas coupables de cet état de fait ? Au fil des ans, nos dépenses sociales ont dépassé toutes les bornes raisonnables. La France y consacre le tiers de sa richesse annuelle, 50% de plus que la moyenne des pays de l’OCDE. Et elle n’a plus les moyens de disposer d’une police, d’une armée, d’une justice bien formées, bien outillées, adaptées aux exigences de la situation. Le budget de l’ensemble de ces dépenses régaliennes est dix fois inférieur à nos dépenses sociales.
N’avons-nous pas été naïfs ? Aux parents qui se plaignaient de l’attitude du professeur d’histoire, le Rectorat ne prévoyait pas de leur demander de respecter la liberté de l’enseignement, mais de sanctionner l’enseignant. Faut-il encore s’excuser auprès de ceux qui veulent nous couper la tête ?
Ne sommes-nous pas coupables aussi d’avoir admis que tout est possible, que tout se vaut mais que la religion ne vaut pas grand-chose. Une société ne peut pas garder durablement sa cohésion si ses membres ne partagent quelques grands principes. « Il n’y a que le patriotisme ou la religion, écrivait Tocqueville, qui puisse faire marcher pendant longtemps vers un même but l’universalité des citoyens » (De la démocratie en Amérique, I, 5). Et il se disait « porté à penser que, s’il n’y pas de foi, il faut qu’il [ le citoyen] serve, et s’il est libre, il faut qu’il croie » (De la démocratie en Amérique, II, 5). Il n’avait pas tort sauf qu’il pensait aux cultes chrétiens susceptibles de se développer « en respectant tous les instincts démocratiques qui ne lui sont pas contraires et en s’aidant de plusieurs d’entre eux » Notre faiblesse est sans doute aujourd’hui que nous ne croyons plus à rien quand d’autres croient que notre conception de la liberté et plus généralement de l’homme est diabolique. Notre tolérance, devenue abandon et faiblesse, permet désormais l’intolérable.
A nous de retrouver une force de convictions communes pour éviter de tomber en servitude et pour pouvoir accueillir l’autre sans crainte. Commençons peut-être aujourd’hui par demander à chaque Imam, chaque prêcheur de condamner sans réserve le crime de décapitation commis et plus généralement toute violence physique exercée pour désaccord avec la foi de quiconque. Ce sera un premier moyen d’asseoir une vision commune a minima dans l’ordre de nos relations humaines. En même temps, réduisons nos dépenses sociales et que l’Etat exerce pleinement ses missions régaliennes qui sont d’assurer à tous la paix et la tranquillité pour le meilleur exercice de nos libertés. Ce sera le meilleur moyen d’honorer les victimes des extrémismes et de la vacuité de l’Etat.

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11 commentaires

BJ 19 octobre 2020 - 6:14

Takiha
En Islam, il est licite de mentir pour se protéger en tant que musulman. Demandez ce que vous voulez aux imams, ca ne changera rien.
L'Islam n'est pas juste une religion mais aussi un système politique basé sur des écrits sans cohérence globale. Si ca n'était pas la croyance de tant de monde, on pourrait la qualifier de secte.
"Il fait rendre a César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu". C'est le Christ qui le dit, pas Mahomet.

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chris 19 octobre 2020 - 1:56

Bien dit!
Comment peut-on croire à une religion qui promet la mort à ceux qui n'y croient pas?
Le coran dit que:
-les mécréants sont l'ennemi d'allah et des musulmans S8/V59-60
-que haïr à jamais ceux qui ne croient pas en allah et croient en autre chose est un bel exemple à suivre selon allah S60/V4
-de combattre ceux qui ne croient pas en allah ni au jour dernier S9/V29

-Capturez-les, assiégez-les et guettez-les dans toute embuscade. Si ensuite ils se repentent (en se convertissant à l'islam), accomplissent la salat (la prière musulmane) et acquittent la zakat (l'impôt musulman), alors laissez-leur la voie libre, car allah est pardonneur et miséricordieux. » (S9, V14) : Combattez-les.
-vous les mécréants, on va tous vous tuer, car allah est miséricordieux
Tout est dit!

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octopus 19 octobre 2020 - 8:02

résistance et espérance
Bonjour et merci pour vos articles.
En tant que professeur de philosophie, j'explique qu'effectivement tout ne se vaut pas, que la tolérance (la vraie), suppose que l'on définisse l'intolérable, que la laïcité est une idée chrétienne qui se sécularise lentement pour définir les Droits de l'homme,(les vrais, pas un humanitarisme relativiste), que la démocratie ne peut tenir dans le temps que reliée à une transcendance, comme l'explique très bien Tocqueville. La tâche du professeur n'est pas d'organiser des "débats" sur fond d'ignorance mais de transmettre une civilisation dont il a lui-même hérité.Pas de liberté sans héritage !

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Goufio 19 octobre 2020 - 8:27

Naïf ou dessein
Vous écrivez naïfs, à ce niveau d’intelligence souvent vanté de nos élites, pouvons-nous y croire. N’y a-t-il pas un dessein ou plusieurs auquel nous n’aurions pas été démocratiquement informés lors de toutes ces réunions entre soit, sans être complotiste ?

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anne 19 octobre 2020 - 10:44

Dessein, bien sûr, servi par l'idéologie, les "bons" sentiments des idiots utiles, et la takiha prescrite par le coran pour les musulmans pas encore majoritaires (il est significatif que nombre de musulmans s'en dispensent désormais).
Lisez l'article de Philippe Fabry dans Causeur du 10/08/2020 et tout sera clair. "On" (les élites) veut des immigrés, toujours plus, ils sont musulmans, et les musulmans islamisent, comment en serait-il autrement ??
– "Mais par l'opération des valeurs de la République, ma bonne dame" … D'accord, l'école à 3 ans pour tous, un baratin sur la liberté d'expression, bref, des valeurs contre le nombre, contre les armes,contre le paradis d'Allah et ses vierges appétissantes, qui l'emporte par KO ? Vous le voyez jour après jour.

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chibro 19 octobre 2020 - 11:42

Du nerf camarades et de l'action……….;
Je suis complètement OK avec Jean Philippe Delsol.
Quand les politiques passeront-ils à l'action sans tergiverser et ne pas vouloir "faire de vagues"

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Chibro 19 octobre 2020 - 3:36

Je confirme ce que j'ai écrit ci-dessus

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PICOT 19 octobre 2020 - 12:13

Coupables
Oui, il y a des coupables. Les politiques dans leur ensemble qui ont laissé faire, voire encouragé, cette immigration massive. Et nous aussi, citoyens "de base", qui n'avons rien dit quand, par exemple, Sarkozy a trahi les Français après le référendum de 2005. Nous aurions du descendre dans la rue. Trop tard : l'UE a pris le contrôle de l'immigration, elle l'organise et l'encourage, elle le dit! Nous n'avons, de ce fait, plus de frontières et donc impossible, même si le gouvernement le voulait (mais il ne le veut pas, c'est clair), de stopper ou ralentir cette invasion progressive. Cela nous coûte très cher et permet aux assassins islamistes de naviguer chez nous comme des poissons dans l'eau. Car, bien entendu, ce ne sont pas des chrétiens qui viennent chez nous, mais des musulmans en grande majorité. Il faut donc, et il n'y pas d'autre solution quoiqu'on nous raconte, reprendre le contrôle de nos frontières et donc sortir de l'UE. Sans cela les fusils risquent de sortir un jour. Une guerre civile? Absolument pas : il s'agira d'une guerre contre des envahisseurs, Français sur le papier peut être, mais pas dans leur façon d'être. Et quant à "éduquer" les imams c'est une vaste illusion, ils feront semblant, ce que le Coran recommande face aux infidèles, et ça ne durera pas.

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Joelle 19 octobre 2020 - 12:56

Nous ressemblons étrangement à des dhimmis
Extrait du Pacte d'Umar (m. 1126) par lequel chrétiens et juifs des pays conquis par les musulmans sollicitent le statut de dhimmi :
* Quand vous êtes venus dans ce pays, nous vous avons demandé la sauvegarde pour nous, notre progéniture, nos biens et nos coréligionnaires.
* Et nous avons pris par devers vous l'engagement suivant:

Nous serons pleins de respect envers les Musulmans.

Nous ne détiendrons aucune espèce d'arme et n'en porterons point sur nous.

Nous ne sonnerons la cloche dans nos églises que très doucement.

S'il nous arrivait de contrevenir à quelques-uns de ces engagements dont nos personnes demeurent garantes, nous n'aurions plus droit à la dhimma et nous serions passibles des peines réservées aux rebelles et aux séditieux.» (Wikipedia)

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Hubin 19 octobre 2020 - 4:53

L'autre doit se calquer sur son hôte ou s'en aller .
L'habit fait le moine et celui qui s'habille autrement , ce faisant, démontre son désir de ne pas devenir moine .
Le prénom différent (Napoléon qui avait un si bizarre prénom a exigé le choix des prénoms dans la liste du calendrier des saints améliorée par celle des prénoms bibliques , Mitterrand a supprimé cette obligation ) , le pantalon différent (afghan , et non parisien ) , la robe ou la coiffe différente , tout ce qui différencie éloigne !Les bretons et les normands ont du s'y faire; L'immigré doit donc accepter de se présenter comme un français , sans oublier qu'un jour il faudra aussi qu'il pense comme un Français , tous ceux qui cultivent leur originalité , leurs us et coutumes ,qui se marient au bled pour ne pas épouser la mécréante (ah! l'erreur du regroupement familial , il fallait que l'immigré poussé par la nécessité et la solitude se marie avec les autochtones à savoir la française de souche ou une immigrée (Adjani est le fruit merveilleux de ce beau mélange, Darmanin aussi d'ailleurs) pas qu'il se réfugie dans son douar pour rester dans sa zone de confort culturel .
Si cela est admis , on se rangera rapidement à une gestion tranchante comme le glaive d'Alexandre à Gordes , de l'inassimilé , celui qui demande un repas hallal et des horaires aménagés pour le ramadan , celui qui rechigne à la formation normale de ses filles , celui qui se déguise en paysan des Aurès lui ,son épouse , ses enfants , le vendredi ou un autre jour , celui qui en définitive opte pour des prénoms du "pays" et pas pour ceux de son pays( la France), celui qui n'envisage pas de changer de nom lors de sa naturalisation ne la mérite pas , car il ne la souhaite pas vraiment , et ne doit pas obtenir des papiers de résidence de long séjour car pourquoi un long séjour si au terme du séjour il n'y a que rêve de paradis perdu dans les terres d'Allah . Celui là enfin ne faut il pas mieux qu'il s'en aille avant que ne soit constaté ,comme en Espagne après la reconquête que le vivre ensemble est impossible et qu'il ne peut que se terminer dans le sang .

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Alain D 22 octobre 2020 - 5:38

Comment en sommes-nous arrivés là ?
A force de laxisme, de minimisation des revendications, des délits d'abord petits puis de plus en plus gros. Peut être et même probablement avec une arrière pensée politique. Vous souvient-il de ce ministre de Miterrand, qui requalifiait le vol en "délit d'appropriation"? Car en effet depuis 1981 la gauche d'abord et ceux qui ont suivi se sont montrés lâches et naïfs à l'égard d'une immigration grandissante demandeuse de toujours plus de droits(sans obligations conjointes), de prestations sociales pour des familles nombreuses, comprenant des concubines…
C'est un fait que le plus souvent les arrivants sont musulmans auxquels quelques imams mal intentionnés inculquent la prévalance de la loi religieuse sur celle de leur pays d'accueil.
Est-il tolérable que des collégiens remettent en cause l'enseignement de leurs professeurs, voire même les agressent ? Est-il tolérable que des mauvais théologiens fassent croire à des jeunes que la terre est plate et non ronde ? Quels sont ces obscurantistes ? Quels sont les prêcheurs qui descendent dans la rue pour vilipender la Nation française ? Ont-ils leur place dans notre pays ? Résolument je dis non!!! Peut être faudra t il que nous descendions dans la rue pour réclamer de l'ordre.
Il est plus que temps de faire le "ménage" dans ces mouvances troubles et de se séparer des séparatistes.
Charles Pasqua disait en son temps "Il faut terroriser les terroristes"! Il avait raison…

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