La « justice » et la baisse des inégalités sont devenues des éléments clés dans la campagne électorale allemande. Autant qu’en France, ces termes déchaînent les passions et pourraient coûter les élections à Angela Merkel. Dans notre pays de l’égalitarisme jusqu’au-boutiste, il est courant d’entendre que, malgré un taux de chômage bas, la pauvreté frappe davantage l’Allemagne que la France. Pourtant, les inégalités continuent de baisser Outre-Rhin. Dans son dernier numéro (du 8 au 15 mars 2013) The Economist cite un rapport sur le sujet. L’indice de Gini (qui indique le degré de concentration ou de dispersion des revenus au sein d’une population) est en baisse depuis 2005. Par ailleurs, l’initiative pour une nouvelle économie sociale de marché (en grande partie financée par les industries métallurgique et d’électronique) compare, chaque année, 28 pays de l’OCDE sur leurs performance en termes de baisse des inégalités, protection des plus faibles, reconnaissance et récompense des talents, accès à la justice et enfin égalité des chances. À ce jeu, l’Allemagne se situe au 7ème rang ex æquo avec les Pays-Bas. Quant à la France, elle est bonne quatorzième…
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Lucas Léger
Chargé de mission à l’IREF, Lucas Léger est diplômé des Universités de Hambourg et Rotterdam en analyse économique du droit. Il a d’abord été chargé de recherche en macroéconomie pour un {{think tank en Inde}}. Il a ensuite travaillé pour la {{Chambre de commerce européenne en Chine}}, où il était chargé des affaires financières et industrielles. Il est également co-auteur d’un ouvrage sur la mondialisation, [Mondialisation : Consommateur ou acteur ?->article2378]
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