Si la France se retrouvait dans la situation de l’Allemagne après dix ans d’ouverture à la concurrence, la SNCF perdrait 15 % des parts de marché au profit d’autres opérateurs privés. Environ 10 % du personnel TER (environ 4 200 agents) devrait être reclassé.
C’est le Conseil économique, social et environnemental qui l’écrit dans son rapport sur l’ouverture à la concurrence des services ferroviaires. Heureusement les syndicats veillent au grain : ils ne veulent pas perdre leurs privilèges qui seraient remis en question par la concurrence. Quant aux clients du rail (voyageurs, transporteurs) ils attendront encore plus de dix ans pour bénéficier de la concurrence qui abaisse les prix et améliore la qualité.