Après que M. Macron a annoncé la distribution d’argent à tous et à tort et à travers, sous forme de primes, subventions, crédits, compléments de salaire ou de revenu… il a fallu faire entériner ces largesses par le Parlement. Ce fût chose facile avec des parlementaires aux ordres. D’autant plus facile que si les lignes budgétaires correspondantes ont été ouvertes, une grande partie des promesses « Macron » ont été étalées dans le temps et reportées dans l’exécution à la charge des prochains élus.
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Congrès des Républicains : analyse et comparaison des programmes des cinq candidats
Xavier Bertrand, Michel Barnier, Valérie Pécresse, Philippe Juvin et Éric Ciotti. Voilà les cinq candidats qui vont se disputer l’investiture LR pour la présidentielle de 2022. Leurs propositions sur l’immigration et la sécurité étant proches, différant plus sur l’intensité que sur le fond, nous allons nous concentrer sur l’économie, les dépenses publiques et la fiscalité, avec un rapide détour par l’agriculture et l’éducation. Le projet des LR pour 2022 était loin d’être convaincant ; les cinq programmes qui sont exposés aux adhérents ne sont pas non plus enthousiasmants. Comparaison.
Largo Winch vu par la Banque de France, une idée étriquée de l’entreprise
Connaissez-vous Largo Winch ? C’est un héros de bande dessinée, créé par le célèbre scénariste belge Jean Van Hamme, père d’autres séries très connues comme Thorgal, XIII ou Les Maîtres de l’Orge.
Le changement climatique est un sujet qui prend beaucoup de place dans nos vies, dans des lieux aussi triviaux que la pompe à essence. Il serait donc capital de confier son étude à des scientifiques aussi honnêtes que sérieux. Malheureusement, le GIEC ne mérite pas ces deux adjectifs.
Seconde composante de la CET (cotisation économique territoriale), la CVAE est assise, depuis 2010, sur la valeur ajoutée produite par les entreprises. Elle s’applique aux entreprises situées dans le champ d’action de la CFE, c’est-à-dire celles dont le chiffre d’affaires est supérieur à 152 500 €. Précisément, la base d’imposition est constituée de la valeur ajoutée produite par l’entreprise plafonnée à 80% du chiffre d’affaires, lorsque celui-ci est inférieur à 7,6 M€ et à 85% au-delà. Le taux de CVAE est légalement fixé à 1,5%. Un dégrèvement a été mis en œuvre par l’État pour diminuer la pression fiscale sur les petites entreprises et, de 152 500€ de chiffre d’affaires à 500 000€, la taxe n’est pas perçue mais compensée par l’État auprès des collectivités.
Oui, le gauchisme et le progressisme peuvent être vaincus. Même dans le pays où ils sont le plus à la mode en ce moment : l’Amérique. Les élections qui ont eu lieu récemment là-bas ont prouvé que l’électorat peut agir de manière rationnelle, faire tomber les représentants politiques de la gauche marxisante, voire rejeter des lois et des réglementations qui vont à l’encontre du bon sens. La preuve par les faits.
Amazon et les autres GAFA (Google, Apple et Facebook devenu Méta) sont la cible des responsables politiques et des médias. Le Point faisait d’ailleurs une de ses dernières Unes sur la question : Comment Google, Amazon et les autres achètent la France ? De nombreuses directives européennes sont en cours de rédaction et de débats, comme les DMA et DSA (Digital Market Act et Digital Service Act) pour réglementer les activités numériques. La souveraineté numérique, européenne et française, est un grand sujet pour nos gouvernants. Le fait que chaque tentative d’établir une souveraineté numérique se soit soldée par un échec prévisible et un phénoménal gaspillage d’argent du contribuable ne semble pas les préoccuper plus que cela.
Quelle est en réalité la faute des GAFA, si ce n’est la réussite commerciale ? Avoir réussi semble être une condition suffisante pour que soient poursuivies des foudres publiques ces entreprises qui apportent des services de grande qualité aux usagers européens (et mondiaux), particuliers comme entreprises.
Si nos gouvernants souhaitent réglementer et taxer ces géants du numérique, nos entreprises nationales de la grande distribution, elles, souhaitent les concurrencer. Une manière de gagner des parts de marché, de se développer et d’offrir de nouveaux services aux clients.
Le Macron candidat de 2017 avait donné peu de gages au nucléaire. Usant de son fameux « en même temps » il n’avait pas affiché de ligne directrice claire. Mais force est de constater que depuis un an, le revirement est complet. La ministre de la Transition économique, jadis si prompte à dénoncer l’énergie nucléaire a, elle aussi, reconnu ses bienfaits. Le gestionnaire du réseau électrique, RTE, dans son rapport « futurs énergétiques 2050 », reconnaissait la nécessité de continuer à investir et entretenir les installations existantes tout en planifiant la construction de nouvelles installations. Pourtant, à l’heure actuelle, à part quelques déclarations floues, aucune feuille de route n’a été avancée ni par le gouvernement ni par Emmanuel Macron, à l’exception notable de l’annonce d’investissement en faveur du développement des SMR (Small Modular Reactor). La technologie n’est pour l’heure ni mature ni opérationnelle et ne le sera pas avant 2030. Le rapport de RTE précise que pour maintenir une part importante de nucléaire dans notre mix énergétique à horizon 2050, il faudrait démarrer la construction de nouveaux EPR sans tarder.
Thomas Piketty s’est trompé. Il ne veut pas l’avouer, mais il lui faut bien se dédouaner. Il le fait en publiant une Brève histoire de l’égalité (Paris, Éditions du Seuil, 2021, environ 350 pages) présentée explicitement par l’auteur comme un résumé de ses œuvres antérieures, notamment Le capital au XXIe siècle (2013) dont la thèse principale était que le capitalisme conduisait inéluctablement à toujours plus d’inégalité.
Prolongation de l’état d’urgence sanitaire : quand l’urgence devient la routine
Le vendredi 5 novembre 2021, par 147 voix contre 125, le Parlement a adopté le projet de loi de « vigilance sanitaire » qui permet de proroger l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 31 juillet 2022.