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France : le vrai taux de chômage est de 21,1 % !

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Légère incompréhension sur le terrain statistique du chômage pour le premier trimestre 2015 : a-t-on plus ou moins de chômeurs ? En effet, les chiffres dévoilés par le ministère du Travail et par l’INSEE disent l’inverse les uns des autres. Le ministère du Travail annonçait une hausse du chômage de 0,7 % en avril : 26 200 personnes supplémentaires sans aucune activité (catégorie A) se sont enregistrées sur les registres de Pôle emploi, pour arriver à 3,53 millions de chômeurs en région métropolitaine. Alors que quelques jours plus tard, l’INSEE annonce que le chômage est passé de 10,1 % à 10 % de la population active, c’est-à-dire qu’on atteint les 2,9 millions de chômeurs. Où est donc la vérité ?

S’y retrouver dans les statistiques de l’emploi

On peut définir le chômage comme une condition d’inactivité chez un individu qui recherche activement un emploi. Deux sources statistiques principales sont utilisées pour décrire l’évolution du taux de chômage en France : (1) les chiffres dévoilés par le ministère du Travail qui reprennent les registres de demandeurs d’emploi de Pôle emploi ; et (2) les statistiques issues de l’enquête emploi de l’INSEE, basées sur la définition du chômage du Bureau international du travail (BIT) afin de favoriser les comparaisons internationales.

Le taux de chômage généralement utilisé par le gouvernement est le taux de demandeurs d’emploi sans emploi et en situation de recherche d’emploi (catégorie A) par rapport à la population active. Le taux de chômage repris par le ministère du Travail sur la base du registre de Pôle emploi est ainsi structurellement plus élevé que le taux de chômage au sens de la définition par le BIT. Cela s’explique notamment par la méthode de comptabilisation qui conclut à une sous-représentation du chômage des adultes et des seniors par l’INSEE, car ces personnes peuvent abandonner la rechercher d’emploi malgré une situation d’inactivité ; ainsi qu’à une sous-représentation du chômage des jeunes par Pôle emploi, notamment car les jeunes entre 15 et 25 ans s’inscrivent rarement comme demandeurs d’emploi puisqu’ils ne peuvent pas nécessairement bénéficier d’indemnisation chômage.

Les (véritables) chiffres du chômage

Mais en vérité, même en prenant l’hypothèse haute des chiffres de Pôle emploi, le gouvernement sous-estime largement les véritables chiffres du chômage. En ne comptabilisant que les personnes sans activité qui ont une situation active de recherche d’emploi, on exclut les catégories B et C, qui recherchent un emploi mais qui ont eu une activité réduite, courte ou longue, dans le mois, et les catégories D et E, telles que les personnes en formation, en stage, en maladie, en contrat de transition professionnelle ou en situation de contrats aidés.

En combinant l’ensemble des catégories de demandeurs d’emploi, on arrive à presque 6 millions de chômeurs au mois d’avril 2015. Sachant que la population active en France métropolitaine est estimée par l’enquête emploi de l’INSEE à 28,4 millions de personnes âgées de 15 ans et plus, on peut donc estimer le véritable taux de chômage à 21,1 %. Et ce chiffre est encore sous-évalué en cause de l’exclusion administrative des personnes qui sont en situation d’inactivité et qui ont abandonné toute recherche d’emploi – par exemple les seniors en âge de travailler qui ont préféré partir en pré-retraite.

Mieux que le taux de chômage : le taux d’emploi !

La difficulté de définir correctement le chômage nous fait préférer l’étude de l’évolution du taux d’emploi, qui est moins soumis aux aléas des critères administratifs des États et des enquêtes statistiques. Comme on peut l’observer sur le graphique ci-après, le taux d’emploi en France (64,2 % en 2014) est structurellement moins élevé qu’au Royaume-Uni (71,9 %), qu’en Allemagne (77,7 %), qu’en Suisse (79,8 %) ou qu’aux États-Unis (67,4 % en 2013). Les trait commun à tous ces pays est qu’ils ont un marché du travail plus flexible : facilitation des procédures de licenciement, système d’allocations chômage moins généreux ou tourné vers la reprise de l’emploi, meilleure formation professionnelle ou accent mis sur l’apprentissage, contrats de travail flexibles et non-contraignants, etc. On remarque également que le taux d’emploi est également légèrement inférieur à la moyenne des pays de l’Union européenne, qui était de 64,9 % contre 64,2 % en France.

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Si le taux d’emploi est de 64,2 %, on peut donc remarquer que le taux d’inactivité parmi les personnes en âge de travailler est de 35,8 %. Toutefois, ce chiffre inclut les personnes en situation d’inactivité mais qui ne recherchent pas activement un emploi (mères au foyer, personnes en situation de handicap, étudiants, etc.). Il nous paraît intéressant d’analyser quelques derniers chiffres pour mieux comprendre la situation de l’emploi en France : en rapportant le nombre de personnes en situation d’emploi, à savoir 26,5 millions de personnes, à la population totale (66 millions de personnes), on arrive à la conclusion que l’ensemble de la société française repose sur le travail de 40 % de la population. Mieux : si on exclut les agents publics (5,4 millions de personnes), qui sont par définition rémunérés par l’État, et donc par les richesses créées par le secteur privé, l’ensemble de la société repose sur le travail productif de 31 % de la population. C’est-à-dire que l’ensemble des transferts sociaux, des services publics, des financements publics, des subventions et des dépenses de l’administration publique est financé par moins d’un tiers de la population.

En finir avec la rigidité du marché du travail

Pour rattraper notre retard sur nos voisins allemand, britannique, suisse ou même américain sur le terrain de l’emploi, il faut s’inspirer des réformes du marché du travail qui y ont été menées. En Allemagne, les réformes Hartz menées sous le gouvernement de Gerhard Schröder (social-démocrate) ont réduit la durée d’indemnisation des chômeurs, les charges sociales et le coût du travail et ont accentué la flexibilité.

Au Royaume-Uni, l’introduction plus récente des contrats zéro heure a favorisé une flexibilité importante dans le marché du travail en permettant aux employeurs d’embaucher des salariés et de les faire travailler en fonction des besoins de l’entreprise. La combinaison de ces contrats flexibles négociés directement avec les entreprises avec une faible indemnisation chômage et un plafonnement du montant total des transferts sociaux produit une incitation forte au travail. Ainsi, depuis l’élection de Cameron, les créations d’emplois se comptent par millions.

Par ailleurs, le marché du travail suisse est l’un des plus flexibles d’Europe : on dénombre 200 pages de textes juridiques sur le travail, il n’existe pas de salaire minimum fédéral, les salaires sont négociés au niveau intra-branche par des conventions collectives et des accords d’entreprise, et les licenciements n’ont pas besoin d’être justifiés. Le taux de chômage suisse est ainsi l’un des plus faibles d’Europe ; tandis que son taux d’emploi est l’un des plus élevés.

Il faut donc en finir avec la rigidité du marché du travail français : c’est la raison principale du chômage structurel élevé dont nous souffrons depuis des dizaines d’années maintenant !

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15 commentaires

Lexxis 14 juin 2015 - 9:51

UN AUTRE CHEMIN, BIEN PIRE ENCORE
On part tout simplement des 28,4 millions de travailleurs recensés dans la population active. Il faut bien entendu en extraire les 2,8 millions d'indépendants qui ne peuvent prétendre à la moindre indemnisation chômage publique. A déduire encore, les 5,4 millions d'agents publics peu ou pas concernés par le chômage, à raison le plus souvent d'un emploi permanent.

Au total la population à prendre en compte dans le régime de l'UNEDIC se restreint donc à:
28,4 – 2,8 – 5,4 = 20,2 millions d'actifs exposés au risque chômage au sens de l'assurance-chômage institutionnelle sous gestion prétendument paritaire des syndicats de salariés et d'employeurs (on voit ce qu'il en est dans la réalité avec l'article voisin sur les intermittents du spectacle!) .

L'article indique une population d'environ 6 millions d'actifs soumis totalement ou partiellement au chômage, c'est à dire n'atteignant pas l'objectif d'emploi auquel ils peuvent prétendre. Il en résulte un taux de 6,0 / 20,2 = 29,70 %, qu'on arrondira à 30% pour donner une idée plus juste de l'étendue réelle du risque chômage dans le cadre de l'assurance chômage. Et encore ce chiffre serait-il à majorer pour intégrer tout ou partie de la frange incertaine des gens qui naviguent entre deux eaux de radiations en radiations, alors qu'ils ont quand même acquitté des cotisations.

Certes, les chiffres officiels sont déjà alarmants, mais on voit bien qu'ils sont considérablement minorés en rapportant sciemment le numérateur des "chômeurs" à un dénominateur outrageusement majoré, puisqu'il inclut abusivement des gens qui – statutairement – ne peuvent émarger à l'assurance-chômage institutionnelle. C'est ainsi qu'à partir d'un chiffre officiel affiché d'un peu plus de 10%, on arrive à un risque "assuranciel" réel de près de 30%! Attention, cette approche par "tête" ne peut évidemment être immédiatement convertie en euros et elle ne signifie nullement que le ratio de "sinistre à prime " qui dicte la conduite de tout assureur soit également de 30% dans l'assurance-chômage.

Le tout masque donc une réalité économique infiniment plus préoccupante encore que celle qui nous est présentée et qui est largement commentée par des médias qui la reprennent le plus souvent telle qu'elle, hors de toute réflexion, de tout recul et de tout sens critique. Ceci justifie ainsi une nouvelle fois le scepticisme viscéral de Disraëli que beaucoup de Français partagent intuitivement: "Il y a par ordre de gravité croissante, le mensonge, le parjure et la statistique".

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Zita 15 juin 2015 - 8:23

Et les fonctionnaires en surnombre?
Il faudrait aussi compter, dans le taux d'emploi, les fonctionnaires français en surnombre qui ne servent à rien ou plutôt qui sont un poids sérieux pour les vrais créateurs. On tomberait alors bien en dessous des 64.2%. Un calcul à faire.

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JL BOURREL 15 juin 2015 - 8:27

Chômage camouflé
Vous évaluez le nombre de chômeurs à 6 millions en avril. Vous sous-estimez le problème :
– Il y a l'emploi par excès, je veux parler de la masse des employés de l'état, en sureffectif, une situation qui traitée comme en entreprise devrait générer un gigantesque plan social. Nous avons au minimum 500 000 fonctionnaires ou équivalents en trop. C'est du chômage camouflé. En plus la productivité de cette masse de fonctionnaires est inégale et pour beaucoup très insuffisante ( travail inutile, fort absentéisme). C'est encore du chômage camouflé.
– Il y a aussi ceux qui vivent aux dépens de la collectivité par le biais de l'assistanat (les droits multiples accordés par la CAF) et ne ressentent pas le besoin de travailler. Je pense à un cas très précis, membre éloigné de ma famille.
– Il y a aussi l'excès d'immigrants, des gens pour l'essentiel inaptes à l'emploi par méconnaissance de la langue, absence de qualification professionnelle et analphabétisme.
De quoi rajouter un bon million de chômeurs en plus. !
On se rapproche ainsi de votre taux de l'emploi et de non-emploi.
Cordialement.

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Astérix 15 juin 2015 - 11:10

Votre image adaptée !
L'iceberg présenté sur votre dessin résume ce qui va arriver car nous n'avons encore rien vu…!

C'est le résultat d'une politique socialo-bolchévique menée par les gouvernants français depuis le décès du Président POMPIDOU.

Pourquoi l'IREF n'utilise pas son expertise et sa renommée pour imposer à nos gouvernants d'inscrire dans la constitution l'interdiction par l'état, quelque soit les dirigeants en place, de prélever plus de 30 % de la richesse créée par le secteur privé au lieu des 80 % actuels, tous prélèvements confondus…?

Tant que cette mesure fondamentale ne sera pas retenue et mise en place concrètement, le chômage continuera à exploser SANS LIMITE et la France foncera vers une faillite retentissante et garantie.

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Mecapharm 16 juin 2015 - 7:05

L'emploie en France
Que dire de ces chiffres que 30 % de la population finance tout et que 47% de la population paye des impôts ? Oui c'est dramatique pour un Pays qui rêve d’être la 5 eme puissance mondiale ? La faute à qui ? La faute à une classe politique qui n'a d'autre ambition que de conserver un fauteuil doré avec de l'argent , beaucoup d'argent et de belles retraites . Une classe politique qui n'a de cesse de prendre des décisions simplement électoralistes pour les ROMS , pour les fonctionnaires , pour les trés trés grosses entreprises du CAC40, pour ceux qui pourraient voter pour eu et .." ça " ratisse large . Une classe politique qui n'a qu'un mot en bouche " ça coute rien c'est l'état qui paye " = EFOL ..l'etat va rembourser le milliard de trop perçu par les agriculteurs –Royal = en abandonnant l'écotaxe elle coute + de 5 milliards aux contribuables / Rafale = maintenant que l'euro est revenu au niveau du dollars et qu'on le vend pourrait -on récupérer le milliard qui a servi a le moderniser ? Le "politique " ne gère pas les ressources proposant toujours plus d'aide pour conserver des voix aux prochaines élections, endettant la France un peu plus chaque jour et vivant a credit alors que Mme Lagarde avait lutté contre le crédit Révolving.
Bref ..il est venu le temps des bergers , des gens de bon sens qui ne promettrons que ce qu'ils pourront , de ceux qui feront pâyer tous les français en fonction de leurs capacités , y compris ceux qui touchent le RSA ..chacun doit participer car les plus pauvres ne participent pas et les plus riches non plus ..

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Piotr 28 mai 2016 - 8:04

Que d'ignorance !!! Il faut retourner à l'école. En France, le taux d'imposition réel est le contraire de ce que vous avancez, plus vos revenus sont importants moins vous payez d'impôts car ce sont les impôts indirects qui sont de loin les plus lourds. Ce sont les plus pauvres qui payent le plus en proportion de leur revenu. Quand aux fonctionnaires, ce sont les 1200 officines de l'état qui ne servent pratiquement à rien sauf à planquer toutes les crapules de la politique, qui coûtent le plus cher. Et ce ne sont pas les socialos-bolcheviques qui en sont responsables mais TOUS les gouvernements depuis 1983 ultra-libéraux qui ont épousé les thèses libérales Américaine, ne servant qu'à enrichir les multimilliardaires.

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populo 8 juillet 2015 - 7:09

Ni esclave fiscal, ni exploité !
Les politiques publiques françaises (imitées dans l'Europe du Sud, hélas pour ces pays) forment un cercle vicieux. Elles ont débuté par des réponses erronées aux chocs pétroliers de 1973 et 1979. Puis par une course à la promesse électorale (surenchère du Programme Commun de la Gauche) et ses avatars ultérieurs.
1 perte de compétitivité du site France, chômage accru
2 hausse des dépenses sociales et de la fiscalité
3 perte de rentabilité des entreprise, chômage en hausse
4 nouvelle hausse des dépenses sociales par la dette d'Etat
5 tentative de désendettement par la hausse de la fiscalité
6 démotivation des acteurs de l'économie par le taux fiscalité
7 explosion du chômage…

Vouloir régler le chômage français par des mesures immédiates de type : baisse des charges (déjà mis en oeuvre au niveaux sdu smic) ou encore baisse du smic, ou contrat de travail révocable. Toutes ces mesures relèvent de l'utilitarisme. Elles ont toutes le défaut de ne pas remettre en cause le périmètre de l'Etat, et les énormes gisement de productivité que sa réduction a déjà permis chez les économies concurrentes.

La motivation des acteurs de l'économie est la même : profiter au maximum des fruits de son travail. Permettre aux politiciens de raréfier l'emploi par leurs politiques, fausse le marché du travail. Si aujourd'hui les contraintes fiscales envers l'investisseur et l'entrepreneur brident leurs entreprises, répercuter ces même contraintes sur les salaires ou les contrats revient à opposer la société civile entre patronat et salarié. C'est ouvrir une porte aux démagogues, ce n'est pas ainsi que l'on émancipera la société française de l'étatisme.

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jacques Legrand 8 juillet 2015 - 7:36

Commentaire
Bonjour Marc
Globalement d'accord, hélas, avec cette analyse de notre situation calamiteuse;je trouve aussi que le taux d'emploi par catégories est un bon indicateur. Le débat porte plutôt sur la prise en compte de la "production" du secteur public.Si l'on prend l'exemple d'un secteur aussi important que la santé peut-on considérer qu'il est productif quand il est privé et non productif quand il est public ?
Cordialement
JL

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Patharmo 8 juillet 2015 - 7:47

Et l'état d'esprit vertueux…pour le respect d'une vie collective?
Si les chiffres peuvent être manipulés dans tous les sens car on leur fait bien dire ce que l'on veut, il est une dimension qu'on oublie souvent c'est la mentalité de l'individu. En effet tout système économique repose sur un "Etat (je mets sciemment une majuscule) d'esprit vertueux" où chaque membre d'une société apporte sa valeur ajoutée au pot commun de la collectivité. Je voudrais alors ici parler de la gestion de l'argent public par les fonctionnaires et assimilés car il se trouve que mon métier m'amène à leur vendre des prestations qualifiées dans le code des marchés publics "d'intellectuelles". Ces prestations, très techniques puisque liées aux nouvelles technologies, permettent d'apporter des résultats concrets sur la baisse des dépenses publiques en ce sens qu'elles permettent de réduire leur coûts de fonctionnement sur plusieurs années. Si d'aucun des élus des collectivités assènent sans arrêt à leur personnel de collectivités qui faut réaliser des économies après la baisse extraordinaire de la dotation de l'état au budget des collectivités, il en va tout autrement dans leur mise en œuvre réelle et rapide. Bien que la réglementation des marchés publics autorise, voire préconise le paiement au résultat obtenu, sa mise en œuvre concrète pose tellement de contraintes administratives qu'il faut un certain courage pour oser lever le frein de l'état d'esprit franchouillard des fonctionnaires en charge du contrôle des résultats. Ainsi on préférera organiser la dépense au forfait quelqu'en soit son montant, plutôt que de payer uniquement en fonction des gains obtenus, évidemment plus compliqué à vérifier. Essayez donc de proposer de n'être payé que si un résultat est obtenu, et la première question qu'on vous pose c'est "où est le truc?". Le français moyen ne prend plus de risque et ne tente pas le "Just do it". Il craint de devoir se justifier des honoraires jugés trop importants par sa hiérarchie (c'est aussi vrai dans les grosses sociétés privées, notamment celles du CAC 40), laquelle lui reprochera d'abord le paiement plutôt que les gains obtenus (souvent plus importants que le décaissement) que l'entité n'aurait de toute façon pu réaliser seule! En conclusion, apprendre à penser positif en croyant d'abord à la réussite avant de penser à l'échec est un état d'esprit que le français devrait apprendre très tôt sur le banc de l'école. La France disposerait alors peut-être d'adultes plus ouverts, qui "tentent le coup" plutôt que de conclure à priori que ça ne marchera pas…. Cette façon de penser positive sera un élément de la réussite future de nos enfants dans un monde de plus en plus concurrentiel.

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genovese 21 août 2015 - 9:00

vote
halte aux mensonges démographes

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lecoeur 15 juillet 2016 - 5:04

taux d'emploi
Bonjour
Vous avez raison il vaut mieux regarder le taux d'emploi.
Une question par rapport à votre article :
qui détermine ce taux que vous indiquez être à 64,1% dans votre article ?
Une remarque ce qui compte ce n'est pas le taux de chômage ; ce n'est pas non plus le taux d'emploi ce sont des notions dépassées qui datent du 20 eme siecle;
Ce qui compte c'est le revenu pour chaque habitant par rapport à son coût de la vie.
Rien ne sert d'avoir du travail si c'est pour ne pas pouvoir payer ses factures manger se loger se soigner.
Du travail et des emplois ce n'est pas cela qui manque même en France. Les revenus décents qui vont avec c'est autre chose.
Bizarement il n'y a pas beaucoup d'études du gouvernement ou de l'INSEE qui en parlent, pas plus que de votre part d'ailleurs.
J'aimerai avoir des tudes comparatives entre pays sérieuses et non partisanes qui traitent de ce point qui est fondamntal.
A vos claviers

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singe67 24 janvier 2017 - 7:10

Merci , juste ce que je voulais écrire , voir cidessus , eux les journaleux et specialistes gagnent combien !! pas 400 € par mois

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anita 18 septembre 2016 - 11:26

offre de pret
Je suis Mme Anita à la recherche de prêt depuis plus de 3 mois. J'ai été beaucoup de fois escroquer sur des sites de prêt entre particulier en voulant fait un prêt entre particulier chez plusieurs personnes. Mais chaque fois je me faisais escroquer et finalement je ne reçois rien sur mon compte. Mais heureusement je suis tombé sur un témoignage parlant d'aide de prêt sur Mme Marie-therese Aviles , je l'ai contacté en respectant ces conditions. Grace a elle, j'ai eu mon prêt de 30.000 euros sur une durée de 65 mois. Donc vous qui êtes dans le besoin comme moi vous pouvez lui écrire et lui expliquer votre situation et vous serez satisfait en 48h;elle pourrait vous aider aussi.
Son mail:marie-therese-aviles@outlook.fr

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Alzerat 28 octobre 2016 - 3:12

votre article emploi et chômage
c' est assez evasif et ne proposez pas d' issues de secours démontrées.
d' autre part sur les 21% d' inactifs le calcul occulte les chômeurs de l' ombre et ceux tombés dans la dernière case celle du RSA
28 millions d' actifs, il y a 5,4 millions de fontionnaires. les chiffres du chômage toutes catégories confondues s' élèvent à 6,2 millions nous ne sommes pas loin des 9 millions qui végetent sans emplois.

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LEWIS M 24 janvier 2017 - 7:06

oui emploi mais !!
Bonjour messieurs les specialistes !!! accepteriez vous de travailler comme en Allemagne pour 400 € !!! LOL alors arretez de dire des betises sur la flexibilité etc !!! les patrons ont dejà toutes les armes pour reguler leur activité .

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