Une étude publiée par l’ONG Oxfam le 25 janvier et largement reprise dans les médias dénonce le « virus des inégalités ». Si l’étude pose la question des millions d’individus dans le monde qui sont tombés dans la pauvreté du fait de la crise économique liée au Covid-19, Oxfam emploie des raisonnements fallacieux et manipule les statistiques. On comprend que le but de ces chiffres chocs est de marquer les esprits mais cela est fait au détriment de l’honnêteté intellectuelle. Par ailleurs, certaines contre-vérités affirmées dans le rapport sont répandues dans le débat public et nécessitent donc une clarification.
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Souvenez-vous, à 14 ans, vous rêviez de coucher avec votre prof’
Les victimes d’inceste parlent sur les réseaux sociaux, avec #MeTooInceste, des viols subis alors qu’ils n’avaient que 14 ans, Camille Kouchner lève le voile sur les agressions répétées commises par…
Données personnelles : à chacun de choisir ce qu’il veut en faire !
Comment réguler l’usage et la commercialisation des nouvelles technologies de l’information et des communications ? Le débat se vivifie sous l’initiative de nombreux centres de réflexion qui investissent cette question. En janvier 2018, le think tank Génération Libre sortait un premier rapport très médiatisé désireux d’instaurer une « patrimonialité des données personnelles ». Le laboratoire d’idées poursuit et détaille sa réflexion dans un nouveau rapport sorti en septembre 2019. En analysant les propositions de Génération Libre à la lumière des arguments développés dans une première publication pour l’IREF, la présente réflexion a l’ambition de contribuer au débat sur la régulation de l’industrie du traitement des données.
Faut-il taxer plus les entreprises du numérique ?
Jean-Philippe Delsol est l’invité (30 avril) de la matinée sur Sud Radio à propos des réserves émises par de nombreux pays européens à la taxe de 3% sur le numérique.…
Taux de l’IS : 16 points de moins au Royaume-Uni (20 %) qu’en France (36 %)
Le mois prochain, le taux de l’IS (Impôt sur les Sociétés) sera de 20 % au Royaume-Uni. Il était à 28 % lors de l’arrivée de David Cameron au pouvoir…
La petite colline de la loi Macron a accouché en première lecture de souriceaux en bien des domaines. Tant pis pour les vraies réformes que ce projet avait envisagées. Tant mieux pour les dispositions attentatoires des libertés qui y sont désormais édulcorées. C’est le cas pour les régimes de retraite à prestations définies, dits « retraites chapeau » qui faisaient l’objet d’un acharnement pas très thérapeutique du ministre. Celui-ci avait souhaité leur suppression dans son projet initial. Finalement, le texte amendé ne prévoit que de « mieux encadrer le dispositif » …
Les chiffres du chômage qui viennent d’être publiés sont, encore une fois, très mauvais ! Ils témoignent d’une explosion réelle du chômage de longue durée: + 10 % en 1 an ; et + 30 % depuis 2012, avec le changement de majorité.
La France compte environ 684.000 chômeurs de plus depuis 3 ans ; tandis que la durée moyenne de ce chômage s’élève à 536 jours !
Le Luxembourg est sous le feu de critiques de la part de l’Europe. Il aurait accordé des avantages fiscaux indus à de grandes compagnies internationales. L’accusation est désormais le fruit d’une camarilla de journalistes associés dans le Consortium international de journalistes d’investigation, ICIJ, qui travaille avec de nombreux partenaires dans le monde, dont notamment Le Monde en France, Le Huffington Post aux USA, The Guardian au Royaume Uni… Ces journaux n’hésitent pas à dénoncer le plus petit pays de l’Union européenne comme la « plaque tournante de l’évasion fiscale », notamment parce qu’il se serait rendu coupable en autorisant des rulings.
Le Président Hollande nous rappelle de plus en plus cette œuvre délicieuse d’Alfred Jarry, mettant en scène l’anti-héros emblématique de la littérature française, Ubu Roi. Ecrite à la fin du XIX siècle, cette pièce n’a certainement jamais été autant d’actualité qu’aujourd’hui. « Ça ne m’amusait guère de vous donner de l’argent, mais […] au moins, promettez-moi de bien payer les impôts. […] Messieurs, nous établirons un impôt de 10 % sur la propriété, un autre sur le commerce et l’industrie et un troisième sur les mariages et un quatrième sur les décès. » Si Ubu ne nous faisait pas sourire par son côté caricatural, nous serions d’autant plus surpris par l’écho actuel de ses frasques fiscales.
Il ne suffit plus de niveler par l’impôt. Les prestations sociales y contribuent aussi, et de plus en plus. La liste est innombrable des allocations attribuées en fonction du revenu :les allocations de rentrée scolaire, le complément de libre choix du mode de garde, les prestations d’accueil du jeune enfant, les allocations logement, le RSA, l’ASS, l’ATS, l’ATA, l’AAH, l’ASPA, l’ASI, l’AVTS, la CMU et tant d’autres acronymes barbares…Oui, ils existent tous ! Et en même temps les tarifs sociaux se multiplient pour qu’en fonction de son revenu chacun paye différemment son métro, la halte-garderie, ses vacances, l’eau (loi Brottes du 15 avril 2013), le gaz ou l’électricité (avec respectivement le Tarif Spécial de Solidarité –TSS- et le Tarif électrique de première nécessité –TPN- élargis depuis le 1er novembre 2013)… Demain ça sera le pain qu’il faudra acheter en produisant sa feuille de paye !