La France est la première destination touristique européenne et espère attirer cette année plus de 87 millions de visiteurs. Le tourisme est un secteur important de notre économie, il contribue annuellement à 4 % de la création de richesse et emploie près de 3 millions de personnes directement ou indirectement. Pourtant, l’Assemblée Nationale vient de voter la hausse de la taxe de séjour (jusqu’à 8 euros par nuit et par personne selon les catégories d’hôtels). Selon les députés qui défendent cet amendement, cette taxe est beaucoup moins élevée en France – et notamment à Paris – que dans les autres grandes capitales européennes.
richesse
Depuis quelques mois, Thomas Piketty personnifie à lui seul l’ensemble du débat sur les inégalités. Mais depuis la traduction de son dernier ouvrage, la critique fuse. Les travaux du Financial Times (FT) s’attachent, pour la première fois, à mieux comprendre le modèle et le traitement statistique présentés dans le dernier ouvrage de Thomas Piketty. Ses conclusions vont à rebours des louanges qui ont jusqu’à présent été adressées à l’économiste français. Le quotidien anglais reproche notamment à la démonstration de Piketty de ne pas être soutenue par ses propres sources, suite à des erreurs apparentes dans la manière de traiter ses données.
Dans les statistiques internationales, les Etats-Unis apparaissent comme l’un des pays des plus inégalitaires qui soient, mais où l’on peut très bien réussir. Ce que l’on sait moins c’est que les inégalités sont très différentes au sein même de ce pays. Deux chercheurs du club de réflexion, Heritage Foundation, ont regardé en détail le coefficient de Gini : c’est un indice d’indicateur synthétique d’inégalité- des salaires, des revenus, des niveaux de vie… Il varie entre 0 et 1, dans les 50 états américains. Et ce qu’ils ont trouvé devrait inciter les économistes de gauche à plus de réflexions …
Début septembre 2013 paraissait aux Editions du Seuil l’ouvrage Le Capital au XXIe siècle de Thomas Piketty. Sur plus de 900 pages, l’économiste publie des dizaines de graphiques et de statistiques qui montreraient surtout une aggravation des inégalités dans la plupart des pays développés et une concentration excessive des richesses dans les mains d’une minorité de privilégiés. Reçu très favorablement par la plupart des médias français, l’ouvrage n’a connu aucune contestation argumentée en France jusqu’à ce que, en avril 2014, l’IREF publie une Etude consacrée à cet ouvrage et qui révèle une série de tromperies économiques et statistiques de la part de l’auteur.
D’après les dernières données, la richesse (le patrimoine) des Américains a augmenté de 14 % en 2013 en atteignant un niveau record de 80.7 trillions de dollars. Le niveau qui…
Un projet de loi socialiste vise à renforcer sensiblement les pouvoirs des inspecteurs du travail.
Si ce texte était voté, les inspecteurs pourraient infliger directement aux chefs d’entreprise des sanctions pouvant s’élever jusqu’à 2.000 €, voire 10.000 € dans certains cas, en utilisant des ordonnances pénales, c’est-à-dire des procédures de jugement très simplifiées.
Dans son ouvrage, « Le capital au XXIème siècle », aussi imposant que sa précédente somme sur « Les hauts revenus en France au XXème siècle », Thomas Piketty amasse de très nombreuses données sur l’évolution des patrimoines dans plusieurs pays européens et aux Etats-Unis. Ces informations permettent de mieux connaître le rapport de nos sociétés au capital et la distance entre les plus riches et les plus pauvres. Sauf que l’auteur en fait un usage trompeur, dénaturé à la manière du matérialisme scientifique du XIXème siècle.
A la façon des auteurs marxistes, il élève son discours à la prétention d’une démonstration scientifique. Il ne veut pas seulement convaincre, il veut asséner une vérité, la sienne, dont les formules mathématiques qu’il présente seraient la raison. Certes, il indique « qu’il faut se méfier de tout déterminisme économique en cette matière » (page 47), mais il utilise l’économétrie pour annoncer la répartition des richesses attendue au XXIème siècle comme s’il n’avait guère de risques, voire aucun, de se tromper. Et ce tableau considère que l’écart entre riches et pauvres tendra à s’élargir inéluctablement, quand bien même il reconnaît que ce fut l’inverse au XXème siècle. Il poursuit les courbes comme Malthus au XVIIIème siècle ou le Club de Rome dans les années 1970 le faisaient pour prédire que le monde entier allait mourir de faim ! Il conteste la courbe en cloche des inégalités de Kutznets pour tracer d’autres lignes qui méconnaissent l’humain. Il note que « Marx a totalement négligé la possibilité d’un progrès technique et d’une croissance continue de la productivité » (page 28) dans sa théorie d’une accumulation infinie du capital jusqu’à provoquer la mort du capitalisme, mais il reproduit autrement une théorie de la croissance sans fin des patrimoines.
En synthèse :
– Thomas Piketty propose des courbes statistiques comme Malthus au XVIIIe siècle ou le Club de Rome dans les années 1970
– La théorie de Piketty sur une croissance sans fin des patrimoines ne résiste pas à l’analyse des faits
– Il y a d’abord une confusion entre capital (productif, financier, immobilier) et patrimoine cessible
– Thomas Piketty soutient que, pendant les 20 siècles passés, le taux de rendement du patrimoine se serait situé à 4 points au-dessus de la croissance
– Or, il faut déjà savoir comment il a pu obtenir des données sur 2 000 ans ?? C’est absolument impossible
– Par ailleurs, contrairement à ce qu’il soutient, en moyenne, le rendement nominal du patrimoine net des ménages ne peut pas être supérieur au taux de croissance économique
– Si les calculs de Piketty étaient justes, les 1 % des plus riches devraient posséder toutes les richesses disponibles d’ici 2016 !
– Les calculs de Piketty sont faux car il méconnait la réalité : l’économie n’est pas figée, le capital est épargné, réinvesti ou même dilapidé ; la mobilité sociale est extrêmement importante et les inégalités ne sont pas rigides
C’était l’expression de » justice sociale » qui revenait le plus souvent dans la bouche des commentateurs sur les plateaux télé le dimanche soir, après le résultat du deuxième tour…
Au lieu de se scandaliser sur les énormes fortunes possédées par les plus riches du monde, on ferait mieux d’observer que les trois quarts d’entre eux sont des entrepreneurs, et non des spéculateurs. Ils ont créé des emplois, augmenté le pouvoir d’achat, et diminué le nombre de pauvres !
Après avoir publié les vrais chiffres de l’exil fiscal dans le cadre de l’IREF[[Voir notamment : Les raisons de l’exil fiscal et Les boucs émissaires du fisc]], ce livre raconte l’histoire de ces exilés qui s’en vont, non seulement pour des raisons fiscales, mais aussi parce qu’ils n’en peuvent plus de cette France qu’ils aiment…, mais qui ne les aime plus. Un pays où plus de la moitié de sa population vit de l’argent public !
Ce manuscrit est écrit comme un témoignage à partir des faits réels que rencontre quotidiennement un avocat fiscaliste, dont la principale activité consiste à accompagner ceux qui souhaitent quitter la France. Parmi eux : industriels, retraités, entrepreneurs, jeunes, âgés… C’est toute une partie de la richesse française qui s’en va… Pour la première fois, un avocat fiscaliste témoigne !
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