Être un automobiliste en France est déjà un véritable enfer, entre les limitations de vitesses de plus en plus strictes, le coût de l’essence et des péages, et les places…
RATP
RATP : il faut ouvrir à la concurrence et supprimer les privilèges pour diminuer les coûts
Un abonnement à 75€ par mois pour se déplacer en Île-de-France, cela peut paraître cher quand on fait Paris-La Défense deux fois par jour. Ça l’est moins si l’on fait…
La RATP est une habituée des rapports de la Cour des Comptes. Notoirement mal gérée, régulièrement épinglée pour les avantages peu justifiables dont ses salariés disposent, la régie des transports parisiens fait régulièrement l’objet des critiques de la Cour.
Néanmoins, c’est la première fois que l’institution analyse d’aussi près le système de primes de la RATP, avec une minutie qui permet de révéler de véritables perles.
L’IREF s’est penché sur ce rapport de plus de 100 pages, paru le 25 janvier et intitulé “La gestion des ressources humaines de l’EPIC RATP”.
Les agents de la RATP toujours (très) privilégiés
Dans un rapport dédié à la gestion des ressources humaines de la RATP publié hier, la Cour des Comptes confirme encore une fois les nombreux privilèges dont bénéficient les agents…
L’Etude de l’IREF consacrée à l’impact des Rapports de la Cour des Comptes réalisés entre 2007 et 2012 est largement présenté par Le Figaro Economie (24 octobre).
Les contribuables continuent à payer les privilèges des retraités de la SNCF et de la RATP
Entre les trains et les escaliers mécaniques trop larges, les récents accidents et un réseau vieillissant nécessitant des investissements importants le transport ferroviaire français fait souvent la une. Cependant, le plus gros défi auquel font face la RATP et la SNCF est beaucoup moins visible ; les régimes de retraites devront être entièrement revus si l’on veut cesser les dérapages budgétaires chroniques. En effet, l’État dépense chaque année plus de 4 milliards d’euros pour combler les caisses des régimes spéciaux de ces deux entreprises.
Arnaud Montebourg, dont l’agitation n’a d’égal que sa nuisance, souhaite s’en prendre au monopole de certaines professions réglementées. Pourquoi pas, s’il s’agissait vraiment d’une situation qui défavorise réellement le consommateur (à ce sujet, voir l’analyse de Jean-Philippe Delsol). Cela reste à démontrer et ce n’est pas au gouvernement de le montrer mais au marché.
Le printemps est la période de l’année la plus propice aux grèves. Chaque année ce phénomène se confirme. D’ailleurs, bien souvent la presse étrangère le fait remarquer, non sans une pointe d’ironie, en l’illustrant par une photo du mouvement social, titrée : «c’est le printemps !». Remarquez, le mois de mai est parfait, car grâce à la succession des jours fériés et des ponts, en aménageant son temps on peut créer ainsi un mois de vacances… Cette année, comme d’habitude un peu partout en France, les grèves de la fonction publique se sont multipliées, dotées du même mot d’ordre : non à l’austérité !
Mesures antipollution : un tiers d’abus de pouvoir, un tiers de gabegie et un tiers de démagogie
Et peut-être même un quatrième tiers d’électoralisme, pour capter la sympathie des électeurs verts ! En fait, le pouvoir n’a que mépris pour les usagers, pour les contribuables et pour les citoyens.
Des salaires jusqu’à 10 000 euros, la retraite à 53 ans, voire 50 ans, une pension de 40 % plus élevée que dans le privé, un temps de travail largement inférieur à celui de leurs collègues européens, les agents de la RATP ont-ils des raisons de faire grève ? Les usagers et les contribuables savent-ils ce qu’ils payent à la RATP ? Un rapport de la Cour des Comptes dénonce le scandale de la RATP.