Un million d’euros, presque ! Pénélope Fillon aurait reçu moins de 700 000€ nets de son mari, député. Les Français s’en scandalisent par média interposé quand bien même ces opérations étaient probablement légales sinon moralement souhaitables. En même temps, la Cour de comptes confirme ce qui a été anticipé dans la rocambolesque déroute de la taxe poids lourd : c’est bien 1 milliard d’euros dilapidé en pure perte. 1400 fois plus !
Présidentielle 2017
Cette débauche d’utopie masque les échecs cuisants de la gauche depuis cinq ans qui sont autant d’années de régression sociale et économique. Pour faire oublier la réalité du pouvoir auquel ils ont été étroitement associés, Macron et Hamon se disputent les « rêves » des Français.
Depuis la victoire à la primaire de son parti « les Républicains », François Fillon est souvent comparé à Margaret Thatcher. On peut certes comparer la France qui, comme la Grande-Bretagne à l’époque, fait pâle figure face à ses partenaires comparables, l’Allemagne et le Royaume-Uni. Mais au-delà la situation peu reluisante de leur deux pays, y-a-t-il de réels points communs permettant cette comparaison ?
Lors d’un meeting à Tourcoing, Jean-Luc Mélenchon a affirmé, poing levé, que le problème de la région « a un nom et une adresse: c’est Mulliez ». Cette menace digne de l’époque la plus noire des massacres perpétrés par les bolchéviques n’a soulevé aucune indignation dans les médias.
Comment se fait-il que le gaullisme est devenu aujourd’hui la référence suprême de toutes les personnalités politiques ? De Jean-Luc Mélenchon à Marine Le Pen, en passant par François Bayrou, tous, presque sans exception, se réclament du général. Dans un brillant essai, Eric Brunet explique les dangers de cette vénération injustifiée et ses dangers pour la France.
Après avoir été pendant quatre ans et successivement au cabinet de François Hollande puis son Ministre de l’économie, Emmanuel Macron prétend ne plus être socialiste. D’une certaine manière, il est vrai qu’il est tout d’ambiguïté. Mais son programme n’est pas pour autant libéral parce qu’il se place d’abord et avant tout sous le contrôle de l’Etat. Il concède la liberté, mais sous haute surveillance. Il reste attaché à l’Etat-providence pour « distribuer » des chances égales à tous.
A-t-on du mal à réformer en France ? Alors, donnons la possibilité aux Français de choisir. Education, Santé, Assurance chômage, Logement… accordons le droit aux Français de pouvoir choisir entre plusieurs systèmes afin de mesurer celui qui répond le mieux à leurs exigences.
Certaines des propositions du candidat Fillon en matière de décentralisation semblent a priori aller dans le bon sens. L’urgence d’une « autre logique » ne fait aucun doute. Mais M. Fillon doit encore mieux définir les contours d’une politique de la liberté et de la responsabilité en matière de décentralisation.
François Fillon : une victoire et des réformes à faire
L’article de Nicolas Lecaussin sur François Fillon a été traduit en italien sur le site Commercialista di Roma . Lire.
Notre Institut est indépendant et a pour habitude de ne pas prendre ouvertement position en faveur de tel ou tel candidat. Cette neutralité n’empêche pas d’informer régulièrement nos lecteurs et tous ceux qui nous soutiennent et de faire des évaluations des programmes économiques et fiscaux qui nous sont proposés.