Dans le département qui accueille la belle ville de Marseille et sa Bonne Mère, Marine Le Pen a fait un score de plus de 27 % et Jean-Luc Mélenchon, de plus de 22 % ce 23 avril. En ajoutant les candidats de gauche « ultra », on arrive à plus de la moitié des votants qui ont donné leur vote à un parti de type socialiste d’extrême gauche ou d’extrême droite. Pourquoi ?
Présidentielle 2017
Contrairement à ce que disent de nombreux analystes, la France n’est pas divisée en deux mais en quatre. Pour la première fois, quatre candidats recueillent, chacun, environ 20 % des…
Mélenchon, Poutou, Arthaud et Cie ne me font pas rire : moi, le communisme, je l’ai vécu !
L’article de Nicolas Lecaussin consacré aux candidats à l’élection présidentielle est publié (21 avril) sur le site FigaroVox . Lire l’article.
Emmanuel Macron : le nouveau hold-up fiscal de l’assurance chômage universelle
Emmanuel Macron entend instaurer une assurance chômage universelle qui devrait, de toute évidence, être financée par la forte hausse d’un impôt lui aussi universel : la CSG !
Savez-vous que le Conseil d’Orientation des Retraites (COR) œuvre depuis plus de quinze ans sans jamais avoir admis parmi ses 40 membres un seul représentant « ès qualités » des 17 millions de retraités ? Savez-vous que parmi les 233 membres du Conseil économique, social et environnemental (CESE), il n’y a pas un seul représentant des retraités ? Savez-vous que le Comité de Suivi des Retraites (CSR) ne compte parmi ses membres absolument aucun retraité ?
Les programmes fiscaux des candidats à l’élection présidentielle se révèlent très divers et laissent apparaître des désaccords majeurs.
A quelques jours du premier tour, l’IREF analyse les principales propositions des candidats en matière de fiscalité. Malgré des programmes souvent lacunaires, peu ou pas chiffrés, il est possible de détacher des tendances et d’analyser les conséquences pour les contribuables et les entreprises.
Le débat entre les candidats l’a démontré : la quasi-totalité réclame l’abolition de la directive « travailleurs détachés » ; les plus « libéraux » veulent la renégocier. Belle unanimité, qui masque une réalité plus complexe : les candidats oublient les avantages de la directive, se trompent de texte et ne veulent pas de la concurrence qui obligerait enfin la France à s’adapter.
Cette campagne présidentielle, lorsqu’elle offre la possibilité de se concentrer encore sur le fond des programmes des candidats, ne manque pas, comme à chaque campagne pour la magistrature suprême, de forcer les prétendants à se positionner sur la question du rapport à entretenir entre la France et l’UE. Les candidats font tous le même constat : l’UE est à bout de souffle. Ce constat, fondé sur un sentiment largement partagé et relayé par l’opinion publique, entraine toutefois des conclusions différentes.
Aussi complexe que puisse être la politique sud-américaine et plus particulièrement celle de Hugo Chavez, force est de constater l’échec patent de la voie suivie. Parce qu’encore une fois, l’IREF ne cesse de le dire, la richesse économique ne se décrète pas !
M. Mélenchon, êtes-vous prêt à payer 5 fois plus d’impôts que maintenant ?
En matière fiscale, Jean-Luc Mélenchon propose d’instaurer 14 tranches d’imposition dont la plus haute serait à 100%. Tout revenu supérieur à 400 000 € serait ponctionné.