Le prix du gaz naturel a chuté dans le monde entier. Mais pas en France : faillite de notre politique et pénalité pour les consommateurs. Lucas Léger, chercheur à l’IREF, explique ce paradoxe.
pétrole
+ 3.500 % ! Soit 35 fois plus : c’est l’accroissement depuis 10 ans des réserves de pétrole recensées au Canada ; un chiffre politiquement incorrect, donc ignoré. Pour faire plaisir aux écologistes ou par simple ignorance, on préfère broder sur l’épuisement des ressources de la Terre. Pourtant, la réalité est complètement différente. Le Canada est devenu en 2010 le deuxième pays au monde en réserves de pétrole (175.2 Milliards de barils contre 262.4 Mds de barils pour l’Arabie Saoudite), devant l’Iran (137.6 Milliards de barils), l’Irak (115 Milliards) et le Koweït (104 Milliards de barils). Depuis 2000, les réserves en pétrole du Canada ont augmenté de 3 576 %. Leur découverte a été possible grâce aux technologies et à l’innovation.
Des informations concernant des gisements de « gaz non conventionnels » commencent à filtrer dans la presse. Elles ont du mal à percer, et pour cause : les réserves de gaz naturel de ce nouveau type assureraient 500 ou 600 ans de la consommation d’énergie actuelle aux Etats-Unis. Un coup dur pour les tenants des « énergies nouvelles » et les malthusiens qui annoncent l’apocalypse. Michel Gâche nous rassure.