L’amélioration considérable du niveau de vie dans les pays émergents pourrait bien rebattre les cartes de l’industrie mondiale et permettre aux pays industrialisés de rapatrier une partie de leurs emplois dans ce secteur. Aux Etats Unis par exemple, le secteur industriel a gagné 300 000 nouveaux emplois en 2010. En 2011, les salaires des Vietnamiens ont connu une hausse nette de 6%. Les ouvriers chinois ont multiplié par 6 leur salaire annuel entre 1995 et 2010.
pétrole
Non, il ne faut pas s’abandonner au nouveau paradigme de la normalité. Non, il n’est pas normal que la présidence de la République, à peine le gouvernement composé, se galvaude dans les querelles de faux ménages à peine recomposés. Non, il n’est pas davantage normal que la France veuille battre le record mondial de l’imposition des revenus, fussent-ils supérieurs, à un taux au-delà de 90 % avec les CSG/RDS qui l’accompagnent.
Le prix du gaz naturel a chuté dans le monde entier. Mais pas en France : faillite de notre politique et pénalité pour les consommateurs. Lucas Léger, chercheur à l’IREF, explique ce paradoxe.
+ 3.500 % ! Soit 35 fois plus : c’est l’accroissement depuis 10 ans des réserves de pétrole recensées au Canada ; un chiffre politiquement incorrect, donc ignoré. Pour faire plaisir aux écologistes ou par simple ignorance, on préfère broder sur l’épuisement des ressources de la Terre. Pourtant, la réalité est complètement différente. Le Canada est devenu en 2010 le deuxième pays au monde en réserves de pétrole (175.2 Milliards de barils contre 262.4 Mds de barils pour l’Arabie Saoudite), devant l’Iran (137.6 Milliards de barils), l’Irak (115 Milliards) et le Koweït (104 Milliards de barils). Depuis 2000, les réserves en pétrole du Canada ont augmenté de 3 576 %. Leur découverte a été possible grâce aux technologies et à l’innovation.
Des informations concernant des gisements de « gaz non conventionnels » commencent à filtrer dans la presse. Elles ont du mal à percer, et pour cause : les réserves de gaz naturel de ce nouveau type assureraient 500 ou 600 ans de la consommation d’énergie actuelle aux Etats-Unis. Un coup dur pour les tenants des « énergies nouvelles » et les malthusiens qui annoncent l’apocalypse. Michel Gâche nous rassure.