Dans le dernier (2012) classement PISA pour ce qui est des résultats des élèves en mathématiques, sciences et lecture, les Pays-Bas se situent à la quatrième place et la France 22ème. A ces bons résultats s’ajoute un taux de chômage des jeunes (15-24 ans) plus de deux fois moins élevé aux Pays-Bas qu’en France (11 % contre 23 %). Et pourtant, les dépenses en faveur de l’Education sont sensiblement les mêmes : environ 6 % du PIB dans les deux pays. Quelle est l’explication de ces différences ?
OCDE (Etats membres)
Encore une fois, les chiffres du chômage ne sont pas bons ; la France métropolitaine compte 26 100 nouveaux demandeurs d’emploi en juillet, une hausse ininterrompue depuis 2012. Le pays recense désormais 3 424 400 chômeurs de catégorie A. Le nouveau gouvernement formé par François Hollande devra donc s’attaquer sérieusement au problème du chômage. À ce titre, le gouvernement rencontrera, dès le 10 septembre, les partenaires sociaux pour dresser un premier bilan du Pacte de responsabilité.
Malheureusement, le retour de la croissance et la reprise des embauches dans le secteur marchand ne sont pas au rendez-vous. Et jusqu’à présent, la politique économique menée par le Président de la République et son gouvernement est un vaste échec : croissance atone, recul des investissements et de la production industrielle, décrochage du PIB par habitant par rapport aux autres pays de l’OCDE. Tandis que la hausse de la fiscalité des entreprises et des ménages et l’augmentation de la dépense publique ont conduit à une baisse simultanée de l’épargne et de la consommation. L’étude de ces variables semble indiquer que l’action du gouvernement a exacerbé les problèmes déjà existants, dont le chômage, plutôt que de les résoudre.
Arnaud Montebourg, dont l’agitation n’a d’égal que sa nuisance, souhaite s’en prendre au monopole de certaines professions réglementées. Pourquoi pas, s’il s’agissait vraiment d’une situation qui défavorise réellement le consommateur (à ce sujet, voir l’analyse de Jean-Philippe Delsol). Cela reste à démontrer et ce n’est pas au gouvernement de le montrer mais au marché.
Malgré tous les efforts de communication mis en œuvre par Arnaud Montebourg, le ministre est à la peine pour attirer les capitaux étrangers nécessaires à la réindustrialisation. D’autant que le patriotisme économique ne suffit pas à combler ces manques. La France a besoin d’investissements pour développer son économie, mais le dernier rapport de la CNUCED (Conférence des Nations Unies pour le commerce et le développement) est plutôt alarmant.
L’IREF a été auditionné à l’Assemblée nationale le 24 juin dans le cadre des Rendez-vous parlementaires organisés par l’association Contribuables Associés. L’IREF a présenté son Etude consacrée à la fonction…
Fonction publique française : le dernier dinosaure
En regardant ce qui se passe à l’étranger, on comprend pourquoi votre emploi est menacé, pourquoi vous ne pouvez plus partir en vacances, pourquoi vos enfants n’auront pas de retraite… La France n’évitera la faillite que si elle fait ce que de nombreux pays ont fait : réformer la fonction publique !
… pour être dans la moyenne de l’OCDE. C’est ce qui ressort de l’Etude que l’IREF vient de réaliser en collaboration avec l’association Contribuables Associés. En France, la proportion d’agents…
Les énergies fossiles sont bien plus taxées et bien moins subventionnées que les énergies renouvelables
• Contrairement aux mythes relayés par de nombreux responsables politiques et par une partie des médias, les énergies fossiles ne bénéficient pas de plus d’avantages que les énergies renouvelables. Bien au contraire.
• Il n’y a pas de subvention directe à l’industrie des énergies fossiles mais des déductions fiscales qui s’élèvent à (environ) 2.6 Mds d’euros (2011).
• En même temps, la fiscalité sur les énergies fossiles rapporte, en net, près de 34 Mds d’euros, 13 fois plus que les déductions d’impôts dont bénéficie l’industrie des énergies fossiles.
• Le prix de vente de l’énergie renouvelable est largement inférieur à son coût de production. Le coût de production de l’électricité photovoltaïque par exemple est au moins 5 fois plus élevé que celui de l’électricité nucléaire. Il s’agit d’une subvention déguisée.
• La dépense totale (subventions directes et allègements fiscaux) en faveur des énergies renouvelables s’élève à plus de 5 milliards par an.
Etude réalisée en collaboration avec P&J Conseil, cabinet d’analyse économique appliquée.
Baisses des dépenses publiques : 236 Mds d’euros d’économies pour être dans la moyenne OCDE
Dans une récente Etude intitulée «Plus de dépenses publiques, c’est moins de croissance», de novembre 2013, l’IREF avait démontré que, dans une trentaine de pays, les Etats, qui utilisaient le…
C’était l’expression de » justice sociale » qui revenait le plus souvent dans la bouche des commentateurs sur les plateaux télé le dimanche soir, après le résultat du deuxième tour…