Et si le premier ministre italien devenait le modèle à suivre pour les hommes politiques français ? Le président du Conseil italien est en train de défendre une réforme du marché du travail (le « Job’s Act ») pour y introduire plus de flexibilité et de faciliter l’emploi des jeunes par la mise en place d’un contrat de trois ans, très souple. Cette dernière mesure ressemble au CPE (Contrat de première embauche) français dont la mise en place avait échoué face aux protestations des syndicats et d’une partie des jeunes. Renzi se heurte, lui aussi, aux menaces du monde syndical d’autant plus qu’il veut dépoussiérer le Droit du travail italien en passant de 2 000 lois actuellement en vigueur à seulement…50 normes. Mais c’est surtout la suppression de l’article 18 qui a déclenché les hostilités. Il s’agit d’un article qui impose la réintégration d’office de tout salarié dont les tribunaux auraient estimé le licenciement injuste.
Matteo Renzi
Le premier ministre italien, Matteo Renzi, souhaite diminuer le nombre de préfectures de 106 à 40, ce qui représente une division par 2.65. Si l’on faisait la même chose en…
De toutes les carences de l’économie italienne, c’est le chômage des jeunes (40 %) qui est la plus inquiétante. Le nouveau premier ministre, Matteo Renzi, s’y attaque en réformant le droit du travail, qui est néfaste et obsolète. Réussira-t-il là où Mario Monti a échoué ? Pourtant, ce qui s’est passé chez Fiat peut redonner de l’espoir.
Le nouveau Premier ministre italien, Matteo Renzi, n’a pas tardé à annoncer un vaste programme de réformes au sein desquelles figure celle du marché du travail, intitulée en anglais : « Jobs Act ». Le taux de chômage en Italie n’est pas beaucoup plus élevé que celui que subit la France : de 12.7 % en Italie contre 10.5 % en France ; mais ce sont les jeunes, de 16 à 25 ans, qui sont les plus touchés, avec un taux qui dépasse les 40 %.