Dans le cadre des législatives, François Baroin a de toute évidence opté pour l’arme fiscale. Force est en effet de constater que ce dernier n’a de cesse de critiquer le programme fiscal d’Emmanuel Macron et, en particulier, la hausse de 1,7 point de CSG. A l’inverse, il propose une baisse de 10% de l’impôt sur le revenu. Mais les Républicains ne devraient-ils pas mener une réflexion de fond sur une possible fusion de l’impôt sur le revenu par absorption de la CSG dans un grand impôt proportionnel qui permettrait de supprimer toutes les niches et favoriser l’économie ?
Législatives
De manière dynamique et ouverte, plus consensuelle, pourrait s’engager le redressement de notre économie et plus généralement de la société en rendant à chacun ses responsabilités et en libérant les énergies. Pour ce faire, il faut des partenaires forts plutôt que des adversaires autistes ou des courtisans avides. Il paraît dans l’intérêt bien compris des deux parties que la droite conservatrice et libérale prenne toute sa part dans le grand chamboulement qui s’annonce.
Leopoldo Fregoli est un célèbre acteur italien de la fin du XIXe et du début du XXe siècle connu surtout pour ses changements de costumes très rapides. Il avait même réussi l’exploit d’interpréter cent rôle dans le même spectacle ! Il aurait certainement eu une place dans le gouvernement concocté par Emmanuel Macron.
Après l’élection présidentielle, il nous semble plus que jamais urgent de veiller à élire des députés susceptibles de supporter les projets porteurs de liberté et de responsabilité et de modifier ceux qui le sont moins. De quelque parti qu’ils soient, il faudrait qu’ils soient capables d’orienter la nouvelle politique vers les meilleurs choix.
Lorsqu’un patient est très malade comme l’est la France aujourd’hui, on ne se demande pas s’il faut lui prescrire des pilules roses ou grises. On lui donne les pilules qui vont le guérir.
Ce premier tour du 23 avril 2017 enregistre une majorité de plus de 55% des voix exprimées en faveur de candidats ouvertement collectivistes et hostiles à l’économie de marché, de Mélenchon à Le Pen en passant par tous les petits candidats qui se désespéraient de la maigreur de notre Etat obèse. Et même E. Macron ne vante la liberté que lorsqu’elle est sous le contrôle étroit de la puissance publique. Ainsi, la droite doit tout faire pour gagner les législatives.
Les libéraux-conservateurs ont perdu la bataille mais pas la guerre !
La défaite de François Fillon constitue, assurément, un échec cuisant pour les libéraux-conservateurs. Toutefois ces derniers doivent rester soudés et se mobiliser pour les élections législatives dès lors que celles-ci s’annoncent décisives pour l’avenir du pays !
Une fois élu, quel genre de président sera Emmanuel Macron ? Celui de la loi sur les professions indépendantes ou le défenseur de l’Etat providence et du modèle social français ? Ce qui est sûr c’est que L’IREF continue son travail en faveur des libertés, de la concurrence et du libre choix.
Quatre choses essentielles que devraient savoir les candidats (sérieux) à l’élection présidentielle
1. Les pays qui s’en sortent aujourd’hui sont aussi les pays qui ont fait des réformes Quels sont les points communs entre l’Allemagne, les Pays-Bas, le Royaume-Uni, la Suède, les…