Selon l’enquête mensuelle de conjecture auprès des ménages publiée hier par l’INSEE, l’indice de confiance des ménages français a baissé d’un point en février et se maintient sous sa moyenne…
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« Il faut savoir que le consensus d’experts est le plus grand tueur d’innovation de rupture ! »
Qu’est-ce qui a péché dans l’approche médicale de la pandémie de Covid-19 ?
C’est l’hyperspécialisation de la médecine qui est en cause. La santé est un monde archaïque où règne encore le taylorisme ! La covid-19 est un syndrome inflammatoire qui touche tout le système, pas seulement les poumons. II suffisait de taper « SRAS » sur Wikipédia pour le savoir ! Mais chaque spécialiste a continué à faire son travail comme avant. Il est urgent de renouer avec l’approche holistique de la médecine qui envisage la santé du patient dans sa totalité, et non comme une somme de ses composantes physique, physiologique et psychologique. La capacité de démultiplication des nouvelles technologies peut nous y aider si les médecins, chercheurs et ingénieurs les comprennent et les maîtrisent ensemble.
Pour attirer les investissements étrangers, mieux vaut une baisse des impôts qu’un plan de relance
Le quotidien Les Échos titrait, ce jeudi 19 novembre 2020 : « Made in France : les premiers projets de réindustrialisation se concrétisent ». Le gouvernement vient en effet de dévoiler, par la voix d’Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée à l’industrie, une liste de 31 projets industriels subventionnés par l’État dans le cadre du plan de relance. Ce dernier doit mobiliser 600 millions d’euros sur trois ans pour soutenir des projets industriels. Ces 31 premières usines se répartiront ainsi 140 millions d’euros pour créer 1 800 emplois directs.
2 000 milliards ! 2000 milliards… qui dit mieux ? Aux enchères du coronavirus, ce sont les Etats-Unis qui l’ont emporté en volume de l’enveloppe de secours. L’Europe a mis 1 000 milliards, mais ses pays membres ont également contribué. L’argent public coule à flots et la planche à billet fonctionnera sans limites.
Investissement ou rigueur budgétaire : le faux dilemme d’Emmanuel Macron
Dans une interview donnée au magazine britannique The Economist, Emmanuel Macron s’en est pris à la règle budgétaire européenne qui proscrit un déficit supérieur à 3% du PIB. Cette dénonciation n’est pas anodine. Elle acte le fait qu’Emmanuel Macron renonce à l’assainissement des finances publiques. On peut donc s’attendre à une absence de réformes structurelles au moins jusqu’à la fin du quinquennat.
Les investissements étrangers en France battraient des records. C’est une bonne nouvelle mais devrons-nous nous en contenter ? Car, à regarder les chiffres de plus près, on découvre que ces investissements créent beaucoup moins d’emplois qu’ailleurs.
L’immobilier trouve une résonnance particulière dans l’actualité fiscale du moment, mais malheureusement les contribuables qui ont investi dans la pierre ont peu de raisons de s’en réjouir : maintien d’un impôt sur la fortune à leur égard, augmentation même du poids de celui-ci en certaines circonstances, exclusion des revenus fonciers du PFU, relèvement des prélèvements sociaux sur ces derniers de 15,5% à 17,2% (soit 11% de plus). Et ce n’est pas la suppression progressive de la taxe d’habitation pour 80% des foyers qui suffira à équilibrer l’ensemble. Comme le confessait d’ailleurs le Rapporteur général du budget, Joël Giraud, à l’Assemblée nationale : l’objectif est plutôt d’alourdir la fiscalité sur l’immobilier.
Scandale d’Etat ! Les termes sont forts et nous ébranleraient s’ils n’étaient trop habituellement utilisés par divers groupes politiques ou journalistiques. Mais quand le ministre lui-même utilise ces termes, que doit-on en penser ? Bruno Lemaire, dans le Figaro, l’affirme : les approximations entourant la taxe sur le versement des dividendes sont un scandale d’Etat. Pourquoi ?
Encore un projet d’avenir pour la France. Encore des dizaines de milliards d’euros à dépenser. Et des propositions faites par des hauts fonctionnaires qui ne règleront pas les problèmes économiques et sociaux de la France. Au contraire.
Emmanuel Macron parviendra-t-il à convertir de force les propriétaires à l’investissement « productif » ?
Le nouveau président souhaite que les Français investissent davantage dans ce qu’il nomme « l’économie productive », à savoir dans les entreprises françaises. Pour ce faire, il adopte une politique clairement « anti-immobilier » visant à décourager les Français d’investir dans ce secteur, qu’il assimile improprement à « l’économie improductive ». Autrement dit, Emmanuel Macron a choisi de substituer à la traditionnelle « carotte » fiscale le « bâton » pour battre les contribuables propriétaires. Cette méthode coercitive se révèlera-t-elle concluante ?