Remarque pertinente du Professeur Florin Aftalion : le mot « bénéfice » a disparu du débat public pour être remplacé par celui de « marge ». Ce glissement sémantique n’est pas anodin : le bénéfice va aux chefs d’entreprises et aux actionnaires tandis que la marge est sous contrôle de l’Etat !
François Hollande
L’article de Jacques Garello, administrateur de l’IREF, a été publié par l’hebdomadaire Valeurs Actuelles dans son édition du 23 janvier. Face à l’emballement médiatique autour des promesses de François Hollande,…
Que retiendra-t-on des vœux du Président ? Sans doute le « pacte de responsabilité ». Mais pourquoi les entreprises passeraient-elles un pacte avec l’Etat qui porte la responsabilité du chômage ? Et en quoi le « modèle social français » nous protégerait-il de la ruine, alors qu’il nous y plonge ? Le Pr.Jean Philippe Feldman s’interroge…
Etes-vous de ceux qui n’arrivent pas à déchiffrer la politique économique de François Hollande ? Il faut que vous sachiez que le Président croit aux miracles qui, se produiront en 2014. Quatre miracles au moins, concernant les impôts les emplois le poids de l’Etat et la croissance.
La fiscalité est désormais si élevée et elle reste si difficile à comprendre, qu’elle est rejetée presque à l’unanimité. Mais, malgré quelques reculades, le gouvernement s’obstine à vouloir taxer encore plus. Jusqu’à quand ?
Dans sa version actuelle, le budget reflète les choix politiques fondamentaux du gouvernement : ne rien toucher au secteur public et aux avantages des « camarades militants », et faire porter l’effort sur le secteur privé, aux dépens de la compétitivité des entreprises françaises. Panorama du budget décrit pour l’IREF par Alain Mathieu (Président Honoraire de Contribuables Associés)
L’État Providence est-il devenu un luxe ? Les « réformes » fiscales qui se suivent et se ressemblent semblent nous le prouver de jour en jour. Depuis un peu plus de 6 ans, 84 nouveaux impôts et taxes ont été instaurées[[Le Monde du 4 septembre 2013]], afin d’éviter la faillite imminente de notre modèle social. Nicolas Sarkozy et François Hollande nous ont montré l’étendue de leur talent lorsqu’il s’agit de recourir à l’impôt plutôt que de se confronter aux réformes structurelles nécessaires.
Dans le domaine de la fiscalité les bonnes nouvelles sont rares par les temps qui courent. Mais bien vite une bonne nouvelle en annonce une mauvaise. Deux exemples actuels : les hauts salaires et les auto-entrepreneurs. On n’en est pas à quelques contradictions près.
Les impôts s’accumulent et le Président veut financer des emplois aidés et des emplois d’avenir, notamment dans le secteur non marchand. Diminuer les dépenses publiques et les prélèvements obligatoires est la seule façon de réduire le chômage, comme le prouve la politique de la Californie.
La présence de François Hollande aux Assises de l’entrepreneuriat a été saluée par certains come un virage dans la politique élyséenne. Pourtant, son discours n’est pas à la gloire de la libre entreprise, mais de l’entreprise dirigée par l’Etat. Analyse de Sylvain Charat, chercheur associé à l’IREF.