La croissance de l’apprentissage ralentit. L’objectif d’atteindre un million d’apprentis en 2027 semble difficile à atteindre malgré les sommes faramineuses qui y sont consacrées. En réalité, il faudrait moins dépenser…
Formation professionnelle
Le Gouvernement abandonne l’idée d’un ticket modérateur pour le Compte personnel de formation
Il y a quelques jours, le ministre du Travail, du Plein emploi et de l’Insertion, Olivier Dussopt, a donné une traditionnelle interview de rentrée où il détaille l’agenda économique et…
Formation professionnelle des demandeurs d’emplois et des salariés ou 26,4 milliards d’euros dépensés pour (presque) rien
En 1998, dans le film Primary Colors, sur la campagne de Bill Clinton pour les primaires du parti démocrate de 1992, il y avait une scène avec le futur président…
La fausse bonne idée du Compte Personnel de Formation
Depuis le 1er janvier 2019, les droits à la formation au titre du CPF (ex DIF pour droit individuel à la formation) se comptent en euros et non plus en heures…
Alors que le taux de chômage des jeunes s’établit à 22,1% et est encore aggravé par la crise sanitaire, une solution semble exister : encourager l’apprentissage.
Mais pour rendre le dispositif plus efficace, il faudrait vraiment laisser la main aux entreprises.
Connaissiez-vous l’ARECOOP ? Filiale de la Fédération nationale des sociétés coopératives d’HLM, l’Organisme de formation des coopératives d’HLM réalise des formations sur le logement « social » dans … des hôtels de luxe.
La ministre du Travail Muriel Pénicaud a dévoilé le 27 avril 2018 son « Projet de loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel ». Le texte n’apporte rien de nouveau sur la formation professionnelle par rapport à ce que nous savions déjà et que nous avons détaillé ici-même il y a quelques jours. Il est donc peu probable que les « mesurettes » de Muriel Pénicaud arrivent à changer la donne. Le mal est bien plus profond, et c’est une tout autre politique en matière d’enseignement qu’il faudrait mettre en œuvre.
Alors que le gouvernement prétend peiner à établir un budget ne dépassant pas les 3% de déficit, il annonce encore une fois de nouvelles dépenses. Le ministère de l’Education profitera de 1,2 milliard d’euros supplémentaire, soit 2,5% d’augmentation avant inflation. Ceci dans le but de privilégier un domaine clé. Pourtant, en matière d’éducation il n’y a pas de lien majeur entre dépenses publiques et réussite scolaire, comme le montrent les études PISA réalisées dans 75 pays et auprès de 540 000 élèves. Qu’il semble difficile de changer les vieux réflexes français !
L’Express publie (5 juillet) un classement intitulé « Merci l’école publique française ! » dans lequel on apprend qu’en France l’école est peu onéreuse. Les chiffres proviennent d’une étude de la fondation HSBC pour l’éducation.
Baisse des résultats scolaires et hausse des inégalités : la faillite des politiques publiques est évidente ! Ce qu’il faut c’est l’autonomie et la concurrence.