Les bureaucrates de l’Élysée fourmillent et s’enthousiasment : le président Macron préparerait-t-il un nouveau plan de relance financé grâce à la magie de la dette ? Il faut dire qu’il…
État et administrations
Professeur agrégé d’économie et enseignant à Paris 1 Panthéon-Sorbonne, François Facchini publie un ouvrage bienvenu sur les dépenses publiques. Depuis plus d’un siècle, celles-ci ont enflé partout, essentiellement du fait des dépenses sociales, les dépenses régaliennes restant pour leur part relativement stable en proportion de la richesse nationale. Mais la situation française est singulière car si « la plupart des pays de l’OCDE ont vu leur ratio dépenses publique sur PIB baisser durant les années 1970, ce n’est pas le cas de la France, qui a connu une légère stabilisation au milieu des années 1990, mais un retour à la hausse dès les années 2010 » (p. 66). François Facchini en cherche l’explication en élargissant son examen à l’ensemble des pays francophones. Son ouvrage a le double mérite d’être universitaire, rigoureusement démonstratif, tout en étant suffisamment didactique pour que des lecteurs avisés sans être spécialisés puissent le lire avec grand intérêt.
La dette atteint près de 116 % du PIB ! Sans réformes, la France fonce dans le mur
C’est officiel, la dette publique de l’État français s’élève désormais à 115,7 % du PIB, soit plus de 2 650 milliards d’euros. Le déficit public était de 9,2 % du…
La biotech lyonnaise Fab’entech a annoncé, hier, vouloir lever 11 millions d’euros auprès d’investisseurs privés afin de développer un traitement contre le Covid-19 d’ici la fin de l’année et attend…
La loi contre le séparatisme est contradictoire
Jean-Philippe Delsol est l’invité de David Pujadas sur LCI (24 mars) pour débattre du financement public de la mosquée de Strasbourg, du séparatisme, de l’assimilation à la France et de…
La liberté et l’innovation doivent être les clés du succès de l’Europe
Libérer la force du marché libre et l’esprit d’entreprise est la seule voie possible pour l’Europe. Au lieu d’imiter le système de planification centrale chinois, l’Occident doit revenir aux valeurs qui ont fait sa puissance et sa prospérité : l’innovation, la liberté et l’esprit d’entreprise. Ce n’est qu’à cette condition qu’il pourra relancer ses économies mal gérées et renforcer sa position dans le monde.
La technologie n’est en soi ni bonne ni mauvaise. Elle peut être utilisée de manière bénéfique ou néfaste pour la société.
L’innovation suscite toutefois des craintes, car beaucoup ne comprennent pas suffisamment les nouvelles technologies et les avantages qu’elles apportent. Les gens craignent que les technologies qui permettent de gagner en efficacité et en productivité ne leur fassent perdre leur emploi. Ces craintes ont été très importantes lorsque l’électricité a commencé à être maîtrisée, ou quand on a inventé la machine à vapeur et les voitures à moteur. Pourtant, ces révolutions industrielles ont eu l’effet inverse : la libération de nouvelles formes d’énergie et de machines a permis d’accroître la productivité, les revenus et la prospérité générale. De nouveaux types de demande économique ont donné naissance à de nouveaux emplois et à de nouvelles professions, souvent dans des secteurs qui n’existaient pas auparavant.
Des technocrates qui auraient bien besoin d’un stage de remise à niveau dans la vie réelle, passent un temps considérable – mais bien rémunéré – à pondre des kilomètres de…
Les mesures sanitaires imposées depuis un an montraient déjà l’incompétence du gouvernement à mettre en place une politique de crise efficace. Mais il ne se contente plus de laisser l’hôpital…
Depuis des mois, la vaccination contre le COVID-19 est présentée comme la solution pour sortir de la crise. Le développement des vaccins et leur administration à grande échelle sont devenus l’enjeu stratégique majeur mondial. S’il est trop tôt pour juger de leur efficacité exacte, ils démontrent les capacités de recherche et de logistique des différents pays. Selon les données du Wall Street Journal (en date du 15 mars), les Etats-Unis sont bien partis pour être gagnants. La campagne de vaccination étant le principal indicateur retenu par les gouvernements pour un retour à la normale, l’avantage américain n’est pas sans conséquence.
Recul du Gouvernement sur l’attestation : trop de fonctionnaires rend l’Etat inefficace
Bercy a réuni la crème de la crème de la fonction publique pour proposer une toute nouvelle attestation pour un « confinement-allégé-mais-adapté-à-une-crise-aggravée ». Moralité, le gratin des fonctionnaires s’est perdu…