Joe Biden et les Démocrates veulent dépenser 2000 milliards de dollars en faveur des énergies renouvelables. Le pays devra passer aux «énergies vertes» d’ici 2035, selon leur programme. Objectif que de nombreux spécialistes considèrent comme utopique mais aussi terriblement destructeur d’emplois car les énergies fossiles fournissent du travail à environ 5 millions de personnes aux Etats-Unis et les projections de créations d’emplois dans les renouvelables ne sont pas encore vraiment très fiables.
Écologie
Betteraves et néonicotinoïdes : quand une décision d’écologie politique risque de tuer un secteur entier
Les plantations de betteraves sucrières viennent de connaître une crise terrible, traversée par le virus de la jaunisse. Mais cette crise ne tombe pas du ciel, ce n’est pas une malédiction qui s’abat sur les exploitants de betteraves, mais bien le résultat de l’inconséquence d’une décision politique prise par un gouvernement socialiste.
La Tribune de Jean-Philippe Delsol est publiée par le magazine Capital dans son numéro de septembre 2020.
Il y a une déconnexion totale entre ce que vivent les agriculteurs et ce qu’on entend dans le débat public
Laurent Pahpy est l’invité (10 juillet) de Sud Radio (“Bercoff dans tous ses états“) pour parler de la situation de l’agriculture française et des réformes proposées par l’IREF pour ce secteur. Ecoutez l’émission.
Cent cinquante Français ont, nous dit-on, été tirés au sort pour former cette Convention pour le climat qui a accouché d’une débauche de propositions parmi lesquelles la sottise semble le disputer à l’absurde. Qu’on ne s’y trompe pas pourtant. Il s’agit beaucoup plus probablement d’une machine de guerre que quelques-uns ont su diriger pour détruire ce qui reste de nos libertés.
Convention pour le climat : pitié pour notre économie et pour les Français !
Jean-Philippe Delsol est l’invité (24 juin) de la chaîne Public Sénat pour commenter les propositions de la Convention pour le climat. Voir.
Les propositions de la Convention pour le climat ou la nouvelle société totalitaire écologique
A l’automne, Emmanuel Macron et le gouvernement avaient demandé aux 150 participants à la Convention citoyenne pour le climat, tirés au sort, de “définir une série de mesures en matière de lutte contre le changement climatique permettant d’atteindre une baisse d’au moins 40% des émissions de gaz à effet de serre [GES] d’ici 2030 (par rapport à 1990) dans un esprit de justice sociale”. On découvre ces mesures et on est effaré !
On voit de plus en plus émerger chez les tenants de l’écologie politique et/ou intégrale, partisans d’une agriculture biologique voire biodynamique, une certaine nostalgie pour « l’agriculture de nos grands-parents » avec des parcelles plus petites, et des chevaux ou des bœufs à la place des tracteurs. Une agriculture familiale et très peu mécanisée, qui nécessitait plus de main d’œuvre. Ces nostalgiques, qui ne rencontrent des agriculteurs qu’au salon de l’agriculture, ont une vision fantasmée du monde rural et ignorent tout des conditions difficiles dans lesquelles travaillaient nos paysans de la fin XIXe et du début du XXème siècle.
Cela fait déjà quelque temps que le nombre de spécialistes en coronavirus dépasse celui des décès qu’il a provoqués. On en compte beaucoup notamment chez les antilibéraux, ceux qui veulent en finir avec le capitalisme et l’économie de marché. Les mêmes qui, dans les années 1970, auraient certainement milité pour la paix, manifesté contre les méchants Américains et défendu les intentions « pacifiques » des Soviétiques. A l’époque, certains – l’ouverture des archives l’a montré – étaient payés par Moscou, mais aujourd’hui ? Qu’est-ce qui les pousse à envisager le « monde d’après » comme un monde nécessairement « post-capitaliste » ? La naïveté, le dogmatisme, la bêtise… Cela, avec la complicité de nombreux médias toujours va-t-en guerre lorsqu’il s’agit de pourfendre le président Trump, mais jamais très courageux pour relever les délires de certaines personnalités politiques ou stars du showbiz.
La pandémie du Covid-19 donnerait raison aux Verts. C’est du moins ce qu’ils prétendent, à l’instar de Nicolas Hulot qui déclarait le 22 mars sur BFM TV qu’avec le virus « nous recevons une sorte d’ultimatum de la nature », que « la nature nous envoie un message », qu’elle « nous teste sur notre détermination ». Ce serait, si nous comprenons bien le propos, parce que l’Humanité s’est mal comportée vis-à-vis d’elle, que la Nature (il convient alors de mettre une majuscule) se venge en envoyant le coronavirus. Celui-ci serait pour l’écologiste « un mal nécessaire » pour que nous prenions conscience de l’urgence.