Le chiffre de l’IREF concernant les économies dans les ministères britanniques est publié par Le Figaro Magazine du 5 juin.
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Le gouvernement français a élaboré un budget 2015 sur la base d’une prévision de croissance de 1 % alors que le FMI table sur un taux de 1,2 %. Le taux de croissance de l’économie française était de 0,4 % en 2014, tandis qu’il atteignait 1,6 % en Allemagne et 2,6 % au Royaume-Uni. C’est pour cette raison que les chiffres du premier trimestre ont été accueillis comme une bonne nouvelle par le gouvernement puisque l’INSEE vient d’annoncer un taux de croissance trimestrielle de 0,6 %. Le taux de croissance de l’économie joue en effet un rôle déterminant dans l’élaboration du budget annuel : plus il est élevé, plus les rentrées fiscales sont importantes, et moins le gouvernement est contraint de réduire ses dépenses publiques afin de réduire le déficit public.
Réforme de la politique familiale : il faut stopper cette politique de redistribution !
La question démographique sera au cœur des enjeux économiques de demain. En effet, si l’indice moyen de fécondité était de 1,59 enfant par femme en 2013 au sein de l’Union européenne, les disparités internationales sont immenses. Le taux de fécondité joue un rôle essentiel dans le renouvellement des populations et le soutien générationnel des populations vieillissantes. Un pays développé avec un fort taux de fécondité et des bonnes conditions sanitaires pèsera davantage dans le paysage économique mondial qu’un pays où la natalité n’est pas suffisante pour compenser la mortalité et et où le solde migratoire est déficitaire.
L’article de Nicolas Lecaussin est publié par le quotidien l’Opinion dans son édition du 13 mai.
Il est entrepreneur et a consacré son énergie à l’éducation entrepreneuriale des jeunes. Après avoir créé plusieurs entreprises, il lance en 2007 l’association 100 000 entrepreneurs qui fait témoigner chaque année des entrepreneurs dans les classes, au collège, au lycée et dans l’enseignement supérieur. Son dernier livre est un éloge de l’entrepreneuriat. Sur seulement une cinquantaine de pages, Philippe Hayat répond aux interrogations d’un jeune sur son avenir et tente de le convaincre de se lancer dans la création d’entreprises.
France vs Allemagne : 85.6 Mds d’euros de déficit contre 18 Mds de surplus
Les réformes ça paient. Une nouvelle preuve en est fournie par les chiffres du déficit public en Allemagne et en France. D’un côté, 18 Mds d’euros de surplus budgétaire, de…
Les régimes de retraite complémentaire des cadres du secteur privé, ainsi que des non-cadres (AGIRC-ARRCO), sont sans surprise dans de très mauvaises postures financières ; ce qui entraîne de nouvelles vagues de négociations entre les « partenaires sociaux ». Alors qu’ils s’étaient réunis à plusieurs reprises en 2010, puis en Mars 2013, aucune avancée significative n’a été obtenue. Les caisses de ces deux organismes connaissent toujours des déficits chroniques croissants.
Voici presque 15 ans déjà ( le 10 mai 2000 ) que le Conseil d’Orientation des Retraites (COR par abréviation) a été créé et cette décennie et demie mérite bien un premier bilan. Le site de présentation du COR, qui reprend pour l’essentiel l’article 6 de la loi du 21 août 2003, définit ainsi les missions actuelles de l’institution:
– décrire les évolutions et les perspectives à moyen et long terme des régimes de retraite obligatoires au regard des évolutions économiques, sociales et démographiques, en élaborant, au moins tous les cinq ans, des projections de leur situation financière ;
– apprécier les conditions requises pour assurer la viabilité financière à terme de ces régimes ;
– mener une réflexion sur le financement des régimes de retraite susmentionnés et en suivre l’évolution ;
– participer à l’information sur le système de retraite et les effets des réformes conduites pour garantir son financement ;
– suivre l’ensemble des indicateurs concernant la situation des retraités, notamment le niveau de vie relatif des retraités, les taux de remplacement, les écarts et inégalités de pensions des femmes et des hommes.
Or il faut reconnaître que le Conseil d’Orientation des Retraites, qui n’a pratiquement aucun véritable équivalent à l’étranger (le Comité d’étude sur le vieillissement qui existe en Belgique a une compétence et une autonomie nettement plus restreintes au sein du Conseil Supérieur des Finances), ne s’est acquitté que très inégalement de cet ambitieux challenge. Si l’on peut admettre que le volet descriptif de la situation des différents régimes de retraite a été à peu près correctement rempli, leur étude prospective et le contrôle de leur viabilité à long terme, tout comme la garantie de leur financement posent déjà davantage de problèmes. Enfin si on ose se pencher sur la cohésion du système de répartition, la solidarité entre ses régimes et surtout le respect de l’équité entre les retraités, qui faisaient partie de l’ordre initial de mission, on reste fort loin du compte. A l’origine en effet, déplorant le désordre qui régnait tant dans les analyses que dans les prévisions, les créateurs du COR voulaient doter le pays d’une chambre de diagnostic, de réflexion, d’étude et de prospective qui permette aussi objectivement, sereinement et méthodiquement que possible de poser les problèmes actuels et d’engager utilement les débats à venir sur les retraites. Or aujourd’hui, rapport après rapport, l’image du COR est loin d’être aussi positive et ses détracteurs y voient volontiers le bastion avancé de plusieurs lobbies – souvent puissamment syndiqués – du secteur public, bien décidés à perpétuer le plus longtemps possible les avantages et privilèges de leurs ressortissants. Et de fait, tel qu’il est constitué, tel qu’il s’organise, tel qu’il travaille, le COR -qui navigue sans s’en soucier en plein conflit d’intérêt- prête largement le flanc à la critique au regard tant d’une certaine exigence de démocratie sociale, que de l’efficacité et de la pertinence de certaines de ses méthodes de travail.
• Déficit démocratique
• Pas d’équivalent à l’étranger
• Absence de retraités parmi ses membres
• Fonctionnarisation des membres et surreprésentation du secteur public
• Trop importante présence des syndicats
• Des méthodes de travail peu convaincantes
• Conflit d’intérêts
• Des pistes pour réformer le COR
L’article de Jean-Philippe Delsol est publié par le quotidien l’Opinion dans son édition du 4 février.
Divine surprise, le gouvernement se félicite de la baisse du déficit 2015 mais passe sous silence le trou à 6,1 milliards de l’impôt sur le revenu
L’article de Jean-Philippe Delsol, Président de l’IREF, est publié (8 décembre) par le site d’information Atlantico. Lire l’article.