La cour de Paris a condamné le porte-parole de la « Brigade anti-négrophobie » pour avoir dégradé la statue de Colbert devant l’Assemblée nationale.
Plusieurs statues monumentales se trouvent à Paris devant l’Assemblée nationale, dont celle de Colbert depuis l’époque napoléonienne. Cela n’a pas eu l’heur de plaire au porte-parole de la « Brigade anti-négrophobie ». En effet, un dénommé Franco (comme le grand « démocrate » espagnol) Lollia a eu la bonne idée en juin 2020 de « taguer » la statue de Colbert avec les mots « Négrophobie d’État » en peinture rouge, symbole du sang versé au nom du « Code noir ». Immédiatement arrêté (c’était le but), il risquait une amende de 3.750 € pour dégradation de bien public et un travail d’intérêt général. Devant le Tribunal en 2021, le Ministère public avait requis 800 € d’amende. Le prévenu a été finalement condamné à payer une amende de 500 € et à rembourser à l’Assemblée nationale une somme de 1.040 €. C’en était trop pour le porte-parole qui revendiquait un « acte politique » et qui a décidé, comme c’était son droit (même dans un régime « négrophobe » comme la France), d’interjeter appel.
La cour d’appel de Paris vient de rendre son verdict le 5 mai 2025. Nos lecteurs auront remarqué combien notre justice avait fait preuve de célérité dans une affaire manifestement d’une grande complexité… Le sieur Lollia a été condamné à une amende considérable de 500 € avec sursis, ainsi qu’au remboursement des frais de nettoyage de la statue et à une somme de 500 € pour les frais d’avocat de l’Assemblée nationale (vu le montant, celui-ci a dû être payé au smic). Là encore, c’en était trop pour le prévenu qui a décidé, comme c’était son droit (même dans un régime « négrophobe » comme la France), de faire pourvoi en cassation et qui, anticipant d’ores et déjà une décision défavorable de la justice « négrophobe » de notre pays, a annoncé qu’il aurait recours à la justice européenne.
Après avoir parlé d’un « État coupable de crime contre l’humanité afro », le porte-parole de la « Brigade anti-négrophobie » a estimé, avec la modération qui le caractérise, qu’il était victime d’une « mascarade de justice », tandis que son avocat usait de l’expression de « justice politique ». Si on ne peut plus « taguer » librement les statues, où va-t-on ?
La statue de Colbert était au centre des débats pour le prévenu. Ne s’agissait-il pas du « rédacteur » du Code noir ? Comme nos lecteurs le savent, les libéraux ne sont pas des grands admirateurs de Colbert, mais ils s’inscrivent en faux contre le wokisme qui continue de polluer notre pays. D’abord, la question du Code noir est bien plus complexe que les simples d’esprit le croient, eux qui se contentent de dire, sans se poser plus de questions, qu’il s’agit d’une œuvre de Colbert (à noter que l’ordonnance royale a été promulguée en 1685, deux années après le décès de Colbert, qui avait participé au processus de rédaction du texte). Les controverses entre historiens restent vives sur le sujet et il est recommandé d’éviter les déclarations à l’emporte-pièce. Ensuite, les procédés de la « Brigade anti-négrophobie » s’inscrivent dans un contexte de mise à bas des statues et autres monuments consacrés à des personnages qui dérangent aujourd’hui. Or, d’une part, on ne peut pas plaquer les réalités d’aujourd’hui sur celles d’hier ; d’autre part, il faut faire la part des choses suivant la noblesse et les petitesses des « grands hommes » tout en évitant un moralisme sirupeux et déplacé ; enfin, les hommes d’aujourd’hui ne sont responsables que de leurs actes, et non ceux de leurs éventuels ancêtres.
Nous invitons nos lecteurs à prendre connaissance des charmantes publications de la « Brigade anti-négrophobie », dénonciatrice de la « suprématie blanche », du capitalisme et du « contexte sociétal raciste ». Mais il est tout de même étrange que la France soit aussi raciste et qu’il n’y ait jamais eu autant d’étrangers sur son sol. Il est tout de même étrange que le « suprémacisme » blanc y règne, alors qu’il n’y a jamais eu autant de Noirs, français ou étrangers, en métropole.
PS : Cette pendule a été scandaleusement pensée par une personne genrée et non racisée, ce qui suffit à la discréditer. Nous le reconnaissons et nous avons honte de l’avoir écrite, en espérant que nos lecteurs nous la pardonneront, selon les principes du wokisme qui nous sont chers.
8 commentaires
Je suppose qu’un de mes ancêtres a participé à l’élaboration du code noir. Je m’en excuse. Je suis un affreux raciste blanc et de plus de 40 ans (je ne suis pas blond, heureusement).
La guerre des races peut rapporter gros à ses promoteurs. Mais ceux-ci n’ont pas leur place en France.
« Brigade anti-négrophobie » c’est du racisme anti-blancs, que fait l’état Français pour lutter contre cela : RIEN !
Réception de Madame Christine TAUBIRA, Garde des Sceaux, le 25 octobre 2013 : ” Madame le Ministre, c’est d’autant plus pour moi un honneur de vous accueillir, que c’est mon trisaïeul qui a affranchi le vôtre! “
Vous avez oublié d’écrire en galimatias inclusif, monsieur Feldman : d’aucuns vous accuseraient facilement de ne pas être si proches des principes du wokisme que vous le prétendez !
Je vous présente mes plus plates excuses, Monsieur !
Cordialement.
Me Jean-Philippe Feldman
En fait de nos jours tous les tarés se sentent libres de faire n’importe quoi !
Un peu d’humour dans la grêle de vos propos. Bravo !