Dans sa conférence de presse de ce 16 janvier, le président de la République a vanté l’égalité des chances : « La première injustice, […] c’est […] celle des déterminismes…
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Dès la fin des années 1980, une première série de réformes a été opérée en Suède par le gouvernement social-démocrate, transférant aux municipalités la responsabilité des écoles et leur laissant…
Le mouvement de massification scolaire qui s’est opéré depuis la fin de la Seconde guerre mondiale et dans les années 70 s’est traduit par une augmentation exponentielle du budget alloué…
Une des conséquences de la pandémie aux Etats-Unis a été la fuite des élèves des écoles publiques traditionnelles, où les inscriptions ont diminué de plus d’un million d’étudiants cette année,…
Emmanuel Macron a annoncé le 2 septembre à Marseille qu’une expérimentation allait être lancée dans 50 écoles de la ville pour permettre aux chefs d’établissement de choisir leurs enseignants. Notre président Jean-Philippe Delsol s’en réjouit et argumente en faveur d’une refonte totale du modèle éducatif français.
D’Admission post-bac (APB) en Parcoursup, la grande machine étatique veut toujours gérer toutes les admissions dans l’enseignement supérieur et bataille chaque année pour trouver des places qui font défaut à ceux qui n’ont pas été admis par le système. Ce serait plus facile et moins coûteux si l’Education nationale acceptait enfin de perdre son monopole en la matière !
Les gouvernants ne cessent de mentionner la formation professionnelle et l’apprentissage dans leurs discours – et leurs promesses – sur le chômage. Ils oublient néanmoins de rappeler quelques données essentielles et surtout l’échec de leurs politiques. Officiellement, la formation professionnelle représente plus de 31 Mds d’euros. Pour quels résultats ? Le taux de chômage français est plus de deux fois supérieur à celui de la plupart des pays riches. Celui des jeunes est même quatre fois plus élevé qu’en Suisse ou en Allemagne !
Le colloque auquel a participé l’IREF, à Prague, a été aussi l’occasion de prendre connaissance de plusieurs expériences étrangères dans le domaine de l’Education. On a d’abord entendu la présidente de l’Agence nationale finlandaise pour l’Education qui a expliqué les raisons de l’excellente place (5ème alors que la France n’est que 26ème) qu’occupe son pays dans le classement PISA. Il s’agit d’un travail permanent pour apprendre la rigueur aux élèves ; et l’on exige aussi que tous acquièrent, très tôt, la capacité de lire et d’écrire correctement.
Alors que le gouvernement prétend peiner à établir un budget ne dépassant pas les 3% de déficit, il annonce encore une fois de nouvelles dépenses. Le ministère de l’Education profitera de 1,2 milliard d’euros supplémentaire, soit 2,5% d’augmentation avant inflation. Ceci dans le but de privilégier un domaine clé. Pourtant, en matière d’éducation il n’y a pas de lien majeur entre dépenses publiques et réussite scolaire, comme le montrent les études PISA réalisées dans 75 pays et auprès de 540 000 élèves. Qu’il semble difficile de changer les vieux réflexes français !
L’Express publie (5 juillet) un classement intitulé « Merci l’école publique française ! » dans lequel on apprend qu’en France l’école est peu onéreuse. Les chiffres proviennent d’une étude de la fondation HSBC pour l’éducation.