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Trump veut plus de droits de douane et Kamala Harris envisage plus d’interventionnisme et un vote « progressiste » au Sénat

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Plus le jour de l’élection présidentielle approche, plus les propositions de deux candidats inquiètent. Lors de son premier mandat, le président Trump a lancé, en décembre 2017, le programme Tax Cuts and Jobs Act qui mettait en place, comme le nom l’indique, une série de baisses d’impôts et de taxes, de déréglementations pour dynamiser l’économie américaine. Les résultats ont été spectaculaires et on peut dire que c’est la plus grande réussite de Trump. Malheureusement, aujourd’hui, le candidat Trump semble prendre une autre voie en économie. Lors d’un meeting en Pennsylvanie (Etat clé pour gagner l’élection), il a réagi au fait que l’entreprise John Deere envisagerait de transférer une partie de sa production au Mexique en menaçant de mettre en place des droits de douane à…200 % ! sur les produits fabriqués là-bas et vendus aux Etats-Unis. La hausse des droits de douane dans plusieurs secteurs d’activité est devenue presque un leitmotiv dans les discours de Trump. Selon une étude de la Tax Foundation, si ces hausses étaient appliquées, elles entraîneraient une augmentation des impôts de 524 Mds de dollars supplémentaires par an et une diminution du PIB d’au moins 0,8 %, et la destruction rapide de 684 000 emplois.

La candidate Kamala Harris propose des impôts plus élevés pour que « les entreprises et les Américains les plus riches paient leur juste part ». Elle cautionne les 5 000 milliards de dollars de hausses d’impôts prévues déjà par l’administration Biden, y compris une taxe de 25 % sur les plus-values ​​non réalisées et une augmentation du taux d’imposition des sociétés de 21 % à 28 %. De même, elle annonce une nouvelle politique du logement avec plus de subventions, plus de contrôle gouvernemental sur les soins de santé«, plus d’aides publiques pour l’énergie verte et « la première interdiction fédérale de prix abusifs » pour les produits alimentaires. Sur le plan politique, elle veut aussi supprimer l’obstruction parlementaire au Sénat qui est, comme l’écrit le Wall Street Journal, le principal obstacle à l’instauration d’un parti unique. L’obstruction parlementaire est une particularité du Sénat américain depuis le XIXe siècle qui force le compromis, donnant aux sénateurs un moyen de pression pour exiger des concessions législatives. Les lois ne peuvent être adoptées que par une majorité bipartite de 60 voix (et non pas 51) sur 100. Pour Kamala Harris, le nouveau système de vote serait « progressiste ».

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